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Coelho : “Si je n’étais pas rappeur, je ne ferais absolument rien”

Des origines de sa passion pour le rap avec 50 Cent à son envie de devenir un artiste populaire : entretien avec le rappeur nantais finaliste de la deuxième saison de “Nouvelle École”.

Révélé dans l’émission de Netflix Nouvelle École, Coelho se dévoile dans son nouvel album LE SOLEIL NE S’ÉTEINT JAMAIS qu’il performera cette année dans une tournée qui passera très certainement près de chez toi ! Comment il est tombé amoureux du rap, sa passion pour le cinéma, son bilan après Nouvelle École, son ultimate goal : l’artiste te dit tout !

Beaucoup de gens se posent la question : pourquoi avoir choisi Coelho comme nom d’artiste ?

Pour plein de raisons. Déjà, je voulais un nom de famille. J’ai un nom de famille qui est très connu, que je ne divulguerai pas mais qu’on peut trouver sur Internet. Je voulais un nom qui n’appartienne à aucun style de musique. Et il n’y a aucun blaze qui vieillit mieux qu’un nom de famille. En plus de ça, il y a l’auteur Paulo Coelho, qui parle beaucoup de l’espoir, d’estime de soi, de réalisation de soi… Ce sont des sujets qui me parlent. Je sais que j’essaie de véhiculer ça aussi dans ma musique. Et je me suis permis de prendre ce nom-là parce que des gens de ma famille se nomment comme ça. Sinon, j’aurais trouvé ça un peu bizarre, un peu aléatoire. 

On t’a connu grâce à Nouvelle École : qu’est-ce qui t’a poussé à participer à l’émission ?

Ce qui m’a poussé à participer, c’est évidemment la reconnaissance que j’ai pu en tirer, la visibilité, atteindre le cœur des gens… C’est tout ça.

Selon toi, est-ce que tu aurais encore plus percé en gagnant cette émission ?

C’est compliqué à savoir parce que ça ne s’est pas passé, tu vois. Donc on ne saura jamais. Mais en tout cas, ça se passe très bien. Je n’ai aucun regret. Après, peut-être que la position m’aurait aidé à ce que ça aille plus loin. Je n’en sais rien. Je ne me pose même pas la question.

Aujourd’hui, tu es toujours en contact avec d’autres candidats ?

On est grave en contact. L’autre jour, j’ai fait la Maroquinerie, j’ai invité Elso, WarEnd, Slkrack… Il y avait plein d’invités, on parle encore, on se charrie encore. On a même un groupe WhatsApp avec tout le monde. On est donc totalement en contact.

Est-ce que cette émission t’a apporté ce que tu souhaitais ?

Ça m’a apporté exactement ce que j’attendais parce qu’on a atteint les stades que j’imaginais. Mes chiffres ont augmenté un peu partout, on remplit des salles, donc c’est très bien.

Tu viens de sortir ton album : pourquoi avoir choisi ce titre, LE SOLEIL NE S’ÉTEINT JAMAIS, et en quoi ça décrit le mood de l’album ?

Le titre représente surtout la période auquel je le sors, parce que c’est un moment où le soleil nous éclaire enfin, où la lumière nous éclaire enfin. Et même quand elle ne nous éclairait pas, j’y ai toujours cru, donc c’est pour dire qu’il faut toujours y croire et continuer. Même si on est dans l’ombre, un jour, on sera éclairé. 

Je sais que tu es passionné de basket, de cinéma, de mode : est-ce que ces univers liés à la pop culture t’inspirent dans ton art ?

Pas forcément que pour la création de son. Le cinéma pour les clips, ça donne des références. Par exemple, dans le le clip de “PARAPLUIE”, on a mis des yeux sur un parapluie, en référence au film coréen Everything Everywhere All at Once, où le mari met un peu des yeux partout. Il y a même la scène avec les deux rochers qui se parlent où ils ont des yeux un peu animés de la même manière. Tout m’inspire franchement, même des façons de filmer comme dans Mr. Robot. Après, le basket ou la mode, ça fait partie de la culture dans laquelle j’ai grandi, le hip-hop, le rap, tout ça. C’est un ensemble, même les films type Sexy Dance… Tout ça, c’est la même chose pour moi. J’ai grandi là-dedans, j’ai continué à aimer ça même avec l’âge.

Quel est le film qui t’inspire le plus ?

C’est terrible parce que moi, les films auxquels je reviens le plus, ce sont les films un peu légers ou des comédies comme OSS. Donc ce n’est pas ça qui m’inspire forcément. Après, j’aime trop Pixar donc je pourrais te citer WALL-E, c’est un de mes films préférés de Pixar, mais c’est pas super inspirant, c’est plus triste, même s’ils arrivent toujours à raconter une belle histoire. Ou Ratatouille. J’aime bien, ça donne toujours envie de rêver.

Maintenant que tu as percé, quel regard portes-tu sur ton parcours ?

En vrai, j’en suis content, parce que plus le chemin est long, plus la victoire est belle, comme on dit. Et je sais que, plus jeune, je n’aurais pas été forcément prêt pour ce qui se passe maintenant. Si j’avais fait l’émission à 21 ans, je n’aurais pas eu le parcours que j’ai fait à 27 ans, et je n’aurais pas vécu l’exposition de la même manière parce que tu n’as pas la même assurance, pas le même recul sur toi. Ça devait arriver à ce moment-là de ma vie. Là, je m’estime prêt, professionnellement comme mentalement.

Quels sont tes projets ?

On va attendre de voir comment ce projet évolue. Que ce soit “AMF”, “PARAPLUIE”, on a déjà fait pas mal de clips sur ce disque-là. On a surtout une tournée dans toute la France à partir de septembre donc déjà, prenez vos places, il faut que vous veniez. C’est vraiment une dinguerie. Les gens qui sont venus à la Maroquinerie le savent et j’ai aussi fait une release party à Nantes qui s’est super bien passée. C’est ça le vrai projet : remplir des salles dans toute la France, rencontrer mon public et après je vais, j’espère, enchaîner sur un vrai album pour le coup plus conceptuel, plus poussé – sûrement un jour sans fin pour boucler la boucle de ma trilogie, on va dire.

Quel.le artiste t’a donné envie de faire du rap ?

Il y a trop d’artistes qui m’ont convaincu de faire de la musique. Mais le premier qui m’a vraiment matrixé, c’est 50 Cent. Je devais être en primaire, c’est sûrement mon grand frère qui m’a fait écouter ça. Il y a eu aussi La Fouine, Rohff, Booba, Sexion d’Assaut, tous les gars de L’Entourage. J’écoute du rap depuis que je suis tout petit. 50 Cent m’a matrixé et après, c’était trop tard, j’étais foutu.

T’as un rappeur ou une rappeuse préféré.e ?

Il y a quelqu’un que j’écoute toute l’année, c’est Drake – il n’y a pas trop de surprise là-dessus. Après, je n’ai pas d’artistes favoris. J’ai des gens que je réécoute souvent comme Frank Ocean. En ce moment, je me remets pas mal Solange, parce que ça fait longtemps qu’elle n’est pas revenue et qu’elle commence à me manquer un peu.

Quelle est la meilleure punchline que tu as écrite ?

Franchement, c’est même pas une punchline super marquante, mais plutôt quelque chose qui résume très bien ma vie : “Chaque fois que mon réveil sonne, il me reste un jour de moins.” C’est dans le morceau Un Jour de moins. C’est une phrase qui me reste parce que ça résumait bien une bonne partie de ma vie quand je l’ai écrite et je sais que résonne encore en moi.

Ta pire et ta meilleure expérience sur scène ?

Ma pire expérience, ça s’est passé dans ma ville, Nantes, pour les Rendez-vous Hip-Hop. C’était dans le château des ducs de Bretagne, il y avait des scènes trop cool et moi, on m’a mis sur une scène qui n’était même pas une scène, clairement. J’étais sur de la pelouse avec une enceinte, un casse-pipe de ouf. C’était vraiment nul.

Et ma meilleure expérience, c’était la Maroquinerie, c’était un moment magique. On a enfin pu avoir un concert sold out avec que notre nom. Les gens chantaient tous les titres. Ils étaient super contents d’être là, nous aussi. On a pu enfin célébrer toutes ces années de charbon, quoi.

C’est quoi la dernière musique que t’as écoutée ?

Le dernier son que j’ai écouté, c’était dans la voiture. Le dernier titre de PARTYNEXTDOOR, “R e s e n t m e n t”. 

Quel est le son que tu kiffes le plus sous-côté selon toi ?

C’est un son de Drake encore une fois, je suis désolé, qui est tombé sur mon TikTok. En fait il y a Beyoncé qui dit juste deux trois mots dans le son “Can I” de Drake, je suis totalement passé à côté. Je le trouve super chaud, c’est sur l’album Care Package.

Si tu n’étais pas artiste, tu ferais quoi dans la vie ?

Je ne ferais absolument rien si je n’étais pas rappeur. C’est pour ça que je le suis d’ailleurs.

C’est quoi ton ultimate goal en tant qu’artiste ?

Mon ultime goal, c’est de faire un album classique, ou au moins avoir un méga-tube. Moi, j’ai pour envie d’être super populaire. L’underground, ça ne me fait pas kiffer, j’ai déjà passé beaucoup de temps dans l’ombre, donc mon but, c’est de remplir les plus grandes salles de France et d’avoir des chansons fédératrices.

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