Peux-tu me raconter ton histoire avec la musique avant que ça ne devienne ton métier ?
De base, j’étais vraiment pas dans la musique. Je chantais juste du High School Musical dans ma chambre. La musique est vraiment arrivée par hasard. De base, je kiffais tout ce qui est mode et art… La musique, c’était vraiment un background. Ça a toujours fait partie de moi, ça m’accompagnait dans mes “ups and downs”.
Quels posters t’avais dans ta chambre d’ado ?
Tokio Hotel ! (Rire.) Quand j’étais petite, j’écoutais beaucoup Laura Pausini, Dalida, Abdel Halim Hafez… J’écoutais vraiment de tout. Je suis née en Italie et mes parents sont Marocains donc j’ai vraiment eu ce choc de cultures. J’étais entre ces deux mondes.
En 2019, tu postes une cover et tout s’accélère pour toi. Tu peux me raconter ce qu’il s’est passé à partir de là ?
J’ai posté une cover de “Location” de Khalid par hasard. Puis, on m’a envoyé un message pour me dire que j’avais une voix très particulière et on m’a proposé de passer au studio, voir ce que ça donne. Du coup, je suis venue sur Paris, j’ai fait ma session et je ne pensais pas que je pouvais sortir des mélodies comme ça. À ce moment-là, on avait un truc, donc on s’est dit : let’s go, il faut qu’on crée un univers.
Tu es Italienne, tes parents sont Marocains, tu as déménagé en France pour tes études : comment ces trois langues et ces trois cultures s’immiscent-elles dans ton art ?
En fait, c’est automatique quand j’entends une mélodie. Ça se switche automatiquement dans ma tête. Si c’est de la cloud trap, je vais par exemple plutôt mélanger de l’italien et du français. Je ne pourrais pas expliquer exactement, c’est vraiment spontané.