Le seul morceau de l’album où tu n’es pas seul, c’est “I Forgot What’s Love”, une vraie chanson de Scorpion, comme toi. Tu peux nous en parler ?
C’est un featuring avec Tim Nelson, chanteur de Cub Sport, un groupe australien que j’aime énormément. On s’envoie des démos depuis hyper longtemps avec Tim et on a testé plein de sons qui marchaient pas réellement. Mais quand je lui ai envoyé l’instru du titre, ça a débloqué plein de choses. On chante tous les deux, et on a écrit la topline à deux aussi, autour de ce thème que j’avais en tête “Ça se voit que tu m’aimes mais tu m’ignores un peu”, avant que je me rende compte que c’était mieux si Tim chantait ce que j’avais écrit et inversement !
Pour la première fois, tu poses ta propre voix sur ton album : c’est aussi une manière d’être plus sincère avec ton public, une façon de se montrer plus vulnérable ?
J’ai toujours été attiré par le chant mais j’ai mis énormément de temps à être techniquement bon et à trouver mon timbre, ma signature vocale en quelque sorte. J’ai pris des cours, j’ai pratiqué énormément et au bout d’un moment, je me suis trouvé. Chanter me permet aussi de garder le contrôle sur mes œuvres artistiques. Quand je composais avec les featurings avant, c’était génial mais parfois, j’avais envie de mettre un peu trop mon nez dedans !