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Voici ce qu’on retient des défilés Haute Couture à Paris !

Tout juste terminée, la semaine de la Haute Couture à Paris t'a échappé ? No stress ! NYLON t'offre le meilleur des défilés Printemps/Été 2024 en un clin d'œil.

Maison Margiela: Une Odyssée Artisanale Sous la Pleine Lune

 

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Ce qu’on retient du défilé : Sous le premier éclat lunaire de l’année à Paris, la collection Artisanal 2024 de Maison Margiela, signée par John Galliano, révèle une épopée de la Haute Couture, empreinte d’introspection et d’émotion. Situé sous le Pont Alexandre III, ce défilé se fait l’écho du Paris mystérieux et nocturne, inspiré par la vision voyeuriste de Brassaï. Chaque pièce de la collection se fait observatrice silencieuse, capturant l’essence des noctambules le long de la Seine, les secrets nichés dans les plis de leurs vêtements, et les histoires discrètes qui se déroulent derrière les fenêtres faiblement éclairées. Le défilé, inauguré par une projection cinématographique sur les arches du pont, plonge les spectateurs dans un univers où l’art vestimentaire va au-delà du tangible. L’art de narrer la beauté par Galliano est sans pareil, chaque modèle sur le runway — un hymne à la diversité de la beauté —, défie audacieusement les conventions et remet en question la tendance du quiet luxury, actuellement omniprésente au sein de l’industrie. La vision de Galliano chez Maison Margiela, audacieuse et indomptée, célèbre une individualité et une magnificence qui transcendent toute limitation.

Le craftsmanship à l’honneur : Au cœur de la collection, la maîtrise de la coupe et de l’assemblage s’exprime dans une harmonie de techniques avant-gardistes et d’émotions palpables. Les silhouettes, sculptées par des corsets et des serre-tailles, ornées de prothèses méticuleusement élaborées, redéfinissent l’esthétique corporelle. La technique du milletrage, emblématique de l’atelier, métamorphose les tissus en illusions d’optique, fusionnant organza et feutre sous le crêpe de laine. Ces pièces, voilées de tulle, murmurent les secrets de la nuit, chaque pli révélant une part de l’intime — une empreinte du style emblématique de Galliano. Les robes seamlace, prouesses de l’atelier de la Maison Margiela, marient dentelle et lumière en un ballet d’ombres et de textures. Chaque création, finement ciselée, hisse la collection Artisanal 2024 au sommet de la Haute Couture, réinventant l’art vestimentaire dans la modernité, comme seul John Galliano sait le faire. (ET)

Fascination Céleste: L’Héritage et l’Avant-garde de Schiaparelli

 

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Ce qu’on retient du défilé : Sous la direction de Daniel Roseberry, la nouvelle collection de Schiaparelli rend un vibrant hommage au cosmos, s’inspirant de Giovanni, l’oncle d’Elsa Schiaparelli, et de sa découverte des canaux martiens en 1877. Cette nouvelle collection Haute Couture Printemps/Été 2024 allie ainsi magistralement l’ancien et le nouveau, le conventionnel et le provocateur, le terrestre et le céleste. Daniel Roseberry y mixe habilement techniques traditionnelles et expressions artistiques, tout en faisant des clins d’œil au Texas — sa terre natale —, à travers des bandanas en paillettes et des bottes de cow-boy transformées en cuissardes fantastiques. Chaque élément, des bijoux aux broderies, incarne l’essence même de Schiaparelli, et est à l’image de cet esprit innovateur dont la Maison fait preuve à chaque collection. Ainsi, cette nouvelle collection offre des robes Haute Couture qui, tout en semblant familières, rompent les codes pour dévoiler une identité unique et authentiquement Schiaparelli.

Le craftsmanship à l’honneur : Chaque création de cette collection est exceptionnelle, et se distingue par sa capacité à raconter des histoires, avant tout. Les broderies fines et les motifs audacieux dialoguent visuellement. Les accessoires, bijoux et chaussures, incarnent l’ADN de Schiaparelli, alliant toujours élégance et originalité. Leur conception ingénieuse et leur finition parfaite en font plus que de simples compléments; ils sont le murmure secret de chaque tenue, ancrant chaque style dans l’héritage de Schiaparelli tout en le propulsant vers de nouveaux horizons audacieux. C’est 100% du Daniel Roseberry — et c’est tout ce qu’on aime ! (ET)

Dior en Majesté: Aura et Artisanat dans une Couture Réinventée

 

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Ce qu’on retient du défilé : Présenté dans les jardins du musée Rodin, le défilé Dior fut une ode à l’originalité et à la splendeur. La mise en scène de Isabella Ducrot, nommée Big Aura, a captivé avec vingt-trois robes imposantes, évoquant la grandeur des tenues sultanesques ottomanes. Pour le défilé, Maria Grazia Chiuri a transformé chaque création en une œuvre d’art dotée d’une aura unique, incitant à une réflexion profonde sur la Haute Couture. L’événement a transcendé la mode pour questionner la puissance et l’aura du vêtement, dans une démarche proche de celle de Walter Benjamin.

Le craftsmanship à l’honneur : Chaque création de Dior témoigne de l’expertise artisanale et de l’imagination débordante de la Maison, célébrant le luxe et l’élégance avec grâce. La réinterprétation de la robe La Cigale — un modèle de 1952 créé par Christian Dior —, incarne une quête de sacralité en Haute Couture avec sa structure sculpturale et son tissu moiré captivant. La palette de couleurs foisonnantes, de l’or au bordeaux, sublime la forme des vêtements, redéfinissant ainsi la silhouette moderne telle que Maria Grazia Chiuri l’imagine. Manteaux, jupes, pantalons, et vestes sont revisités avec des détails inspirés des archives de Dior, marquant un équilibre délicat entre l’héritage de la Maison et ses aspirations créatives. Des silhouettes sophistiquées comme les robes en velours noir et les capes en plumes sur des robes en organza brodé ajoutent une dimension poétique, invitant à une immersion dans l’univers intense et émotionnel de Maria Grazia, tel qu’on l’aime. (ET)

Georges Hobeika: Un Hommage Couture au Patrimoine Arabe

 

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Ce qu’on retient du défilé : Pour ce défilé, Georges Hobeika a su rendre le plus tendre hommage à la beauté intemporelle du Moyen-Orient, à la richesse de la culture arabe et à l’esprit de compassion qui caractérise cette partie du monde. Ainsi cette nouvelle collection Printemps/Été 2024 est une fusion parfaite entre le passé et le présent, mêlant nostalgie, modernisme et héritage dans une symphonie de styles qui transcende les époques. Chaque pièce raconte une histoire, capturant l’essence des années 50, 60 et 70 tout en y ajoutant une touche résolument contemporaine. La collection dévoile une explosion de couleurs avec des teintes captivantes de rouge, vert, rose, violet et bleu — de ce fait, chaque couleur joue son rôle dans cette fresque visuelle époustouflante.

Le craftsmanship à l’honneur : Le véritable génie de cette collection réside dans le savoir-faire artisanal mis en avant — un hommage à l’art et à la culture de la région. Des éléments culturels distinctement arabes, tels que la tasse de café, symbole de l’hospitalité et de la convivialité, sont réimaginés en accessoires exquis comme des boucles d’oreilles. Les motifs inspirés des grains de café ornent de somptueuses robes, capturant l’essence même de la tradition arabe dans chaque couture. La collection fait également revivre les tapis et tapisseries traditionnels, les transformant en robes et jupes ingénieuses qui épousent les formes des mannequins avec grâce et élégance. Des détails méticuleux, tels que les franges et les motifs orientaux, enrichissent chaussures et sacs, ajoutant une dimension exotique et captivante à l’ensemble. (ET)

Découvrir la beauté de l’insolite avec Miss Sohee

 

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Ce qu’on retient du défilé : Avec cette collection, Sohee Park relève avec brio l’un des défis les plus exigeants mais aussi les plus gratifiants de la couture : concevoir une collection où chaque pièce, unique en son genre, reste gravée dans la mémoire, tout en s’inscrivant dans un ensemble cohérent qui célèbre une pléiade d’idées novatrices. La collection se distingue par des broderies d’un savoir-faire irréprochable, des structures de corsetterie sophistiquées et des techniques de drapé qui flirtent avec la perfection. Même les ensembles conçus à partir d’un unique tissu, à l’image de la robe de bal en soie jaune doré qui semble défier la gravité, incarnent cette nature transcendante de la couture où même les lois de la physique s’inclinent devant la majesté d’une mode d’exception. Cette collection est une ode à la magie intemporelle de la couture de rêve, célébrant avec panache son charme éternel et son esprit résolument avant-gardiste.

Le craftsmanship à l’honneur : Pour sa collection Printemps/Été 2024, la créatrice coréenne Sohee Park a magistralement converti la banalité du quotidien en une source d’inspiration sans limites, donnant naissance à une ligne qui transcende l’ordinaire. Cette collection se présente comme une fusion audacieuse des éléments emblématiques de la Haute Couture, un véritable festin pour les sens. Les broderies, d’une finesse extrême, évoquent les carreaux d’antan et parent les robes corsetées, tandis que les corsages se parent d’œuvres d’art inspirées de la porcelaine ancienne, rendant un hommage vibrant aux artisans de Corée du Sud. Silhouettes et tonalités pastel s’entremêlent avec une élégance fluide, composant un tableau harmonieux qui pulse au rythme d’une perfection orchestrée. Chaque création narre une symbiose unique entre la tradition et l’innovation — une réinterprétation audacieuse du familier qui redéfinit les frontières de la mode d’exception. (LD)

Viktor & Rolf, Virtuoses des Ciseaux de Couture 

 

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Ce qu’on retient du défilé : Pour les passionnés de l’imprévisible en Haute Couture, le défilé Viktor & Rolf s’impose comme un favori incontournable, et pour cause ! Adoptant avec brio le thème « Scissorhands » dans toute sa splendeur, le duo néerlandais a dévoilé une collection qui s’apparente à un hommage à l’art du découpage et du collage, se présentant presque comme une étude magistrale du contraste entre précision et rudesse. Présentées en groupes de quatre, réparties en sept chapitres distincts, les tenues, oscillant entre le noir profond et le beige discret, ont dominé le runway. Chaque série débute avec la première tenue, incarnant l’essence même de la coupe – un pilier indissociable de la couture. Progressivement, à travers les trois créations suivantes, la collection se lance dans un voyage vers la déconstruction, atteignant le summum de la beauté brute : une asymétrie parfaite, des lignes flirtant avec le déséquilibre, et des bords fièrement bruts et intacts. Bienvenue dans le monde de Viktor & Rolf, où la couture n’est pas simplement conçue, mais profondément vécue ! 

Le craftsmanship à l’honneur : En matière de savoir-faire, il est souvent dit qu’il est plus aisé de construire que de déconstruire. Pourtant, en choisissant de présenter les tenues par groupes de quatre, les créateurs ont offert une véritable leçon magistrale dans l’art complexe de la déconstruction, guidant les spectateurs à travers chacune des étapes minutieuses. La collection dévoile un parcours exploratoire, trouvant l’élégance à chaque phase : depuis la coupe impeccable des costumes, en passant par la fusion entre costumes asymétriques et robes de bal somptueuses, jusqu’aux multiples couches de tulle délicatement raccourcies. Cette approche met en lumière non seulement la compétence requise mais célèbre aussi la beauté nuancée inscrite dans le processus de déconstruction de Viktor Horsting et Rolf Snoeren. (LD)

Gaurav Gupta, ou la Notion de Couture Sculpturale

 

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Ce qu’on retient du défilé : Dans les hautes sphères de la Haute Couture, Gaurav Gupta se distingue. Le designer basé à New Delhi, entamant sa troisième saison dans le circuit officiel de la couture à Paris, a captivé l’attention avec ses créations uniques en spirale, arborées par des stars telles que Beyoncé et Megan Thee Stallion. Au-delà de l’éclat des moments de célébrité, le travail de Gupta résonne profondément. Sa dernière collection, “Aarohanam” (“ascension” en sanskrit, ndlr), en est la preuve. Inspirée par le cycle de vie d’une flamme, la collection évolue depuis le néant du noir rehaussé d’accents dorés, à travers la ferveur des rouges profonds, jusqu’à la tranquillité des tons blancs célestes et des bleus pastels, présentant un récit vivant de la vie et de ses phases sur un podium presque entièrement monochromatique.

Le craftsmanship à l’honneur : La maîtrise de Gupta dans la manipulation des spirales spatiales brodées, devenues une sorte de signature, transparaît dans les cols dramatiques, les découpes audacieuses, les jupes de bal majestueuses et les coiffures impressionnantes, formant un spectacle en soi. Cependant, ce qui se démarque cette fois-ci, c’est que ces éléments ne sont pas au centre de la collection, créant ainsi une sensation de redécouverte aussi saisissante que la première fois. Cette saison, les silhouettes contemporaines des blazers courts et des robes moulantes qui dévoilent la peau ont offert un cadre idéal pour mettre en valeur une broderie impeccable, semblable à des œuvres d’art. La manipulation sans faille de matériaux exigeants tels que le velours et la soie a également mis en lumière l’exceptionnel savoir-faire du créateur. (LD)

Robert Wun: le Glamour du Drame, Encore et Toujours le Drame !



@nylonfrance Les créations de Robert Wun 🍷🪄 #robertwun #hautecouture #coutureweek #parisfashionweek ♬ original sound – LERA

Ce qu’on retient du défilé : Chouchou des réseaux sociaux et peut-être le meilleur exemple d’une nouvelle génération qui redéfinit la haute couture, tu es peut-être déjà tombé sur Robert Wun, ce couturier d’origine hongkongaise basé à Londres, car il est souvent porté sur le tapis rouge par tes célébrités préférées. Ses créations attirent invariablement l’attention, font une déclaration audacieuse et captivante, grâce à leur souci méticuleux du détail. Cette saison sur le runway, cela n’a pas changé ; en fait, cela ne cesse de s’améliorer, de devenir plus créatif et de sembler presque impossible à être réel, un peu comme l’intelligence artificielle, mais version Haute Couture. Le défilé a débuté avec deux tenues en forme de gouttes de pluie en cristal, un clin d’œil au précédent défilé Haute Couture de Robert Wun à Paris qui avait fait sensation sur les TikTok et X (Twitter). Le défilé a ensuite évolué comme un thriller cinématographique, adoptant une ambiance macabre, mais cette fois, les “taches de sang” sur les vêtements n’étaient pas réellement du sang, mais plutôt de minutieuses broderies en cristal rouge profond. 

Le craftsmanship à l’honneur : Sur le runway, une véritable œuvre d’art a pris vie : une robe cape d’une blancheur immaculée, ornée d’un poème finement brodé, laissant entrevoir une touche audacieuse de masochisme. Cette création exceptionnelle a été sublimée par la signature du designer, sa technique de plissage qui a ajouté une dimension d’étonnement à l’esthétique de la pièce. Cependant, ce qui a véritablement marqué les esprits, c’est l’ajout d’une poupée rouge grandeur nature fixée à l’arrière de la robe, tandis que les mannequins arboraient des bijoux en forme de main qui mettaient en valeur leurs visages. L’ensemble a été complété par des chapeaux-parapluies, minutieusement brodés de gouttes de pluie en cristal étincelant, et par des silhouettes impeccablement taillées. Cette collection exceptionnelle nous a plongés dans l’univers campy, imaginatif et ludique de Robert Wun — une expérience pleinement immergée dans son esprit créatif et unique. (LD)

Peet Dullaert et la Nostalgie du Futur

Ce qu’on retient du défilé : Présentée dans la somptueuse salle de la Princesse de Soubise, au sein de l’Hôtel de Soubise, aujourd’hui abritant le Musée des Archives Nationales à Paris, la collection Haute Couture de Peet Dullaert évoque subtilement le mariage entre passé et futur. En tant que jeune créateur — il s’agit de sa deuxième apparition au calendrier officiel de la Haute Couture à Paris —, Peet Dullaert s’est fixé pour objectif, au sein de sa marque, de développer une Haute Couture plus durable et inclusive, tout en préservant avec rigueur l’héritage de la tradition. Le défilé a parfaitement incarné cette vision. Dans la salle historique baroque, la collection s’est déployée, parsemée de touches rococo rappelant l’élégance de Marie Antoinette : des ourlets drapés en satin sur les robes, des nuances délicates de tulle, d’exquises dentelles et des broderies en plumes. Cet événement a ainsi démontré la capacité de Peet Dullaert à fusionner harmonieusement la splendeur du passé avec une vision contemporaine de la Haute Couture du here and now.

Le craftsmanship à l’honneur : La vision de Peet pour une Haute Couture résolument tournée vers l’avenir et moins enclin à l’aspect déguisement transparaît dans les moindres détails de sa collection. Les silhouettes, puisant dans des éléments du passé, se montrent fluides et libérées, évitant toute contrainte ou étroitesse. L’utilisation variée des tissus drapés en soie, des brocarts et du tulle renforce l’idée que cette collection fusionne habilement la délicatesse et les méthodes de confection traditionnelles avec la liberté résolue de l’avenir. (LD)

Fendi : Une Vision du Futurisme sous le Signe du Savoir-faire

 

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Ce qu’on retient du défilé : Dans la collection Couture Printemps/Été 2024 de Fendi, sous la direction créative de Kim Jones, s’épanouit une ambiance harmonieuse qui marie avec brio le futurisme à la tradition. Inspiré par l’héritage visionnaire de Karl Lagerfeld, Kim Jones crée une collection qui incarne la précision et l’émotion, solidement ancrée dans l’essence de l’humanité. C’est un dialogue entre la poésie et la réalité, s’éloignant des créations extravagantes au profit d’une élégance luxueuse et pragmatique. Les artisans de Fendi, des brodeurs aux artisans du cuir, donnent ainsi vie à cette vision avec un talent exceptionnel, créant une collection plaçant l’humanité du porteur au premier plan.

Le craftsmanship à l’honneur : De la simplicité géométrique à l’attrait primal des textures, un “futurisme humain” se tisse à travers la collection. Kim Jones fusionne ainsi habilement des éléments du passé avec un nouveau récit pour le présent et l’avenir, où la structure devient sans effort décoration, et la décoration, structure. Les silhouettes novatrices et la découpe précise de motifs géométriques redéfinissent les volumes avec la soie gazar, équilibrant légèreté et intégrité structurelle. Le tailleur, conçu pour la forme féminine avec des tissus luxueux comme le cachemire et la laine vicuna, embrasse la mannequin qui le porte avec élégance et confort. L’attention aux détails de la collection est illustrée par le cuir de crocodile souple inspiré par la fluidité de la danse, tandis que la broderie méticuleuse crée des pièces qui semblent être une seconde peau. Au-delà de la couture, la haute joaillerie et les accessoires prolongent l’engagement envers le savoir-faire, offrant des lunettes sur mesure et des sacs somptueux. Kim Jones tisse ainsi un récit qui marie tradition et audace futuriste, célébrant l’essence de l’humanité à travers la précision de son savoir-faire. (ET)

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