Avez-vous observé un engouement particulier sur ces sujets et vos contenus depuis le confinement provoqué par la pandémie de Covid ?
R : Tout à fait. J’ai pris 20 000 followers en trois mois donc c’est assez fou. On sentait que tout le monde voulait faire des choses de ses mains, c’était très cool. Maintenant, quand je croise des filles dans la rue, elles me disent qu’elles vont arrêter la fast fashion grâce à moi. Et là, je me dis que c’est trop bien qu’on serve à ça.
Pendant des années, coudre ou acheter des vêtements déjà portés était vu comme ringard. Quel regard portez-vous sur ce succès récent auprès des plus jeunes générations ?
T : Il y a de plus en plus de gens qui comprennent que c’est bien, qui ne sont plus dégoûtés par les vêtements de seconde main. On essaie juste de dire qu’un vêtement, ça se lave et que surtout, il y en a des tonnes et des tonnes qui existent déjà ! Tout revient à la mode. Tu peux par exemple trouver des trucs hyper cool des années 2000 sur Vinted.
R : C’est vrai, le fait que la mode tourne et que tous les vingt ans, certaines pièces redeviennent cool, ça aide. On le voit avec les grandes marques de luxe qui sortent leurs rééditions : tu peux juste acheter la pièce en version vintage et le tour est joué. Tout est du marketing : on a appris aux gens que c’était dégueulasse de s’habiller en seconde main comme c’était essentiel d’avoir la dernière pièce de fast fashion à la mode. Nous, on va faire le même travail, mais à l’envers.
T : Il faut essayer de rendre la mode écoresponsable sexy.