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PAMELA ANDERSON PARTAGE UN SECRET DE BEAUTÉ INÉDIT DE SA BARB WIRE ERA

Et plus sur son apparence sans maquillage lors de la Paris Fashion Week et sa conception de la beauté naturelle.

Pamela Anderson est en Zoom depuis le confort de sa maison sur l’île de Vancouver et fait cuire un pain de seigle au four pendant qu’elle donne cette interview. « J’essaie de suivre la cadence de l’industrie, mais toute cette histoire d’avoir ma propre glam team qui me suit de partout, et d’embaucher des photographes pour me prendre en photos et les retoucher – je ne fais pas ça. C’est trop de travail », confie-t-elle, le visage dénué de maquillage, ses cheveux ayant été récemment coupés de plus de trente centimètres pour un rôle au cinéma. « Mes chiens et mes légumes, eux, ne me jugent pas. »

Cela dit, l’actrice et mannequin a opéré un comeback spectaculaire ces dernières années, avec notamment un succès sur Broadway, son documentaire de 2023 intitulé Pamela : Une Histoire d’Amour, et la publication de ses mémoires. Elle a également été chaleureusement accueillie par le monde de la mode, devenant l’égérie de marques telles que Proenza Schouler et Frankies Bikinis. Aujourd’hui, Anderson prête son image à Smashbox, célébrant à la fois le célèbre primer Photo Finish de la marque, lancé en 1996, et soi-même. NYLON s’est entretenu avec Pamela Anderson avant le lancement de la campagne Smashbox pour discuter de ses coiffures volumineuses des années 80, de ses emblématiques beauty looks de Baywatch et Barb Wire, et des leçons tirées de ses apparitions sans maquillage.

 

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Le primer Photo Finish de Smashbox a été une révolution dans les années 90. Tu te souviens de sa sortie à l’époque ?

Effectivement. Davis [Factor], le co-fondateur de Smashbox, est un ami. Nous fréquentions les mêmes cercles. Je me rappelle du lancement des Studios Smashbox et de leur ligne de maquillage, une véritable révolution. Enfin, quelqu’un avait trouvé le moyen de monétiser tout cela, et avec brio – le produit était exceptionnel. Ils étaient vraiment les pionniers dans ce domaine. Ce qui m’a attirée dans cette campagne, c’est l’opportunité de travailler avec des amis et de la famille. C’était un clin d’œil sympathique au passé. C’est d’autant plus intéressant que je porte peu de maquillage ces temps-ci, voire aucun. Le primer me semblait être cette étape mystérieuse et magique suivante, avant que je ne découvre mon style idéal. Avec du recul, j’aurais adoré être sollicitée par Smashbox pour une campagne beauté à l’époque, mais je n’avais pas le profil. Vivre ce moment de reconnaissance pleine et entière est un plaisir. Je savoure l’instant, consciente de la nature éphémère de ce monde. J’ai trouvé le moyen de devenir ma meilleure alliée, de croire en moi avant tout le monde. La proposition de Smashbox est tombée à pic. J’ai participé car je refuse de me prendre au sérieux. Malgré mes principes et mon rôle de mère, je tiens à m’amuser. J’aime le glam. J’adore jouer à me déguiser. Il est essentiel de s’amuser. Je le rappelle également à mes enfants. Cela ne relève ni de la science complexe, ni de la recherche de la paix mondiale. Il s’agit simplement de beauté.

Peux-tu me parler de certains de tes beauty looks emblématiques des années 90 ?

Mon dieu, chacun finissait par se transformer en costume d’Halloween ! Je cherchais à incarner pleinement un look, que ce soit pour Baywatch, Barb Wire, une apparition sur tapis rouge ou simplement dans la rue. Pour moi, c’était une forme d’art performatif. Les personnages incarnés restent intemporels car ils émanent d’une authenticité profonde. Cela me fait sourire de penser qu’à l’époque de Baywatch, j’insistais pour porter des faux-cils waterproof, qui tenaient même sous l’eau. Avec Barb Wire, c’est la première fois que je l’évoque, mais j’ai dû insister lourdement pour que Alexis Vogel soit ma maquilleuse, alors que la production préférait Kevyn Aucoin. « C’est qui, celui-là ? Moi, je veux Alexis. » Et Alexis a été engagée. Plus tard, j’ai réalisé, « Attendez, Kevyn Aucoin ? Ce nom me dit quelque chose. »

 

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Quel regard portes-tu sur ton expérience sans maquillage ? 

Cela peut paraître anodin, mais il fut un temps où, mes enfants grandissant, je refusais toute photo. Je ne voulais décevoir personne. Seules les photos professionnelles étaient acceptables. Aujourd’hui, je me dis, « Quel dommage d’avoir manqué tant de choses, par insécurité. » Aller à la Fashion Week de Paris sans maquillage semblait être un pari risqué. Mais finalement, « Est-ce que les gens m’apprécieraient davantage avec un trait d’eyeliner noir parfait ? Je ne pense pas. » C’était rafraîchissant de voir cela résonner auprès du public. Je me livre à l’expérimentation. J’ai ressenti une véritable libération, un poids en moins. Nous sommes souvent prisonniers du regard d’autrui, de la compétition avec nous-mêmes, de l’auto-dépréciation. J’ai décidé de ne plus jouer à ce jeu.

Quel est ton premier souvenir de beauté ?

Je me souviens avoir observé ma mère à travers le trou de la serrure de la salle de bain. Elle aimait se coiffer les cheveux en chignon désordonné. Je l’imaginais toujours avec ses jeans retroussés, ses sabots de jardin et ses gants. Elle arborait ce style décontracté, évoquant une star glamour des années 50. J’essayais de l’imiter, coiffant mes cheveux avec un petit peigne rose, debout sur la cuvette des toilettes pour me voir dans le miroir. Le résultat était loin d’être parfait. Mais ma mère valorisait beaucoup la beauté. Elle était la star, tandis que mon père jouait le rôle du rebelle.

Qu’est-ce qui t’enthousiasme dans l’univers de la beauté actuellement ?

Je suis ravie de constater que l’industrie de la mode et de la beauté s’oriente vers la durabilité, le refus de la cruauté animale et toutes ces belles valeurs, autrefois décriées. À l’époque, mes convictions m’avaient rendue quelque peu impopulaire et avaient limité mes opportunités. Mais je suis fière d’avoir maintenu mes principes et de pouvoir toujours m’associer à des personnes qui partagent les mêmes valeurs. La beauté représente pour moi la liberté : la liberté d’être soi, quel que soit le chapitre de notre vie que nous vivons. Elle ne cesse de rendre la vie plus agréable.

Cet entretien a été édité et condensé pour plus de clarté.

Publication originale de NYLON.COM.

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