Mon Compte Shop
Musique

Une era nommée Shygirl

Elle est exactly “that girl”, elle révolutionne la musique et la mode et elle est, sera et restera dans tes oreilles. Are you ready for a Nymph made real ?

Photographe : Samuel Ibram
Styliste : Matthew Josephs chez Mini Title

Manteau TRUSSARDI
Bagues HUGO KREIT
Collier VITALY
Collier GIANFRANCO FERRÉ

Tu vois ce genre de son, qui, dès que tu l’entends dans ton casque ou des enceintes, te donne instantanément confiance en toi et te donne l’impression d’être “that girl” ? C’est l’effet que Shygirl aura sur toi, c’est garanti. Car l’artiste incontournable britannique du moment, c’est totally her.

Phénomène électro-pop, Blane Muise, aka Shygirl, originaire du sud de Londres, a débarqué sur la scène musicale en 2018 avec son EP Cruel Practice, après avoir commencé le DJing pour passer le temps. Shygirl sait exactement quel genre de son on veut entendre en teuf. Son deuxième EP ALIAS attire l’attention des critiques de musique et des fans d’électro, de pop et d’hyperpop du monde entier. Entourée d’une prestigieuse liste de collaborateurs – avec des artistes heavyweight de la scène électro-pop comme SOPHIE, Sega Bodega, Arca et FKA twigs –, Shygirl est bel et bien en place au moment de présenter son premier album studio Nymph. Un album qui tient sa promesse d’étendre son art de façon right et fierce, et qui tire une nouvelle puissance dans sa vulnérabilité. En deep chitchat avec NYLON avant la sortie de Nymph, Shygirl révèle tous les secrets derrière l’album, ses inspirations, son nouvel état d’esprit en tant qu’artiste et ce qui l’attend pour sa tournée. Take a peek :

Shygirl for NYLON France

Doudoune DIESEL

Commençons par le nom : d’où vient le nom Shygirl et comment l’as-tu choisi ? 

Le nom Shygirl est apparu lorsque j’étais en train de mixer avec un ami. On a décidé de ce nom sur un coup de tête quand on a commencé à faire de la musique et je l’ai gardé. Je l’ai gardé parce qu’en fait, au début, je ne pensais pas que j’allais faire de la musique sérieusement. Mais il y avait une intuition derrière : l’envie de bousculer ce qu’on attend des femmes, cette fille authentique, tu sais, F***!… Cette idée super coquette de la féminité ! D’autant plus qu’au début, je mixais surtout à des soirées mode et dans cet environnement, les femmes sont regardées et utilisées comme des objets – et j’avais envie de jouer un peu avec ça ! C’est comme si je m’appropriais cet aspect – je n’essaie pas de le démolir complètement. J’aime certains des stéréotypes qui existent, je suis en quelque sorte habituée à les contourner et à vivre avec. J’aime sentir qu’ils sont malléables d’une certaine manière, que j’ai un certain impact sur ces stéréotypes et que je peux contribuer à les modifier dans la vie réelle. Je pense que c’est ce qui s’est passé avec le nom de Shygirl. 

Évidemment, les gens ont compris que je n’étais pas tout le temps timide, mais il y a un moment – et je pense que ça m’est vraiment venu en travaillant sur Nymph – où j’ai compris que j’avais été timide à l’idée d’être vulnérable et super sensible jusque-là. Comme sur ALIAS : il y avait ce sentiment de bravade qui est devenu réel, et qui m’a aidé à trouver ma confiance… Être vulnérable est une chose très osée et j’ai toujours eu peur de ça en public. J’ai toujours été en mode “Oh, je ne vais pas écrire cette rime, c’est trop triste. Je vais la rendre conne !” Parce que c’est plus drôle. C’est drôle d’imaginer être insolente tout le temps. Parce qu’en vrai, je me suis montrée réellement vulnérable et émotive avec des proches et j’avais envie de voir comment c’était de l’autre côté. Maintenant,  je comprends à quel point il est important que cette partie de l’histoire ne change pas. Si je veux que les gens comprennent ce qu’il faut pour avoir du courage, la première étape est d’être vulnérable. Voilà pourquoi. Maintenant, je pense que tu comprends mieux ce qu’est Shygirl sur cet album. 

Elle a grandi ! 

Oui ! Elle a évolué avec le temps. Je suis toujours “that girl”, tu sais ? Mais je peux être cette autre fille aussi. Parfois, ça arrive, il faut être un peu sensible et timide. J’ai dû me l’avouer et cela m’a fait grandir, dans mon nom et dans ce que je suis artistiquement. 

As-tu l’impression que Shygirl est une sorte d’alter ego ou plutôt un personnage qui diffère beaucoup de ta personnalité quotidienne ?  

J’ai l’impression que dans la vie, il y a eu des moments où j’ai été une caricature de moi-même, pas seulement sur scène, mais aussi en tant que personne qui a grandi dans un pays à prédominance blanche. Il y a eu des moments d’assimilation, parfois, tu dois t’assimiler pour comprendre ce que tu veux être, ce qui ne te convient pas. Et puis à un moment, j’ai compris que j’incarnais un personnage seulement quand j’en avais besoin. Parfois, je ne me rendais même pas compte que j’étais tendue, puis je réalisais que j’avais de la force. Il est parfois amusant de plonger dans une humeur et une émotion que l’on ressent sur le moment, c’est amusant d’y réfléchir et de se demander ce que ça signifie pour soi, et avoir la même liberté sur scène et dans les clips. Ces humeurs et ces sentiments font partie de moi. Peu importe le masque que tu portes, tout en dessous, tout au fond, tu continues de le porter. C’est un peu ce que j’ai exploré avec l’EP ALIAS, cette idée que je peux être différents personnages tout en restant moi-même. Je voulais rassembler toutes ces choses à nouveau, me demander, dans cette nouvelle ère, qui devient cette personne quand ils sont réunis ? 

Récemment, j’ai revu Sex and the City et quelqu’un m’a raconté cette théorie selon laquelle tous les personnages sont en fait censés être des aspects de la personnalité de Carrie et qu’elle les incarne à tour de rôle. J’ai trouvé ça très intéressant parce que je suis toujours du genre “Je suis Samantha“, mais il y a aussi des moments où je suis Charlotte ou Miranda. J’essaie vraiment d’explorer ce que cela signifie d’être vulnérable en ce moment. Je pense que j’ai accepté le fait que je monte sur scène et que je suis dans une position publique. Ce n’est pas quelque chose que j’ai toujours cherché. J’ai eu un parcours tellement organique dans la musique mais maintenant, je sens que j’en suis vraiment consciente et j’attends de voir comment ce nouvel environnement m’influence moi et mes envies. Si je suis dans cet espace, je veux pouvoir l’utiliser. 

Évidemment, les gens ont compris que je n’étais pas tout le temps timide, mais il y a un moment – et je pense que ça m’est vraiment venu en travaillant sur Nymph – où j’ai compris que j’avais été timide à l’idée d’être vulnérable et super sensible jusque-là.

Shygirl for NYLON France

Manteau DIESEL / Robe RICK OWENS

Shygirl for NYLON France

C’est en fait quelque chose que l’on ressent avec Nymph, chaque fois que  je l’ai écouté jusqu’à présent, c’était une expérience complètement différente. J’ai l’impression qu’il est tellement layered et complexe, dans le sens où il y a une multitude de sentiments, de vibes et d’humeurs dans cet album… 

Oui, j’adore les sons d’ALIAS et de mes précédents albums et j’ai l’impression qu’il y en a encore dans Nymph, mais ils sont plus subtils. Tout tourne autour de l’idée que je suis enfin à l’aise. J’ai l’impression d’être tout juste arrivée. J’avais déjà l’attention des gens, mais je veux poursuivre la conversation plutôt que de faire la timide. 

Je voulais explorer l’idée d’être sensible. J’écoutais beaucoup Ray of Light de Madonna et beaucoup de chansons de Björk comme “Hunter” et “Venus as a Boy”. Ce sont des femmes fortes et puissantes qui, au top de leur carrière, nous ont donné quelque chose d’un peu plus contemplatif. Dans ma tête, je m’imaginais faire la fête avec elles. Je sais que ce n’est probablement pas ce que les gens attendent de mon premier album. Je me sens à nouveau pleine d’énergie pour écrire, chanter, rapper un peu plus… J’ai fait beaucoup de musique récemment, et j’y ai mis beaucoup d’attention et de passion parce que c’est de ça dont j’ai besoin pour être authentique sur scène. 

Avant de plonger dans la musique, tu as également travaillé dans l’industrie de la mode et dans d’autres domaines artistiques. Penses-tu que ces expériences ont contribué à façonner ta personnalité artistique ? 

Je viens d’un milieu ouvrier pauvre, mes parents travaillaient très dur mais ils ne travaillaient pas dans les industries créatives, donc je n’avais aucune idée de ce que c’était. Puis, une fois que tu entres dans ces industries, tu réalises que tu peux tout faire. Quand on travaille dans la mode, il y a ce truc de dire “J’ai envie de ça alors je vais faire ce qu’il faut pour y arriver”, cette énergie, cette façon d’avancer, ça m’a vraiment ouvert les yeux. J’ai toujours été très motivée et je me suis toujours dit que si je travaillais dur pour quelque chose, j’y arriverais, mais là, c’est à un autre niveau. Devenir adulte dans l’industrie de la mode m’a vraiment aidé à m’intégrer dans la musique. Cela a vraiment contribué à façonner l’arbre des possibles, non seulement pour moi, mais aussi pour l’industrie. Je veux vraiment faire une différence. La mode m’a poussée à croire que je peux faire ce que je veux.

Je me sens très à l’aise pour prendre la parole en faveur des autres et de moi-même et pour faire une différence physiquement. Je pense qu’il y a une responsabilité à avoir en tant qu’artiste. J’ai beaucoup de privilèges. J’ai une plateforme et j’ai de l’influence, les gens veulent quelque chose pour moi, alors je peux en profiter pour défendre d’autres personnes et j’aime ça. Je le dois à mon moi jeune, qui n’aurait jamais pensé se retrouver dans ces cercles. Je vois toujours le potentiel de cette industrie et combien elle va plus loin quand tu fais de la place pour les gens qui sont passionnés, qui ne la prennent pas pour argent comptant. Il y a plein d’endroits qui sont juste remplis d’hommes blancs hétérosexuels, c’est vraiment ça, et il faut le dire, leur soif de pouvoir a fait que l’industrie est ce qu’elle est aujourd’hui. Mais maintenant, il faut en faire plus, il faut injecter du sang neuf. 

Oui ! Nous gagnons tellement à faire venir des gens de différents milieux, de différentes expériences… 

Exactement ! Par exemple, je n’ai pas fait d’études de musique et beaucoup des étapes que j’ai franchies sont dues au fait que je me demande “pourquoi on fait comme ça ?” et “pourquoi pas comme ça ?”. Parce qu’en fait, je ne le sais pas et ces questions ouvrent un dialogue au sein de mon équipe. Il y a tellement de gens dans la grande machine de la musique qui suivent les mêmes traces que la personne d’avant. Je veux ouvrir de nouvelles routes. 

L’art digital est également un élément très présent dans ton univers. Qu’est-ce qui t’a amenée à explorer ce moyen de communication et comment penses-tu qu’il complète ton travail ? 

J’aime bien les choses auxquelles je ne comprends pas grand-chose. Je suis toujours genre “Wow, comment ça marche ?”, “Qu’est-ce qu’on peut faire d’autre ?”. J’aime adapter différentes idées créatives à différents supports, je n’aime pas copier-coller une idée. J’aime réimaginer ce qui sera le mieux pour certains endroits et coller des choses. Le clip de “Coochie (a bedtime story)”, par exemple, c’est un collage de mes souvenirs d’avoir cherché les lieux les plus mignons quand je suis allée à Tokyo, mélangés à mes souvenirs d’avoir regardé des animes, Pokemon pour être exacte, et je me suis dit : “OMG ! Imagine si Coochie était juste cette petite chose mignonne dont tu pourrais parler à tes enfants ?”

On ne m’a jamais raconté d’histoire mignonne sur ce que c’est que d’être lesbienne quand j’étais plus jeune. Il n’y a pas de contes de fées à ce sujet. J’y ai souvent réfléchi. Je savais depuis l’âge de 5 ans que j’aimais tout le monde, j’ai toujours su qu’il n’y aurait pas que des garçons pour moi. Je voulais que la vidéo porte un message positif qui réponde à cet émerveillement enfantin en moi qui n’a jamais été satisfait à cet âge. C’était toujours quelque chose dont je devais avoir honte d’une certaine manière. En tant que femme, nous sommes si souvent représentées comme des objets sexuels, donc je suis conditionnée pour être attirée par ça, et en même temps on me juge parce que j’aime ça ! C’est  vraiment  un  parcours  différent  quand  on  est attiré.e par des personnes du même sexe… Je voulais donc un peu démystifier cela avec “Coochie”. Les femmes ont honte de ce qu’elles sont, de ce qu’elles veulent être, et la honte est une émotion qui ne sert à rien. Tout ce que je peux faire pour l’éliminer, je le ferai. La honte n’apporte rien à personne, on ne peut pas avoir une conversation si quelqu’un a honte.

Shygirl for NYLON France

Manteau TRUSSARDI

C’est intéressant parce qu’on peut sentir dans ta musique et tes visuels qu’il y a un très fort sentiment d’appropriation et de responsabilisation de la sex-positivité, de ta propre sexualité et féminité…

Absolument ! Je voulais que ça aille au-delà du côté “sensationnel” du sexe. Je ne veux pas que les gens écoutent ma musique juste pour être excité.e.s. Avant, la plupart des commentaires sur ma musique disaient “Ce truc est sex-positive”. Quand je regarde certains de mes textes, oui, j’étais tout le temps très sex-positive mais en fait, j’étais surtout désobligeante envers les hommes. J’émulais des comportements toxiques que j’avais reçus moi-même, je testais pour voir comment ils m’allaient. Maintenant, je n’ai pas tout le temps envie de le faire, mais je trouve parfois ça drôle, ça me fait marrer de l’afficher et de montrer aux gens ce à quoi nous sommes habituées.

C’est genre… On s’est habitué à ça, c’est marrant. C’est normal, tu crois ? Il faut se poser la question. Je ne pense pas que tout ce que je fais soit nécessairement sex-positive, mais je pense que les gens le considèrent comme tel parce que c’est moi qui le fais – et je ne sais pas si c’est forcément une bonne chose. 

Il y a aussi cet élément de féminité “divine” et de body positivity dans ton univers qui semble si frais et détonne par rapport au reste de la musique d’aujourd’hui. D’où ça te vient ?

Je pense que je suis encore en train de chercher d’où ça vient. Je suis encore en train d’essayer de comprendre ce que j’attends des relations donc bon… 

J’ai toujours été quelqu’un qui verbalise les choses juste pour les entendre et puis voir si c’est vraiment ce que je ressentais. Et maintenant que je suis un personnage public, je me fais face encore plus souvent. Il y a eu des jours où il était difficile pour moi d’être positive sur le plan corporel, j’ai dû faire face à beaucoup de phobies internes et externes à l’égard du corps gros, et j’ai été obligée d’y faire face parce que j’expose mon image. 

Je ne me sens pas toujours bien, mais je veux toujours créer, raconter l’histoire, j’ai toujours envie de ça ! Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai un rapport plus sain avec mon image et mes émotions. Par exemple, je viens de tourner un clip dans lequel je suis à moitié nue et c’est quelque chose que je n’aurais jamais fait auparavant. J’ai également tourné récemment une campagne de lingerie ! Ces choses que je n’aurais jamais faites il y a un an, quand tout le monde me disait que j’étais si sûre de moi. Je ne l’étais pas en fait et une grande partie de ce que j’écrivais à l’époque visait à envoyer un message, à créer un espace dans lequel je pouvais être sûre de moi et j’ai l’impression que j’y entre enfin. 

Je suis sûre qu’il y a encore du chemin, mais j’ai vraiment l’impression de m’être un peu plus confrontée à moi-même. Beaucoup de gens m’ont fait des commentaires sur mon apparence ou sur ce qu’iels ressentent à propos de mon apparence et sur le fait que cela les a rendu.e.s plus confiant.e.s. Au début, je prenais ça un peu comme un demi-compliment, mais maintenant, je trouve ça agréable. Je suis heureuse de voir que ce que je fais inspire les gens. 

Qu’est-ce qui t’a amenée à développer le son Shygirl que nous entendons aujourd’hui ?   

J’essaye toujours d’être intelligente. J’essaie de faire les choses de manière subtile, maline, j’ai pas envie de faire des trucs trop évidents. Je pense que ça fait partie de mon caractère. J’ai la chance de travailler avec des ami.e.s avec qui ça a toujours matché niveau énergie, des gens qui m’ont laissé de la place pour m’exprimer sans taire leurs critiques, mais des critiques honnêtes qui m’ont permis d’avancer. Comme je n’ai pas de formation musicale, j’ai beaucoup appris avec eux.elles. Le simple fait de me réunir avec ces gens en qui j’ai confiance est génial, je sens que je peux injecter quelque chose de nouveau et montrer qui je suis. 

Mon écriture a tellement changé depuis le premier album, mais ce qui ne change pas, c’est ma perspective. J’ai aussi voulu rendre les choses un peu moins chargées dans la production de ce disque. 

Je le dois à mon moi jeune, qui n’aurait jamais pensé se retrouver dans ces cercles. Je vois toujours le potentiel de cette industrie et combien elle va plus loin quand tu fais de la place pour les gens qui sont passionnés…maintenant, il faut en faire plus, il faut injecter du sang neuf.

Shygirl for NYLON France

Manteau TRUSSARDI / Bagues HUGO KREIT / Collier VITALY / Collier GIANFRANCO FERRÉ

Et pourquoi ça ?  

Je trouve ça confortable quand une chanson est si remplie qu’il n’y a plus qu’un seul espace où je peux me poser. J’ai toujours trouvé un peu difficile d’insérer une idée dans mes mélodies lorsqu’il y avait trop d’espace, et ma solution a été de m’entourer de beaucoup d’éléments de production. Cette fois, je voulais me pousser à trouver la mélodie parfaite. Sur Nymph, j’ai vraiment eu l’intention de me dépasser. Je voulais faire un disque qui puisse être acclamé par la critique. J’aime apprendre et j’aime savoir que j’ai grandi, et je pense que c’était un petit test sur moi-même en mode “Alors à quel point as-tu grandi ?”, à la fois émotionnellement et physiquement dans mon son, comme une capsule temporelle de qui je suis là maintenant, qui je veux être en tant qu’artiste ? Qu’est-ce que j’essaie de dire sur moi ? Qui est Shygirl ?

As-tu une parole, une chanson ou une vibe préférée sur Nymph ? Quelle est la chanson qu’il ne faut absolument pas manquer ? 

“Shlut !” S’il devait y avoir une chanson titre, ce serait “Shlut”. C’est un peu mon manifeste, sur le fait que je suis consciente de qui je suis et comment je fonctionne. Cette chanson signifie beaucoup pour moi.

On te verra bientôt en concert à Paris ! A quoi peut-on s’attendre ? 

Je suis en train de travailler sur la production en ce moment même. Ce que je peux dire pour l’instant, c’est que… j’aime commander l’espace (rire), je n’aime pas trop partager ma scène. J’aime la fumée et les miroirs de théâtre classiques, j’aime être dramatique sur scène et me dire que c’est mon moment. Voilà, tu verras un peu de tout ça ! 

Y a-t-il un message particulier que tu aimerais partager avec tes fans ?    

J’aime les rencontrer en personne et j’adore quand j’ai un peu de temps pour apprendre à les connaître. J’espère simplement qu’ils continueront à être aussi adorables qu’ils l’ont été avec moi jusqu’à présent et que nous continuerons à apprendre à nous connaître ! 

ALLÔ SHYGIRL ? 

Quelle est la chanson que tu préfères chanter sur scène ?

“Firefly” ! 

Le ou les looks préférés que tu as portés jusqu’à ce jour ?

J’adore ce que je portais au Primavera Sound à Barcelone, le Rick Owens orange. Je suis vraiment amoureuse de Rick Owens en ce moment. 

Le secret le mieux caché de Londres ?

Ma maison ! 

Une rencontre de fans qui t’a marquée ? 

Oh mon Dieu. Quand nous étions au Mexique ! Nous étions si loin de chez nous et je n’étais jamais allée au Mexique auparavant, puis j’étais sur scène et il y avait tellement de gens qui scandaient mon nom ! C’était vraiment une première pour moi. Ça m’a fait halluciner !  

Le meilleur cadeau que tu aies jamais reçu ?

Mon ami Oscar [Scheller] m’a offert un énorme livre des pages centrales de Playboy. Il est si lourd, je l’adore. 

Selon toi, qu’est-ce qui fait une playlist parfaite pour une soirée ? 

Dans ma playlist, j’ai toujours essayé de mettre beaucoup de classiques. Des nouveaux et des anciens. Une playlist de fête doit durer toute la nuit. Il doit donc y avoir des morceaux qui te permettent de respirer et de reprendre de l’énergie. 

Shygirl for NYLON France

Manteau TRUSSARDI / Combinaison MARINE SERRE / Bagues HUGO KREIT / Collier VITALY / Collier GIANFRANCO FERRÉ

Quelle est la chanson ou l’album qui ne quitte pas ta playlist en ce moment ?

Il y aura toujours un titre de Madonna, toujours ! De plus, Lolahol, sa fille, fait maintenant de la musique et sa chanson “Lockkey” est produite par Eartheater, donc elle est vraiment touchée par la grâce. J’adore cette chanson. 

Cover Shygirl for NYLON France

Manteau DIESEL / Robe RICK OWENS

Talent : Shygirl

Journaliste : Lucas Dias
Photographe : Samuel Ibram
Assistant Photographe : Mark Griffiths
Directrice Créative : Mischa Notcutt
Styliste : Matthew Josephs chez Mini Title
Assistante Styliste : Natalie Moutrey
Maquilleuse : Luz Giraldo
Coiffeuse : Shy Mason
Set Designer : Ranya El Refaey
Assistant Set Designer : Felix Villiers
Production : YMI Studio
Assistante Production : Kennedy Clark
voir l'article
voir l'article
Musique

Une era nommée Shygirl

Se Connecter

Mot de pass oublié ?

Nouveau mot de passe

S'Inscrire* Champs obligatoir

FermerFermer