Peux-tu me parler de ton parcours avant de lancer ta marque de beauté ?
Tout ce que j’ai acquis au cours de mon enfance, de mon adolescence, puis le mannequinat plus tard ainsi que la danse m’ont donné l’envie, mais j’avais une sorte d’instinct pour créer des produits. Je ne sais pas comment mieux l’expliquer. A l’adolescence, je dansais. Enfant, j’ai commencé à peindre très, très tôt, et j’allais rendre visite à ma mère chimiste dans son laboratoire. et puis j’ai commencé à être mannequin. Je me maquillais toute seule pour les défilés, parce que dans les années 90, les mannequins se maquillaient elles-mêmes. C’était d’ailleurs l’un de mes moments préférés. Je maquillais d’autres mannequins aussi parce que j’aimais tellement ça. J’ai aussi commencé la photographie à l’école… Bref, il y a tellement de choses qui m’ont donné les bases pour créer ma marque.
Quand j’ai commencé à enseigner le maquillage, je trouvais qu’il manquait des produits sur le marché auquel je me destinais. J’ai commencé à faire une liste que je gardais toujours avec moi avant qu’on ait des smartphones. J’avais des agendas où je prenais des notes. Chaque année, je réécrivais et copiais cette liste. Elle s’allongeait chaque année. C’est devenu une longue liste et un jour, j’ai décidé d’aller au laboratoire pour essayer de fabriquer des produits et ça a marché !
Quelles étaient tes icônes beauté quand tu étais adolescente ?
J’adorais les chanteur.se.s new wave des années 80 : un mélange de punk et pop. J’adorais les make-up artistiques de Siouxsie And The Banshees, The Cure et Nina Hagen en Allemagne, elle était dingue. David Bowie était un peu plus l’idole de mes parents, mais son approche artistique du maquillage était captivante.
Comment tu te maquillais adolescente ? Avais-tu un beauty look signature ?
Pas vraiment, car très vite, j’ai commencé à être mannequin. Donc quand tu es mannequin au quotidien, tu ne portes pas vraiment de maquillage parce que tu es maquillé.e au travail tout le temps. Ma signature en matière de maquillage s’est développée un peu plus tard, pendant que j’étais mannequin je pense. C’est resté jusqu’aujourd’hui, plus ou moins la même chose, genre des yeux de chat. J’ai toujours aimé ça, le regard charbonneux…
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