La chanteuse, actrice et activiste irlandaise Sinéad O’Connor, l’une des voix les plus marquantes du rock et figure anticonformiste de la pop culture, s’est éteinte mercredi 26 juillet. “Nothing compares to you”, comme elle le chantait famously. Si tu ne connais pas Sinéad O’Connor, voici quelques facts sur sa carrière de rock star parsemée d’embûches et de revendications.

Elle a déchiré la photo du pape à la télé

En 1992, elle déchire une photo du pape lors de l’émission Saturday Night Live pour protester contre les violences et abus sexuels des enfants dans l’Église catholique. La chanteuse irlandaise, un des pays les plus cathos du monde, fait scandale et reçoit des menaces de mort.

Elle a refusé un Grammy

La chanteuse, nommée huit fois aux Grammy tout au long de sa carrière, a refusé le Grammy du Best Alternative Album en 1991. Insistant sur le côté trop commercial de la cérémonie, elle a écrit une lettre pour expliquer qu’elle ne voulait pas participer aux “false and destructive materialistic values” de l’industrie. 

Elle s’est rasé la tête (plusieurs fois)

Elle se serait rasé le crâne une première fois en signe de protestation envers sa mère qui détestait les cheveux roux de sa sœur, et qui parlait de Sinéad comme de “the pretty daughter”. Par la suite, elle a expliqué qu’elle se sentait plus safe avec les cheveux courts, qu’elle ne voulait “ni être violée ni être jolie”. C’était aussi une façon de protester contre les attentes sur son image de la part des labels : après son premier album, elle serait immédiatement partie se raser les cheveux au coiffeur le plus proche. 

C’était une touche-à-tout 

Après la sortie de son premier album The Lion and The Cobra en 1987, Sinéad a produit et enregistré neuf autres albums jusqu’à sa mort. Tous n’eurent pas le même succès que ses deux premiers, mais avec un album reggae, et d’autres plutôt pop et électroniques, ils restent la preuve du talent et de la versatilité indéniable de la chanteuse.

C’était une girl boss

Son dernier album, sorti en 2014, s’intitulait I’m Not Bossy, I’m the Boss. Car Sinéad était aussi une femme engagée. Malgré le rejet de l’étiquette féministe, elle rappelle que les femmes ayant de l’autorité ne sont pas bossy, mais des boss tout simplement.