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Mode, réseaux sociaux et pixels : Andréa Albrizio, la créativité à l’ère du virtuel

Adobe et NYLON s'allient à des créateurs visionnaires qui repoussent les limites de la créativité. Entre mode, création de contenu, art digital, ces talents réinventent leur discipline grâce à des technologies qui donnent vie à leurs idées les plus audacieuses.

Photographie : Rubis Jacobson

Andréa n’a pas suivi le chemin tracé pour devenir designer. Passionné de science et de mathématiques, il s’est immergé dans le monde de la mode, d’abord par esprit de contradiction, puis pour repousser les limites de la créativité. À 17 ans, sans formation artistique, il intègre l’IFM grâce à un portfolio auto-produit, mêlant technique et imagination brute. Aujourd’hui, grâce à aux applications Adobe, et fort d’une communauté solide sur les réseaux sociaux, le créateur redéfinit les codes de la mode à coup de pixels et de virtuel, qui lui permettent d’ouvrir de nouvelles dimensions pour son art – et plus encore.

Hello Andréa, j’ai cru comprendre que tu t’étais lancé sur un coup de tête. Comment en es-tu arrivé à la mode, alors que ce n’était pas du tout ton domaine à la base ?

J’étais plutôt passionné par les sciences, les maths. À 17 ans, après avoir bousculé mes parents, j’ai décidé de tout envoyer valser et de me lancer dans la mode. Je ne savais rien, je n’avais jamais touché à un pinceau ou à une machine à coudre, mais je voulais juste me prouver que je pouvais réussir. En cherchant des écoles à Paris, je suis tombé sur l’IFM et, contre toute attente, j’ai été accepté dans toutes les écoles que je voulais. C’était un pari risqué, mais ça a payé.

Tu n’avais donc aucune référence dans la mode ?

Non, et c’était justement ça qui m’a permis de ne pas être influencé. Je ne voulais pas suivre un chemin tracé, je voulais vraiment marquer une rupture. Au début, j’ai tout fait à l’instinct. Pas de couture parfaite, pas de dessins raffinés, mais une vision brute et pure. C’était comme un cri visuel pour signifier : « je peux aussi créer, mais à ma manière ».

Et comment as-tu commencé à intégrer la réalité virtuelle dans ta démarche créative ?

Au départ, ce n’était pas vraiment une démarche artistique. C’était plus un choix stratégique. Je me suis mis à creuser l’idée de la mode digitale et de la réalité augmentée. Les possibilités semblaient infinies. J’ai vu une occasion de fusionner la mode traditionnelle avec le virtuel. J’imaginais des vêtements qui ne se contentent pas de se porter, mais qui prennent vie, qui interagissent, qui s’ouvrent sur un autre monde. J’ai compris qu’on pouvait réinventer le vêtement pour qu’il devienne un objet de désir encore plus puissant en y ajoutant une dimension immersive. C’est là que Arntreal a pris forme.

Ta marque Arntreal est devenue un terrain d’expérimentation. Quel rôle joue la réalité augmentée dans ce processus ?

C’est simple : je ne voulais pas juste répliquer un vêtement en version numérique. Je voulais créer une expérience. L’idée de la réalité augmentée n’était pas seulement d’ajouter une couche virtuelle sur un objet, mais d’enrichir l’expérience utilisateur, de créer quelque chose

d’impossible à toucher dans la réalité. Par exemple, je crée des looks qui, une fois en réalité augmentée, deviennent plus grands que nature, mais aussi des ailes qui surgissent, des motifs … Le virtuel devient un complément, une sorte d’extension magique du réel. Ce n’est pas seulement un vêtement, c’est un portail vers une autre réalité. Le virtuel complète et magnifie nos hoodies.

Adobe a été un partenaire clé dans ce processus, quel rôle joue les applications du Creative Cloud dans ta création ?

Adobe, c’est ma boîte à outils ultime. C’est ce qui me permet de faire le lien entre mes idées et la réalité. Quand je commence un projet, je m’appuie sur Illustrator pour dessiner rapidement les concepts, puis je passe à Photoshop pour créer des collages, peaufiner les visuels. Et ça va au-delà du dessin pur, c’est une question de fluidité. Quand je travaille avec mon équipe, on se partage des fichiers, des éléments, tout est bien pensé. Les outils comme After Effects et Premiere Pro me permettent de donner vie à mes idées visuelles avec des vidéos percutantes. Sans Adobe, je serais limité, et avec tout ce qu’ils proposent, j’ai une liberté totale pour transformer une simple idée en réalité.

Quels outils du Creative Cloud Adobe utilises-tu le plus et pourquoi ?

Illustrator est mon terrain de jeu pour les premières esquisses. J’aime sa simplicité pour faire des dessins rapides, mais très clairs. Ensuite, Photoshop entre en scène pour le travail de retouche. Quand il s’agit de créer des rendus 3D ou de manipuler des textures, il n’y a rien de mieux. Mais ce qui change vraiment la donne, c’est la fonctionnalité de sélection d’éléments dans Photoshop. Avec cette technologie, je peux isoler un détail, le modifier instantanément, l’ajuster. Ça rend le processus beaucoup plus rapide. Mon équipe aussi se sert de toutes les fonctionnalités du Creative Cloud on est complémentaire.

Quelle est ta vision pour l’avenir de la mode et de Arntreal ?

L’avenir de la mode, pour moi, réside dans la fusion de l’élément physique et du virtuel. Les jeunes ne consomment plus la mode comme avant. Aujourd’hui, un vêtement n’est pas seulement un produit, c’est un outil d’expression. Il doit pouvoir évoluer, être interactif, et surtout être connecté à un univers plus vaste. C’est là que le virtuel, la gamification et la réalité augmentée prennent tout leur sens. J’aimerais que Arntreal devienne un pionnier dans ce domaine, en transformant chaque vêtement en un objet vivant, interactif et connecté. L’idée est d’instaurer une relation de longue durée entre la marque et ses consommateurs, où chaque vêtement devient une porte vers cet univers parallèle que je crée. Et surtout de rester le plus proche de ma communauté, c’est grâce à eux que j’en suis ici.

Et tu penses que tout cela serait possible sans les outils comme Adobe ? Franchement, non. Grâce à Adobe, je peux aller au-delà des simples croquis et donner vie à des concepts qui, autrement, resteraient des idées abstraites. Leurs applications sont un véritable écosystème qui me permet de créer, de collaborer, et d’aller toujours plus loin dans mes projets …

3 mots pour décrire ton univers ?

Streetwear – Communauté- Gamification

3 mots pour décrire Adobe

Praticité- Rapidité- Qualité

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