Du boycott de la fast fashion à l’écologie en passant par l’inclusivité : avez-vous un combat qui vous touche particulièrement dans le monde de la mode ?
@mv.tiangue : Je ne sais pas si c’est une cause mais j’aime beaucoup soutenir des jeunes créateurs, notamment de couleur. Des gens qui n’ont pas forcément tout de leur côté pour réussir.
@alisontoby : J’essaie aussi d’agir à mon niveau. Avant, je privilégiais la quantité plutôt que la qualité. Alors que maintenant, c’est l’inverse, je préfère avoir de belles pièces.
@marieggch : Moi je suis influenceuse seconde main donc je ne parle et consomme quasiment que du vintage ou du made in France et du créateur. Après, je ne suis pas stricte. Quand je vois une pièce qui ne rentre pas dans cette case mais que j’adore, je l’achète. Je pense qu’il ne faut pas être trop dur avec les gens tout de suite car on ne peut pas changer du jour au lendemain. Tout est dans la mesure. Chacun fait à son échelle. Moi, c’est un sujet qui me touche depuis longtemps donc à mon niveau, j’essaie de montrer que je peux me saper pour pas trop reuch et en seconde main.
@voguebymalek : Je suis sensible à toutes ces causes dont je n’étais pas au courant au début. Quand je vois des images de jeunes enfants au fin fond de l’Asie ou de l’Afrique qui fabriquent des vêtements, j’avoue que ça me touche. En tant qu’influenceurs mode, on doit être engagés et responsables vis-à-vis de ça et faire un peu d’efforts.
Aujourd’hui, le shooting a joué sur les codes traditionnels des défilés et du mannequinat : c’est quelque chose qui vous fascine ou que vous souhaitez déconstruire ?
@voguebymalek : Depuis quelques années, on voit des mannequins oversize, transgenres. C’est hyperinclusif, gender free et c’est beau à voir. Pour moi, ce qui est à déconstruire, c’est vraiment le côté élitiste et sexiste de la mode.
@marieggch : Perso, je trouve que ça va doucement. Ça fait seulement cinq ans que ça évolue… Depuis que les réseaux explosent.
@mv.tiangue : En fait, aujourd’hui, c’est mal vu de ne pas être inclusif. Mais personnellement, ce que j’apprécie dans la mode, c’est le côté libre. Tu veux mettre une chaussette sur ta tête et en faire un bonnet : vas-y on s’en fout, c’est juste trop cool. Tu peux t’amuser.
@marieggch : C’est ça qui arrive petit à petit avec le milieu de la mode. Ça fait des années qu’il y a des barrières qui se construisent et là, avec les réseaux, de plus en plus de jeunes ont la parole, et ces barrières tombent.