Récemment, le domaine lifestyle a connu beaucoup d’évolutions, notamment pour se rapprocher de plus en plus d’une nouvelle forme de télé-réalité. Que pensez-vous de cette évolution ?
@yaniskaia : Le vlog, c’est un format qui plaît énormément : les gens aiment le drama, le divertissement, l’inattendu… Ils ont envie de voir du réel plutôt que du facecam, alors qu’il y a quelques années, c’était un format qui marchait très bien, avec des vidéos thématiques. Aujourd’hui, les gens aiment rentrer dans notre quotidien.
@kaarl_on : Et il y a une différence entre vlog et télé-réalité ! La télé-réalité, il y a une production, ils font semblant, alors que les vlogs, on filme vraiment ce qu’on fait. C’est plus spontané.
@meryl.bie : C’est vrai qu’on part en voyage ensemble, parce qu’on est amis. On s’entend vraiment bien, on peut se montrer en groupe. Ça ne nous empêche pas pour autant d’évoluer seuls. Si on n’arrive pas à évoluer seul et qu’on évolue qu’avec les autres, de toute façon, ça ne sert à rien.
@marylouleloup : Personnellement, je n’aime pas trop qu’on associe la télé-réalité à l’influence, car ce n’est pas du tout la même chose. Les personnes de la télé-réalité n’ont pas forcément le même mindset que les influenceur.se.s, le même rapport au placement de produit ou à leur jeune communauté.
La catégorie lifestyle implique de partager une grande partie de sa vie privée pour nourrir son contenu. Comment gérez-vous votre position de personnalité publique et ce dévoilement de votre intimité ?
@marylouleloup : Parfois, les gens se disent que comme tu es une personnalité publique, ils ont le droit de connaître ta vie privée et de donner leur avis dessus, alors que non. J’affiche ce que j’ai envie de montrer sur les réseaux.
@meryl.bie : Quand on s’amuse avec nos amis, qu’on est en boîte et qu’on nous filme pour nous afficher ou pour nous juger par rapport aux réactions qu’on peut avoir quand on croise des abonnés… Ça nous pourrit la vie, en fait. Je suis humaine avant tout, devoir faire attention tout le temps, c’est difficile. J’ai même peur d’aller faire mes courses en shlag et de croiser des gens maintenant. (Rire.)
@kaaymbl : Personnellement, je me mets des limites toute seule, parce que c’est aussi dans ma personnalité d’être pudique. Il y a des choses que je n’ai pas envie d’afficher.
@kaarl_on : Au début, il faut s’adapter, mais ça devient une habitude ; on sait qu’il y a des choses qu’on peut faire, d’autres qu’il ne faut pas faire. C’est du bon sens et ça fait partie de notre contrat de travail.