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Trend alert ! Voici les top moods à retenir de la Paris Fashion Week

La Semaine de la mode est terminée (pour l'instant) et voici toutes les tendances printemps/été 2024 de la mode masculine repérées sur les podiums parisiens que tu peux porter dès maintenant !

Deviens ta propre boule à facettes

D’après les designers parisien.ne.s, l’été 2024 sera clairement celui où tu brilleras de mille feux. Un esprit pailleté s’est emparé des défilés parisiens, qui, tous, étincelaient et rayonnaient sous le soleil brûlant. Pour sa collection printemps-été 2024 pour Loewe, Jonathan Anderson a créé une garde-robe presque entièrement embellie de cristaux étincelants : débardeurs et pantalons en cuir, chemises à rayures épinglées, pantalons de tailleur et même lunettes de soleil ont eu droit au traitement bling. Kim Jones a lui aussi célébré son 5e anniversaire à la tête de Dior menswear tout en brillance, avec des costumes en tweed, des chemises et des vestes d’aviateur submergeant le défilé – au scénario impressionnant digne d’un concert de Beyoncé – avec des broderies shiny qui célébraient l’héritage couture de la maison, mais tous très actualisés pour un vestiaire masculin day to day – chic mais jamais restrictif ! 

Chez Dries Van Noten et AMI, les paillettes se sont emparées de pièces de base de la garde-robe masculine. Comme si elles sortaient d’une armoire de Barbie – celle que tous les enfants des années 2000 rêvaient d’avoir pour Noël, qui embellissait tout instantanément avec des paillettes – tout en donnant un twist à des pièces sur mesure décontractées, amenant tout ça à un autre niveau de glam que j’adore. Ludovic de Saint Sernin s’est également tourné vers les années 2000 et les a updatées avec des strass étincelants et des robes et des hauts moulés de type couture pour garçons et filles, apportant le côté sexy et chic que tout le monde attend de LDSS. Chez Bluemarble, des matériaux réfléchissants et des broderies ont fait briller encore plus les imprimés colorés habituels de la marque, tandis que, lors du premier défilé de BED j.w. FORD à Paris, des enjolivures en cristal pailleté ont pris le relais, ajoutant encore de l’éclat à des pièces sur mesure immaculées. La mode masculine n’a jamais autant brillé. 

 

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Paris is burning !

Une chose à savoir sur les défilés de mode masculine de cette saison, c’est qu’il y faisait chaud ! Comme me l’a dit Taeyong, le chanteur de NCT, lors du défilé Loewe, “l’ambiance du défilé était aussi chaude que la température extérieure”. Et c’était hot & sexy chez Nicolas Di Felice pour Courrèges, entre transparences, silhouettes évasées et minis pour un maximum de confort et une bonne dose de sex-appeal élégant devenue sa signature.

Cette saison, Louis Gabriel Nouchi a poursuivi son travail d’exploration et de redéfinition de la masculinité dans ses multiples points de contact, avec une collection inspirée par le roman A Single Man de Christopher Isherwood. Les moments surprises révélant le cou et les épaules et les chemises et T-shirts noués ont apporté à la collection une sensualité sans restriction qu’on ne voit pas souvent dans la mode masculine. 

Pour sa première participation à la FW homme parisienne, Burc Akyol a montré beaucoup de sensualité, très couture. Les transparences et les fentes généreuses ont ajouté une touche sexy et beaucoup de glamour à la collection. Florentin Glémarec et Kevin Nompeix d’Egonlab se sont également tournés vers une sexualité très glamour – et assez rock’n’roll – pour leur collection SS24. Un côté sexy qui défiait les normes de genre avec un mélange de tailleurs, de fourrures, de cuir et de beaucoup de peau. Déjà connu pour sa capacité à défier les normes de genre tout en restant sexy, Ludovic de Saint Sernin a envoyé sur son podium des mini-jupes, des shrug tops et des chemises ouvertes transparentes pour les garçons, et bien sûr un string en cuir qui est probablement encore partout sur ton feed Instagram.

Chez Hermès, Véronique Nichanian a présenté une collection façon quiet luxury, l’un des fondamentaux d’Hermès, en l’associant à une “sensualité tranquille”. Les transparences et les tissus légers ont ajouté de la douceur et de la sensualité à la collection qui mettait l’accent sur l’artisanat et le confort, créant ainsi une garde-robe aussi luxueuse que désirable et, bien sûr, extrêmement luxe ! 

Chez Sean Suen, les sous-vêtements et les mini-shorts et jupes ajustés, combinés à des détails brodés bien placés, ont donné à la collection une ambiance à la fois confortable et kinky, tandis que chez Lazoschmidl – un autre roi du sexy sur les podiums –, les strings speedos et les shorts à zips ouverts envoyaient le même genre de vibe. Chez Koché, c’était aussi chaud que dans les rues de Paris avec un mélange de transparences et de plumes qui contrastent les unes avec les autres.

De manière générale, c’était génial de voir la sensualité et la sexualité être revisitées dans la mode masculine. L’image de cette sensualité non binaire, libre et expressive faisait plaisir à voir, même si elle était atténuée par le manque de diversité corporelle sur les podiums. À l’exception de LGN et Doublet, aucun défilé n’a présenté de mannequins grande taille – ou tout autre type de diversité corporelle – dans des looks masculins, et c’est juste triste à voir. Espérons que dans un avenir proche, nous pourrons célébrer le sexy sous toutes ses formes et dans toutes ses tailles, car la mode doit apprendre une fois pour toutes que le sexy est pluriel ! 😉 

 

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Skrrt skrrt

C’était probablement la plus grosse trend alert de la saison, les garçons en jupe ! Bien sûr, ce n’est pas nouveau, les jupes étaient présentes dans les collections ici et là, mais cette saison, que ce soit dans la rue ou sur les podiums, les jupes étaient partout – et moi qui suis tombé dans la tendance pour la première fois, je peux te dire que c’est une excellente solution contre le réchauffement de la planète. 

Il y avait des jupes de toutes les formes, tailles, matières et longueurs pour tout le monde. Jusqu’au genou, déconstruite et brodée de plumes noires chez Comme des Garçons Homme Plus, plissée, superposée et associée à un short chez Sacai, longue et très punky destroyed chez Kidill, confortable et structurée célébrant l’art du plissé chez Homme Plissé Issey Miyake, en jacquard inspiré du folklore irlandais chez Undercover, d’inspiration kimono chez Kenzo : cette saison, la jupe a apporté la petite brise qui manquait à la garde-robe masculine depuis quelque temps. Je risque de ne plus jamais porter de pantalon !

Office mood, the remix

S’inspirant de la dernière saison de la mode féminine, la vibe bureau s’est transmise à la mode masculine. Après les premiers teasings à Milan, on a vu le retour des coupes boxy et un regard plus sérieux (mais en même temps pas du tout sérieux) sur la tenue de travail dans certaines collections comme Prada et Fendi. Les designers parisien.ne.s ont également plongé dans la mentalité “work, work, work” et ça s’est vu. Hed Mayner a présenté une collection axée sur un tailoring XXL très décontracté qui jouait avec différentes textures et les codes classiques de la mode masculine, sans pour autant renoncer à la légèreté et à la douceur qui rendaient la collection extrêmement désirable. 

Kiko Kostadinov a choisi le lycée Henri IV comme toile de fond pour sa collection où les invité.e.s se sont assis.es dans une véritable salle de classe pour regarder la collection qui combinait des éléments streetwear et des éléments workwear très formels. Le résultat est une collection à la fois fun et formelle, parfaite pour assister aux cours ou les sauter. Chez Givenchy, Matthew Williams a revisité le costume-cravate classique avec des éléments sportswear, insufflant liberté et utilité à ce qui est parfois – soyons honnêtes – une tenue inconfortable et assez ennuyeuse. 

Chez Maison Mihara Yasuhiro, l’ambiance bureau a pris un tour un peu plus chaotique avec une approche déconstruite de la tenue de travail avec des pantalons sur mesure, des chemises et des vestes en denim blanchi, des tricots détruits portés sur des chemises bleues et un mélange de survêtements en velours portés avec des blazers – une super bonne idée honnêtement. Kim Jones, chez Dior, a misé sur une confection immaculée que peu de maisons sont capables de réaliser, avec des tons doux pastel et beige donnant une vibe plus jeune et “good boy”. Chez 3.Paradis, le mot d’ordre était le volume, avec des épaules exagérées comme des tenues de football américain combinées à des rayures classiques et à des silhouettes sur mesure. Il n’y a rien de mieux qu’une tenue pour toutes les occasions. 

 

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Bags gone wild

Que serait la mode sans ses accessoires ? Eh bien, cette saison, les accessoires sont passés dans une autre dimension, et notamment le plus désirable et le plus utile de tous : le sac ! Tout a commencé avec la réédition par Pharrell, pour un million d’euros, de l’emblématique sac Speedy de Louis Vuitton, qui a été présenté pour la première fois lors de son spectaculaire défilé sur le pont Neuf et qui a ensuite été repéré entre les mains du directeur de la création de LV homme lorsqu’il a assisté à d’autres défilés. Et puis des sacs aux formes complètement folles ont envahi les podiums. 

Chez Doublet, les pantalons et les vestes étaient portées comme des sacs, chez Botter – dont les bijoux de poupées et les jouets recyclés méritent aussi un coup de chapeau –, les sacs colorés tissés en scoubidou ont le potentiel pour devenir le prochain it-bag sur ton feed, tandis que les sacs imperméables de Rains ont le potentiel pour devenir les sacs les plus utiles jamais inventés. Colm Dillane, qui a joué dans une pièce de théâtre à tiroirs sur ses propres angoisses pour son défilé KidSuper SS24, a présenté une mallette en métal et en verre comme prochaine alternative à ton sac, ainsi qu’un costume brodé de cordes nouées qui contenait trois mini-sacs, trop pratique ! Chez JUUN.J, le sac en forme de casque a apporté la touche finale aux vibes post-streetwear meets Motomami de la collection. Time to get in your bag !

Sporty Spice

D’accord, ce n’est pas nouveau de voir les designers de menswear s’inspirer des vêtements de sport pour leur côté pratique et aussi, bien sûr, pour le style. Pour sa collection de l’été 2024, Wooyoungmi s’est inspiré de l’île sud-coréenne Jeju, un des hotspots de la saison en Asie, pour une collection qui combinait la plongée sous-marine et des matières de maillots de bain comme le Néoprène, construisant des silhouettes architecturales avec des volants et des transparences tout droit sorties de l’océan. 

Chez Études, les looks inspirés des survêtements combinés avec les éléments de base du streetwear grunge de la marque étaient incontournables, et chez Kolor, la construction et la déconstruction du nylon technique pour créer des looks superposés multicolores ont permis de créer une ambiance parfaite entre la nature et la ville. Tanne Vinter, chez Rains, a repoussé une fois de plus les limites des imperméables de la marque, avec un travail sur la matière permettant des twists aussi pratiques que fun à regarder.

Marine Serre, elle, a mélangé des tissus et des techniques de maillots de bain qui ont été moulés contre les combinaisons à motifs croissant de lune de la créatrice, tandis que Walter Van Beirendonck s’est inspiré des volumes et des codes des tenues de football américain et de rugby pour développer des combinaisons/uniformes aussi confortables que sensuelles.

Intitulée “Marathon”, la collection de Wales Bonner était dédiée aux vêtements de sport. La créatrice britannique s’est inspirée de son partenariat de longue date avec Adidas et s’est réappropriée les trois bandes emblématiques pour en faire des vêtements sur mesure, créant une garde-robe à la fois sophistiquée et frivole. Junya Watanabe a également misé sur la collaboration pour sa collection homme. Lors du défilé, il y avait 24 autres marques, toutes de grands noms du sportswear et du streetwear comme New Balance, Stüssy, Palace et Carhartt, faisant le lien entre les pièces en cuir ultra-construites du créateur (déjà vues lors de son défilé automne/hiver 2023 pour femmes, comme si Junya Watanabe collaborait avec lui-même !) et les produits iconiques et pragmatiques de la marque. Sharing is caring !

 

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