Les 10 best moments à ne pas oublier des défilés homme à Paris
C'est officiellement la fin de cette saison de la mode masculine, et NYLON t’a concocté un récap spécial des moments forts des défilés Printemps/Été 2025 à Paris.
C'est officiellement la fin de cette saison de la mode masculine, et NYLON t’a concocté un récap spécial des moments forts des défilés Printemps/Été 2025 à Paris.
Entre l’adieu émouvant d’un créateur iconique et les débuts d’un rappeur célèbre, la saison Printemps/Été 2025 de la mode masculine à Paris a été pleine de surprises et de moments inoubliables qui laisseront sûrement leur empreinte dans l’histoire de la mode. Si tu as manqué quelque chose, pas de panique, NYLON t’a concocté un récap spécial des moments forts à ne surtout pas oublier de ce marathon de la mode masculine. Profite bien !
S’il y a une personne qui mérite vraiment tous les éloges qu’elle reçoit dans cette industrie, c’est bien Dries Van Noten. Tout chez lui et dans sa mode émeut les fashion aficionados : sa délicatesse, sa poésie, son sens de la narration et du détail, la qualité incomparable de ses vêtements qui défient les tendances et sont faits pour durer, mais surtout, sa gentillesse. Dans une industrie souvent impitoyable qui pousse les créateurs à l’épuisement, il a transformé sa vulnérabilité en une force tranquille et durable en maintenant son indépendance et en devenant l’une des références les plus importantes de la mode des dernières décennies, tout en restant fidèle à lui-même avec une profonde humilité.
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Cette collection de Dries Van Noten, la 150e en 38 ans, était une réflexion sur l’élégance contemporaine, mélangeant forme et fluidité. Le défilé présentait des silhouettes longilignes et doucement structurées dans des costumes et manteaux à simple et double boutonnage. Les hauts et pantalons en organza flottaient en volumes transparents, tandis que les pantalons taille haute et les variations cargo accentuaient la taille. Fidèle à lui-même, Dries Van Noten a pris sa révérence avec une simplicité absolue — même après son 129e et dernier défilé (!) — nous laissant avec des mots qui résonnent : “Ce soir est beaucoup de choses, mais ce n’est pas un grand finale. Je pense à la manière dont Marcello Mastroianni a parlé un jour d’une paradoxale « Nostalgia del futuro », au-delà des paradis perdus imaginés par Proust, et à la façon dont nous continuons à poursuivre nos rêves en sachant qu’à un moment donné, nous pourrons se souvenir d’eux avec amour. J’aime mon travail, j’aime faire des défilés de mode et partager la mode avec les gens. Créer, c’est laisser quelque chose qui perdure. Mon sentiment de ce moment est qu’il n’est pas seulement le mien, mais le nôtre, toujours.” (ET)
La collection homme Printemps/Été 2025 de Louis Vuitton par Pharrell Williams est une ode magistrale à l’humanité et à l’unité, incarnant l’esprit des prochains Jeux Olympiques. Présentée au siège de l’UNESCO à Paris, le défilé intitulé “Le monde est à vous” était une célébration du potentiel unificateur de la mode et du sport. Parmi les invités, des célébrités comme Colman Domingo et Jackson Wang ont assisté à un spectacle où les mannequins défilaient autour d’un orbe sur une pelouse ornée du motif emblématique à damier de Louis Vuitton, au milieu d’une mer de drapeaux nationaux.
La collection, ancrée dans des tons sobres nuancés avec des éclats de couleurs primaires, mettait en avant un artisanat sophistiqué avec des silhouettes allant des vestes sur mesure et bombers aux combinaisons de vol et tricots à col camionneur, reflétant les codes archétypaux de l’aviation. Pharrell a habilement mêlé des éléments stylistiques de diplomate, d’explorateur et de dandy, présentant des vestes en fourrure luxueuses, des manteaux brodés de cristaux et des ensembles pyjamas ornés de perles, sans oublier le clin d’œil au sport avec des articles inspirés du football et des accessoires comme des sacs en forme de ballons de football.
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La collaboration avec le collectif culturel Air Afrique a ajouté de la profondeur aux vestiaire homme de cette saison Printemps/Été 2025, avec un film en prélude mettant en scène des enfants en tant que délégués des Nations Unies. De manière générale, la collection soulignait l’éthos de Louis Vuitton en matière d’élégance, de voyage et de connexion humaine, laissant une impression durable d’harmonie et de sophistication artisanale, tandis que la bande sonore du défilé, comprenant une composition originale de Pharrell nommée “Triumphus Cosmos”, donnait le ton triomphal de cette nouvelle collection. (ET)
Intitulée MAGMA 76, la collection homme présentée par Vincent Frédéric-Colombo pour la saison Printemps/Été 2025 de sa marque C.R.E.O.L.E a marqué les esprits pour son caractère profondément authentique et sa narration engagée. Cette collection s’inspire de l’éruption volcanique de 1976 en Guadeloupe, un événement, surnommé “le magma” qui a forcé 73 000 personnes à fuir leur foyer, créant un exode sans précédent qui a bouleversé l’archipel et laissé une empreinte indélébile sur ses habitants, dont les parents du designer. Ce thème sert ainsi de toile de fond à cette collection pour Vincent Frédéric-Colombo, qui a grandi à Saint-Claude, au pied du volcan, et qui à travers sa collection a souhaité tisser des liens personnels et historiques avec cette catastrophe naturelle, narrant ainsi des symboles de survie et de résilience face à l’adversité.
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Le défilé est ainsi imprégné de symbolisme : Les vêtements racontent une histoire de résistance et d’endurance, tout en honorant l’héritage créole et en défiant les stéréotypes. Les looks de la collection intègrent notamment des vêtements de travail utilitaires aux silhouettes surdimensionnées, rappelant les uniformes de ceux qui ont dû quitter leur domicile en hâte. Ces pièces sont à la fois fonctionnelles et esthétiques, incarnant l’esprit de résilience qui a marqué cet exode. Les matériaux robustes et les coupes larges offrent une protection symbolique contre les dangers environnants, tout en restant élégants et edgy. Le créateur enrichit cette collection avec de la broderie anglaise, apportant une touche de délicatesse à des silhouettes autrement utilitaires. “La résilience ouvre parfois des chemins, surtout dans les moments les plus chaotiques. MAGMA 76 met en lumière un épisode sombre et méconnu de l’histoire de l’archipel de la Guadeloupe”, explique Vincent Frédéric-Colombo. Ainsi, il a réussi à créer une collection profondément ancrée dans l’histoire tout en étant résolument tournée vers l’avenir. En mêlant des éléments utilitaires, des détails délicats et un symbolisme puissant, il offre une vision unique et émouvante de la mode contemporaine. (ET)
On sait que c’est la Fashion Week de Paris lorsqu’une superstar mondiale décide de créer la surprise avec un défilé impromptu et de lancer une toute nouvelle marque sur le marché. Cette saison, c’était au tour d’A$AP Rocky. Vendredi soir, coïncidant avec la Fête de la Musique — coïncidence ou non — l’artiste américain a pris possession de l’Hôtel de Maisons, autrefois propriété de nul autre que Karl Lagerfeld, pour présenter son défilé American Sabotage et dévoiler la toute première collection de son agence créative, AWGE.
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L’atmosphère était à la subversion totale du système de la mode. Les invités, parmi lesquels des figures emblématiques de la musique comme Hamza, Maluma et bien sûr, Rihanna, étaient accueillis par des voitures de sport luxueuses et une armée de mannequins brandissant des drapeaux de protestation, des affiches et des gâteaux ornés de messages anti-système critiquant le traitement des Noirs en Amérique et le capitalisme. Dès le début du défilé, l’événement s’est transformé en une fête de quartier animée ; une musique assourdissante envahissait chaque pièce de l’hôtel particulier, et les mannequins déambulaient dans les couloirs dans des tenues mêlant le style corporatif américain à des touches streetwear élégantes et acérées, caractéristiques du style personnel d’A$AP Rocky.
Bien que la fusion du streetwear, du rap et du luxe n’a rien de nouveau, le défilé a clairement positionné AWGE comme une marque à surveiller de près.. Non seulement parce que tout ce que touchent Rocky et Riri semble se transformer en or, mais aussi parce que l’artiste a une fois de plus démontré son point de vue unique et une sensibilité à la mode inégalée. (LD)
Ne te laisse pas désenchanter par le nom de marque, car son cool factor est énorme ! Fondée par Maxime Schwab et Dany Dos Santos, ces dernières années, Drôle de Monsieur s’est rapidement imposée comme la marque indépendante de menswear à suivre, mêlant tailoring et influences des contre-cultures urbaines pour créer des collections ultra-désirables et accessibles. Pour sa collection Printemps/Été 2025, la marque s’inspire des photographies intemporelles de Slim Aarons, capturant l’essence des country clubs où l’élite mondaine côtoyait les esprits rebelles.
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En hommage aux codes et à cette époque, la collection se révèle comme un collage vibrant, mélangeant les univers avec audace et délicatesse. Les premières pièces maintiennent la continuité de l’inspiration de la collection, avec des vestes sahariennes en daim, des imprimés des années 90, des cravates, du denim, et des vestes de survêtement évoquant Les Soprano. La tresse, fil rouge ornemental, se retrouve sur des vestes de survêtement et en accessoires de cuir. Le layering définit l’uniforme avec des silhouettes marquantes comme un complet-gilet effet croco sur une chemise rayée loose et une cravate ornementée, digne de Tupac Shakur. La collection glisse ensuite vers une énergie plus sportive, avec des tenues leisure wear post-polo ou golf, tels un ensemble short en jersey et doudoune sans manches, ou un uniforme chemise-short à la Pavarotti. Pour le soir, des costumes en tweed et des peignoirs de soie avec des mocassins en cuir à bride tressée instaurent une ambiance chic et feutrée. Ainsi, Drôle de Monsieur continue d’explorer les résonances entre opulence élégante et contre-cultures urbaines, créant une poésie vestimentaire qui mérite notre attention. (ET)
Loewe par Jonathan Anderson, c’est un monde où les apparences sont souvent trompeuses, mais d’une manière délicieusement fascinante. Ici, un vêtement ne se contente pas de couvrir le corps humain, il transcende sa fonction pour devenir une véritable œuvre d’art, presque une sculpture. Pour sa collection Printemps/Été 2025, Anderson a poursuivi son exploration intellectuelle d’une création vestimentaire à la fois référentielle et surréaliste, tout en restant incroyablement portable.
Intitulée “Un Acte Radical de Retenue”, cette collection s’inspire des œuvres d’artistes comme Paul Thek, Susan Sontag et Charles Rennie Mackintosh, avec lesquels Anderson ressent une profonde connexion personnelle. Cette alchimie artistique se traduit par des pièces d’artisanat exquises : des jeans métalliques peints à la main, des polos brodés de plumes et des accessoires pour cheveux élaborés avec soin.
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Les constructions sculpturales de la collection évoquent une poésie visuelle : des pantalons XXL en tricot qui semblent vivre leur propre vie, des tops en cuir moulé arborant un logo géant, des débardeurs en acier argenté et doré, et ces pantalons oversize moulés à l’envers, véritable point d’orgue du défilé. Ces pièces uniques marqueront sans aucun doute le vestiaire masculin de l’été prochain de leur empreinte artistique et intemporelle. (LD)
La collection Printemps/Été 2025 pour homme d’Hermès, imaginée par Véronique Nichanian, est une véritable ode poétique à la vie en bord de mer. Présentée avec des projections de reflets d’eau en arrière-plan, Nichanian nous transporte au bord de la Méditerranée avec une palette de pastels doux – lilas poudré, rose bébé et sable – transformés en vêtements fluides parfaits pour une promenade tranquille sur la promenade ou une aventure à cheval sur la plage. Ces créations dégagent un charme onirique, reflétant l’intention de la designer d’insuffler légèreté et douceur dans le monde de la mode actuelle.
Plus loin dans la collection, on découvre des vestes amples au coloris lilas poudré, des trenchs courts en teintes sable et des chemises en coton ornées de délicates cravates, offrant une esthétique raffinée mais décontractée. Les pastels se fondent progressivement en tons plus profonds de marine, gris, camel et chocolat, ajoutant de la profondeur et de la structure au vestiaire pour homme. Des tricots côtelés avec des motifs abstraits et des blazers légers aux détails sportifs au col injectent une touche contemporaine à ce thème classique de bord de mer. L’influence de la nature s’étend aux imprimés et broderies qui rehaussent la collection. Des fleurs sauvages blanches brodées sur des vestes grises et des chemises bleu poudré apportent une touche de beauté organique, tandis que des motifs de boucles et de ceintures inspirés du monde équestre tourbillonnent sur des tops en soie, ajoutant une note fantaisiste. Les accessoires jouent un rôle clé dans cette collection, ajoutant couleur, texture et éclat. Les ceintures à anneau en D sans logo, tressées et rayées de couleurs vives rappelant les tentes de plage rétro, apportent un clin d’œil nautique subtil. Les casquettes de docker marine confèrent une allure décontractée et joyeuse, tandis que des bracelets en argent empilés et des vestes et manteaux parsemés de feuilles d’argent introduisent une touche artistique et tranchante à la collection dominée par les pastels doux.
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La qualité transformative des créations de Nichanian permet aux vêtements d’évoluer sans effort du jour à la nuit. Chaque pièce invite à découvrir le plaisir de s’habiller, révélant des détails complexes et des effets visuels intrigants à chaque ajustement. La collection capture ainsi l’essence d’une nuit sur la plage, où la journée se fond délicatement dans la soirée, incarnant un sentiment éternel de liberté et de spontanéité, mettant ainsi en lumière non seulement la beauté d’une mode douce et poétique, mais aussi la joie de la transformation et l’attrait intemporel de la mer. (ET)
La présence des designers qui font la pluie et le beau temps sur la scène de la mode britannique à Paris n’a rien d’inédit, mais cette saison, Bianca Saunders, Kiko Kostadinov et Grace Wales Bonner ont marqué les esprits par une synergie évidente entre leurs collections, faisant de leurs défilés des moments phares de la Fashion Week parisienne. Bianca Saunders et Grace Wales Bonner, deux des rares femmes à créer des collections de mode masculine, ont puisé dans leurs racines pour leurs collections Printemps-Été 2025.
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Bianca Saunders a exploré ses origines jamaïcaines sous divers angles, notamment à travers l’œil d’un.e touriste, s’inspirant des photographies des années 1940 de l’Américain Bradley Smith, qui ont servi de fil conducteur à sa collection. De son côté, Grace Wales Bonner a revisité son héritage afro-caribéen, s’inspirant du travail de l’artiste trinidadienne Althea McNish et de la vie nocturne en bord de mer. Sa collection a subtilement mêlé éléments nautiques, détails en crochet et confection raffinée, évoquant une existence idyllique au bord de la plage.
Kiko Kostadinov, quant à lui, a mis en avant son expertise en design utilitaire pour sa collection masculine. Ses créations se distinguaient par des motifs géométriques enveloppant le corps, aboutissant à des silhouettes saisissantes et singulières qui sont devenues sa signature au fur et à mesure des collections. De plus, sa collaboration avec Asics a abouti à des versions actualisées de ses baskets emblématiques, en parfaite harmonie avec l’esthétique tranchante, audacieuse et pratique de la collection. (LD)
Depuis sa première saison en tant que directeur artistique de la ligne masculine de Dior en 2018, Kim Jones n’a cessé de marier art et mode avec une légèreté unique. Pour sa collection Printemps/Été 2025, le créateur britannique a rendu hommage à Hylton Nel, le sculpteur céramiste sud-africain renommé pour ses figurines animales aux allures de dessins animés. L’inspiration était évidente dès le départ : l’invitation au défilé arborait la phrase “Dior for all my real friends” dans une pochette décorée d’un des dessins les plus célèbres de Nel. À leur arrivée, les invité.e.s ont été accueilli.e.s par des sculptures géantes de l’artiste, annonçant une fois de plus un moment de mode transformé en art vivant, empreint de gaieté et d’inattendu par Jones.
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Depuis sa première saison en tant que directeur artistique de la ligne masculine de Dior en 2018, Kim Jones n’a cessé de marier art et mode avec une légèreté unique. Pour sa collection Printemps/Été 2025, le créateur britannique a rendu hommage à Hylton Nel, le sculpteur céramiste sud-africain renommé pour ses figurines animales aux allures de dessins animés. L’inspiration était évidente dès le départ : l’invitation au défilé arborait la phrase “Dior for all my real friends” dans une pochette décorée d’un des dessins les plus célèbres de Nel. À leur arrivée, les invité.e.s ont été accueilli.e.s par des sculptures géantes de l’artiste, annonçant une fois de plus un moment de mode transformé en art vivant, empreint de gaieté et d’inattendu par Jones.
La collection elle-même témoignait de cette vision. Des écharpes brodées de chats en mosaïque portées sur les épaules, aux bonnets tricotés, en passant par les porte-clés et les pins en céramique, chaque pièce reflétait le style artistique de Nel. Ces accessoires accompagnaient des tenues impeccablement taillées mais confortables, dans des tons neutres de beige et de bleu marine, contrastés par des jaunes et des verts pastel. Chaque look transportait les spectateurs.rices du chic parisien à une galerie d’art. Les accessoires n’étaient pas en reste, avec une multitude de déclinaisons des iconiques sacs Saddle en diverses formes et tailles, y compris une version micro qui promet de faire sensation, ainsi que des chapeaux crochetés à la main en collaboration avec la marque sud-africaine Our Earth Age. Une fois de plus, Kim Jones a livré un chef-d’œuvre artistique ! (LD)
S’il y a bien une chose que Colm Dillane, le fondateur visionnaire de KidSuper, sait faire, c’est détonner du calendrier de la Fashion Week parisienne grâce à ses défilés mémorables. De l’apparition surprise de la légende du football Ronaldinho la saison dernière au spectacle comique animé par Tyra Banks, les présentations des collections de KidSuper sont toujours inattendues et captivantes. Cette saison, bien sûr, n’a pas dérogé à la règle.
Colm Dillane a emmené ses invités au théâtre du Trianon, où une performance du Cirque du Soleil a ouvert et clôturé le défilé de manière époustouflante — incluant Colm lui-même, lévitant hors de la scène après son salut final. Mais au-delà de ce spectacle, la collection elle-même a laissé une empreinte indélébile. Depuis la saison dernière, KidSuper repousse les limites, étendant sa vision singulière d’imprimés psychédéliques et artistiques vers une confection raffinée et une expérimentation audacieuse des proportions. Dans le domaine des accessoires, la marque continue de fasciner, plongeant le public dans un univers où chaque pièce est incroyablement stylée, portable et surprenante. (LD)
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