Vous avez beaucoup tourné en Europe l’été dernier. Quel est votre concert préféré ?
Dylan : Le festival de Pointu a été fantastique, même si nous n’étions pas préparés du tout. Pas de répétitions, pas de sommeil, mais ça a marché.
Casey : Le nuage de poussière du pogo et les trois circle pits étaient impressionnants !
Chad : Je n’avais jamais eu à goûter un public auparavant. Littéralement par tous les pores.
Alors, quel était le goût ?
Chad : Comme de la saleté (rires) !
Et que se passe-t-il ensuite pour vous ? Qu’en est-il de votre prochain album et de vos intentions musicales ?
Casey : C’est un album de hippies des années 90 (rires) !
Dylan : C’est un double album avec tout ce qu’il faut — et plus encore. Nous avons ajouté un violon, un alto et un saxophone pour expérimenter encore plus.
Chad : Il y a une chanson de 13 minutes et un hommage secret. On en dit pas plus!
En tant que groupe indépendant, que pensez-vous de l’état de l’industrie musicale aujourd’hui et de la nécessité croissante pour les artistes de s’auto-marketer sur les réseaux sociaux ? Comment gérez-vous la pression de l’industrie ? C’est souvent cette pression qui pousse même les artistes les plus talentueux.ses à ne plus vouloir faire du live et à privilégier le playback pour éviter la tollé sur les réseaux sociaux qui se produit à la moindre erreur…
Noah : C’est devenu bizarre depuis Covid. Les gens ont pris l’habitude de rester cloitrer chez eux, de regarder leur téléphone et de consommer de la musique de cette façon.
Chad : Les concerts sont étranges maintenant. Les gens regardent le concert à travers leur téléphone au lieu de profiter de l’expérience en direct. Les labels et les marques poussent les artistes à se concentrer sur la performance de leurs réseaux sociaux, au lieu de se concentrer sur leurs performances d’artistes — mais c’est stupide, ça va finir pas saouler les gens et cela ne durera pas. Les gens voudront revenir à des choses simples et instinctives : comme celles de découvrir un nouvel artiste dans une petite salle de concert, ou encore dénicher un vinyl rare dans un shop.
Casey : Je crois que la mentalité « augmente le son ton ampli, et le public viendra à toi » est vraiment celle à suivre !
Noah : Mon playback n’était pas assez fort ce soir. Personne ne pouvait entendre ma fausse basse (rires) !
Dylan : Les moshpits nous sauveront ! Quand ils commencent, les téléphones volent en l’air et les gens sont forcés de les ranger et donc de regarder le concert avec leurs yeux et plus avec leurs iPhones.