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Soundcheck : Meatbodies

Réputé pour leur rock psychédélique transcendant et l’énergie dévastatrice de leurs concerts, le groupe californien Meatbodies est prêt à conquérir ta playlist à coup de riffs de guitare et mélodies singulières. NYLON te présente les membres du groupe à travers une interview exclusive !

Pouvez-vous vous présenter ? 

Chad : Bonjour, je m’appelle Chad Anthony Ubovich et je viens des vibrations ensoleillées de Los Angeles, en Californie.

Casey : Et je suis Casey Hanson, qui représente aussi fièrement Los Angeles, en Californie. Chad joue de la guitare, chante et écrit pour Meatbodies, et je suis aussi à la guitare et au chant.

Noah : Bonjour, je m’appelle Noah Guevara et je viens de Monterey Park, en Californie. Casey et Dylan ne sont pas seulement d’excellents musiciens, ce sont aussi des amis fantastiques. Oh, et je joue de la basse — j’ai presque oublié de le mentionner.

Dylan : Bonjour, je suis Dylan Fujioka, également de Monterey Park. Casey, Chad et Noah sont tous mes amis, et je joue de la batterie. 

De gauche à droite : Noah, Chad, Casey et Dylan.

Comment le groupe Meatbodies est-il né ?

Chad : J’ai lancé Meatbodies en 2011. C’était mon petit projet, et les musiciens qui y ont participé ont évolué au fur et à mesure. Plus récemment, j’ai fait appel à de vieux amis et nous n’avons pas lâché l’affaire depuis. Casey nous appelle désormais les « vilains Meatbodies ».

Casey : « Les bons Meatbodies ! » Des Meatbodies angéliques et statuaires, ecclésiastiques (rires) !

Noah : Cela fait environ deux ans que nous jouons tous les quatre ensemble.

Votre premier album éponyme en 2014 avait des vibrations punk, Alice, votre deuxième album sorti en 2017, est un peu plus expérimental. Maintenant, votre dernier album intitulé 333 évolue vers le rock psychédélique. Comment votre musique a-t-elle évolué depuis ?

Chad : Au départ, je voulais un album festif pour refléter l’époque. Le deuxième était une sorte d’opéra rock, et dernièrement, j’ai été obsédé par la musique baggy du début des années 90 et les airs psychédéliques des années 80/90.

Dylan : Et le ska rock !

Chad : Oui, le ska rock. Quand Dylan nous a rejoints, nous avons eu l’idée de produire du ska rock avec des rythmes à la Enya (rires). C’est juste une évolution, on essaie de devenir plus bizarre avec le temps.

Les moshpits nous sauveront !

En parlant de votre dernier album 333, comment avez-vous travaillé dessus, surtout qu’il a été enregistré en plein milieu de la pandémie du Covid ?

Chad : À l’époque, Dylan et moi travaillions sur le nouvel album, mais la pandémie a frappé. J’ai donc trouvé ces démos, j’ai choisi celles qui pouvaient devenir des chansons et j’ai composé 333. Nous avons écrit la majeure partie du nouvel album dans ma chambre.

Dylan : Oui, nous avons aussi eu des séances de studio un peu au hasard.

Comment décririez-vous l’ambiance musicale générale de 333 ?

Chad : Je voulais faire un dessin animé, vraiment exagéré et bizarre. Il s’agit essentiellement d’enregistrements en chambre avec beaucoup d’expérimentations.

Y a-t-il des chansons préférées de l’album que vous aimez jouer sur scène ?

Noah : « Let Go » se transforme en un super jam sur scène.

Casey : « Nighttime Hidden Faces » est lourd et amusant. Le riff fait rebondir tout le monde.

Chad : Je me sens mal pour le public parce que la deuxième partie de la chanson est calme.

Casey : C’est là qu’on fait la danse hippie des années 90 (rires) !

Vous avez beaucoup tourné en Europe l’été dernier. Quel est votre concert préféré ?

Dylan : Le festival de Pointu a été fantastique, même si nous n’étions pas préparés du tout. Pas de répétitions, pas de sommeil, mais ça a marché.

Casey : Le nuage de poussière du pogo et les trois circle pits étaient impressionnants !

Chad : Je n’avais jamais eu à goûter un public auparavant. Littéralement par tous les pores.

Alors, quel était le goût ?

Chad : Comme de la saleté (rires) !

Et que se passe-t-il ensuite pour vous ? Qu’en est-il de votre prochain album et de vos intentions musicales ?

Casey : C’est un album de hippies des années 90 (rires) !

Dylan : C’est un double album avec tout ce qu’il faut — et plus encore. Nous avons ajouté un violon, un alto et un saxophone pour expérimenter encore plus. 

Chad : Il y a une chanson de 13 minutes et un hommage secret. On en dit pas plus! 

En tant que groupe indépendant, que pensez-vous de l’état de l’industrie musicale aujourd’hui et de la nécessité croissante pour les artistes de s’auto-marketer sur les réseaux sociaux ? Comment gérez-vous la pression de l’industrie ? C’est souvent cette pression qui pousse même les artistes les plus talentueux.ses à ne plus vouloir faire du live et à privilégier le playback pour éviter la tollé sur les réseaux sociaux qui se produit à la moindre erreur… 

Noah : C’est devenu bizarre depuis Covid. Les gens ont pris l’habitude de rester cloitrer chez eux, de regarder leur téléphone et de consommer de la musique de cette façon.

Chad : Les concerts sont étranges maintenant. Les gens regardent le concert à travers leur téléphone au lieu de profiter de l’expérience en direct. Les labels et les marques poussent les artistes à se concentrer sur la performance de leurs réseaux sociaux, au lieu de se concentrer sur leurs performances d’artistes — mais c’est stupide, ça va finir pas saouler les gens et cela ne durera pas. Les gens voudront revenir à des choses simples et instinctives : comme celles de découvrir un nouvel artiste dans une petite salle de concert, ou encore dénicher un vinyl rare dans un shop. 

Casey : Je crois que la mentalité « augmente le son ton ampli, et le public viendra à toi » est vraiment celle à suivre ! 

Noah : Mon playback n’était pas assez fort ce soir. Personne ne pouvait entendre ma fausse basse (rires) !

Dylan : Les moshpits nous sauveront ! Quand ils commencent, les téléphones volent en l’air et les gens sont forcés de les ranger et donc de regarder le concert avec leurs yeux et plus avec leurs iPhones. 

Pour découvrir les trois premiers albums de Meatbodies — et ne pas louper la sortie de leur nouvel album Flora Ocean Tiger Bloom le 8 mars 2024  — rendez-vous sur leur Bandcamp !

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