Louane : Après la pluie, le beau temps
Lors d’une session chez Deezer, elle nous a confié les secrets de Solo, son album lumineux et touchant.
Lors d’une session chez Deezer, elle nous a confié les secrets de Solo, son album lumineux et touchant.
Salut Louane ! Avant de découvrir tes titres en live dans ces conditions exceptionnelles, peux-tu nous parler de ton album et nous dire quel message il véhicule ?
Bien sûr ! Mon album s’appelle Solo. Son message ? C’est qu’il y a toujours un peu d’amour partout, et que finalement, tout finit par passer.
Que représente cet événement avec Deezer pour toi ?
Je suis super contente de faire ce concert intimiste avec Deezer. C’est très important pour moi car on est seulement 300, donc je serai vraiment au plus proche des gens. J’adore ce type de format, car cette proximité, tu ne la retrouves nulle part ailleurs. Et puis, le cadre aujourd’hui est magnifique, donc que demander de plus ?
As-tu souvent besoin de moments de solitude ?
Oui, j’en ressens souvent le besoin, même si, paradoxalement, j’ai aussi très souvent besoin d’être entourée. Par chance, je suis bien entourée, tant professionnellement que personnellement, et mon entourage comprend bien ces deux aspects de ma personnalité.
Y a-t-il des moments ou des activités que tu aimes particulièrement faire seule ?
La première chose à laquelle je pense, parce que c’est vraiment hyper important d’avoir ce moment-là pour moi, Et d’ailleurs ce n’est pas toujours facile parce que j’ai un enfant de quatre ans, mais c’est mon moment skincare, c’est vraiment le moment que je préfère avoir pour moi toute seule. C’est un peu futile, mais à la fois c’est un moment où je prends soin de moi et du coup, c’est un moment que je chéris particulièrement.
Et à l’inverse, des choses que tu préfères faire accompagnée ?
Beaucoup de choses ! Par exemple, quand j’ai une sortie ou un déplacement, j’aime être accompagnée. J’ai l’impression d’être protégée, ça me rassure. Je suis plus à l’aise seule chez moi qu’à l’extérieur, et je déteste être seule dans ma loge ! Sérieusement, on ne me laisse pas cinq minutes toute seule là-bas ! (rires)
Il y a toujours un peu d’amour partout, et finalement, tout finit par passer.
Parlons de ton single “La Pluie”. Quand tu as choisi cette chanson, savais-tu que ce serait un banger ?
Franchement, je ne savais pas que ça allait être un tel banger mais par contre, on s’est tellement éclatés en studio quand on l’a fait que je savais, à la seconde même où on a commencé à composer, que ce serait le premier single de l’album. Et c’était hyper particulier parce qu’on a commencé à la travailler, puis on l’a mise de côté, on est passés à une autre chanson (“Quand tu mens”), mais on est revenus le soir sur “La Pluie”. Il n’y avait pas encore de texte, et il pleuvait des cordes alors qu’on était en Grèce. Vraiment, on est partis en Grèce pour avoir du soleil pour l’album, et il a plu toute la semaine. À la seconde où j’ai commencé à avoir le refrain « la pluie, coule encore, » on était en mode OK, OK, c’est le premier single, c’est sûr. En fait, tu ne peux jamais prévoir, car même si tu as des codes très pop, très mainstream avec des influences disco, tu peux te dire que tu as la recette pour passer en radio, mais tu sais jamais ce qu’il va se passer. Car à contrario à d’autres moments de ma vie, j’ai eu des chansons dont j’avais l’impression qu’elles pourraient devenir des tubes, et pas du tout en fait. Tu ne peux jamais être certain du succès. Mais là, voir l’engouement autour de “La Pluie” est hyper fou ; la chanson est sortie en juin déjà, et on est en novembre, et ça continue de monter. On est tous trop contents avec mon équipe, et j’en profite pour dire merci à tous ces gens qui font vivre ce titre ! J’adore le jouer sur scène, et j’ai terminé la tournée avec, c’était franchement incroyable.
Justement, “La Pluie” est sortie en été. J’étais un peu dérouté qu’elle soit dans le top de ma summer playlist. Comment ça se fait que “La Pluie” soit sortie en été et “Soleil” en automne ? Y avait-il une raison particulière à ces choix ?
Honnêtement, il n’y a pas de raison exacte ! Comme je te disais, j’avais très envie que “La Pluie” soit le premier single. C’était évident que “Soleil” allait suivre derrière, parce que ce sont deux chansons qui se répondent, mais il n’y a pas de raison particulière. Mais quand “La Pluie” est sorti, il pleuvait en continu, donc ça tombait bien pour la promo. (rires) Je te jure, je ne m’y attendais pas et j’étais trop contente parce que du coup, j’ai fait un milliard de contenus. Et la folie, c’est que quand “Soleil” est sorti, il faisait beau toute la semaine. Je me suis vraiment dit que j’avais la météo de mon côté !
Parlons donc de “Soleil”, ton duo avec Pégase. Est-ce facile ou compliqué de travailler avec ton fiancé ?
Ça dépend. Parfois, c’est hyper simple, parfois, c’est plus difficile. Il travaille sur mon projet et moi, je travaille sur le sien, donc c’est assez particulier. Mais dans l’ensemble, ce qui fait qu’on tranche en général, c’est à qui appartient le projet. J’adore travailler avec lui. C’est la personne avec qui je préfère chanter au monde, c’est toujours incroyable, mais ce qui marche bien aussi, c’est qu’on ne travaille pas exclusivement l’un avec l’autre, donc on a pas mal d’air en fait dans nos projets respectifs.
Un épisode marquant de Popstar, c’est quand on te voit composer des chansons avec les membres du groupe. Est-ce que tu aurais un conseil pour écrire une chanson ?
Il faut en écrire mille pour qu’il y en ait une de bien. Je pense que ça, c’est le premier conseil. Ne pas avoir peur de jeter des chansons, c’est pas très grave. Même si franchement ça fait chier sur le moment. En vrai, c’est pas très grave. Il faut que ça vienne du cœur !
Des larmes et de la pop, voilà ce qui attend les fans pour le Solo Tour.
Tout à l’heure, on parlait de beauté et de ta skincare. Est-ce qu’on peut parler de ta couleur de cheveux ? Que représentent pour toi les cheveux rouges, est-ce une extension de ton identité, surtout avec cet album ?
Totalement ! C’est un coup de tête. À la base, j’avais une idée très précise, je voulais un dip dye rouge sur un blond polaire. Ça n’a pas trop tenu avec l’été, alors j’ai décidé de jouer le tout pour le tout, autant jouer la nouvelle era au max et j’ai pris le pot de Manic Panic et je l’ai foutu absolument partout sur ma tête, et c’était un moment d’angoisse pour absolument tous les gens qui étaient autour de moi… mais je n’ai aucun regret. J’adore me teindre les cheveux, je le fais très souvent, et du coup ouais, là actuellement ça marche complètement avec l’ère de l’album, donc je suis hyper contente. Qu’est-ce que ça dit de moi en ce moment ? Que j’ai une santé psychologique fragile. Et probablement, ça ne va pas durer mille ans non plus parce que je ne suis pas capable de rester plus de six mois avec la même tête. (rires)
Pour finir, à quoi peuvent s’attendre tes fans pour le Solo Tour ?
C’est une très bonne question ! Je me la pose absolument tous les jours en ce moment, parce que je suis en train de commencer à travailler sur ce que je veux et c’est pas facile de te répondre maintenant parce que je pars un peu dans tous les sens, et je pense que là, c’est le moment où il faut que je me recadre par rapport à ce que je veux faire. Après, qu’est-ce qu’on a à attendre du Solo Tour ? Des larmes et de la pop.