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Comment l’Oasis est devenu le festival culturel à ne pas manquer

Pour la dernière édition du festival Oasis: Into The Wild au Maroc, le célèbre photographe Hassan Hajjaj a collaboré avec Marjana Jaidi, la fondatrice du festival, pour créer une expérience culturelle unique dans le désert de Ouarzazate.

Photos : Eddy Hubble, Khris Cowley, SOLOVOV et Ysa Perez

Loin de l’agitation frénétique de la médina de Marrakech, pour cette édition, le festival Oasis: Into The Wild s’est installé dans la ville de Ouarzazate, près des montagnes de l’Atlas — une ville aussi nommée « les portes du désert » en référence à son emplacement pittoresque. Et ce n’est pas seulement l’emplacement du festival qui est à couper le souffle de part la beauté pittoresque de ses paysages désertiques, mais aussi son contexte fantasmagorique : « C’est un lieu riche de pop culture et d’histoire », explique Marjana Jaidi, la fondatrice du festival. 

« Nous sommes ici au sein des Studios Atlas, des décors cinématographiques iconiques qui ont déjà accueilli la production d’une centaine de films et de séries mondialement connus comme Gladiator, La Momie ou Lawrence d’Arabie et bien évidemment Game of Thrones. Un contexte galvanisant pour un festival de musique électronique », continue Marjana. Et c’est le cas de le dire, car c’est dans ces décors uniques de kasbah reconstituée, faux temples égyptiens et colonnes antiques presque réelles que se sont produites des pointures de l’électro du 27 au 29 octobre comme Honey Dijon, qu’on ne présente plus et qui a clôturé le festival, mais aussi DJ Koze et Jyoty, Walshy Fire, le MC de Major Lazer, les rappeurs marocains Draganov et Ouenza et l’icône du clubbing underground Alo Wala habillée sur scène par le créateur marocain Amine Bendriouich, pour ne citer que quelques pointures de cette programmation musicales de trois jours.

Mais le festival n’a pas uniquement bâti sa solide réputation sur sa programmation edgy de musique électro. La pop culture (conférences animées par la curatrice Janine Gaëlle Dieudji), la photographie (exposition), la danse (performances de breakdance), et l’art de vivre (cours de yoga et de méditation animés par Kenza Ito Mekouar) ont également été les piliers de la programmation éclectique de cette édition de Oasis: Into the Wild. Et cette saison, le festival a notamment collaboré avec le photographe marocain Hassan Hajjaj, célèbre pour ses photographies qui capturent l’esprit marocain et la pop culture, au sein de la Mbari House — le hub culturel du festival. 

Co-fondée par Marjana Jaidi et la curatrice Janine Gaëlle Dieudji, la Mbari House est « un espace d’art conceptuel qui vise à créer un point de rencontre culturel, une forme de togetherness, entre le Maroc, l’Afrique et le monde », selon les propos de Marjana. Chaque saison lors du festival, la Mbari House accueille une panoplie d’artistes au sein de son espace, et cette saison, l’espace a offert une expérience authentique et immersive composée de projection de films, de conférences, d’une boutique signée Andy Waloo, de l’avant-première de l’exposition photo Kamoinge: A Call to Federate mettant en lumière la collab’ exclusive entre Hassan Hajjaj et le duo Sam Lambert & Shaka Maidoh du collectif Art Comes First (ACF), ainsi que d’un pop-up nommé Jajjah, également présenté par Hassan Hajjaj. « Le festival Oasis, a initié et contribué à une culture de festival qui est non seulement bien en place mais désormais florissante au Maroc. », explique Hassan. « Je suis particulièrement reconnaissant de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice en apportant cet espace de partage qu’est Jajjah au sein de la Mbari House ».

Internationalement connu pour sa série de portrait intitulée Kech Angels, mais aussi pour avoir photographié certaines de tes célébrités fav’, comme Madonna, Billie Eilish ou encore Cardi B, Hassan est non seulement un artiste et photographe de talent, mais un acteur culturel aux multiples casquettes — et c’est au festival Oasis: Into The Wild à Ouarzazate qu’il a décidé de présenter Jajjah. Comme Riad Yima (Marrakech) et Larache Shop (Londres), ses deux lieux-de-vie culturels qui mêlent boutique, salon de thé et espace dédié à l’art, son dernier projet en date nommée Jajjah (Hajjaj à l’envers) a été conçu comme une œuvre d’art vivante et plurielle, un espace de connection et de créativité constamment en mouvement, où on peut se restaurer, écouter de la musique live, admirer ou acheter les œuvres d’artistes et de photographes locaux, ou tout simplement boire du thé de la marque éponyme du pop-up. 

« Depuis nos prémisses en 2015, on s’est doté de grandes têtes d’affiche et d’une production de qualité, mais j’ai toujours eu à coeur de valoriser la scène et la culture marocaine étant moi-même à moitié marocaine, de ne pas juste positionner l’Oasis comme un festival de musique internationale parmi tant d’autre », conclut Marjana. « La raison d’être de ce festival, et particulièrement de cette édition avec Into The Wild, c’est aussi de relever le défi de faire découvrir la beauté plurielle du Maroc à travers ses lieux uniques et ses artistes, le tout en créant un moment de partage et de richesse culturel sur trois jours bien intenses de programmation. » Il va sans dire que c’est un pari plus que réussi.

Oasis: Into The Wild sera de retour en 2024. Follow @theoasisfest pour rester informé.e. !

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