Pour elle, chaque rendez-vous, chaque nail art, chaque mood du jour se mesure en secondes — mais surtout s’orchestre avec style et intention. Entre technicité horlogère et expressivité visuelle, elle sculpte le temps à son rythme, tout en ajoutant une touche fun et colorée à son univers. Son credo ? Affirmer son look, maîtriser son planning et ne jamais être en retard – même si elle a l’impression de l’être toujours un peu. Avec G‑SHOCK au poignet, elle trouve l’équilibre parfait entre esthétique, précision et liberté.
NYLON : Hello Alice ! Pour commencer, comment décrirais-tu ton univers en trois mots ?
Pop, Barbie et été. Voilà, tout est dit.
Ce que tu crées sur les ongles, c’est plus qu’un délire esthétique. Tu dirais que c’est une forme d’expression ?
Complètement. Ce que j’aime, c’est que tu peux changer de style tous les mois, t’adapter à ton mood, tester des choses. Pour moi, c’est comme un tatouage éphémère. Tu t’engages pas pour la vie, et c’est ça qui est génial.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?
Rencontrer les gens. À chaque client·e, je découvre un univers différent. Ça me donne beaucoup de recul et ça m’ouvre sur le monde.
Tu te souviens du moment où t’as eu envie de faire ce métier ?
Oui ! C’était pendant le COVID. J’étais encore architecte, et j’ai commencé à vouloir me faire les ongles. J’ai découvert un monde hyper créatif, et j’ai tout lâché pour m’y consacrer à fond.
Tu travailles avec des célébrités, mais aussi avec tes clients habituels. Tu fais une différence ?
Pas du tout. Célébrité ou pas, on est tous humains. Tout le monde a ses secrets, ses délires, ses émotions. Et les conversations sont souvent les mêmes.
Comment se passe une séance avec toi ?
On commence par un diagnostic. Ça peut durer 30 à 40 minutes, le temps de comprendre ce que la personne veut. Souvent, c’est lié à un moment fort : un mariage, un anniversaire, une rupture… J’ai même eu une cliente après une opération qui avait besoin de se reconnecter à sa féminité. Ensuite, on passe à la pose. C’est hyper intime et humain comme moment.
Un nail art qui t’a particulièrement marqué ?
J’ai une cliente qui a un style ultra architectural. Elle vient toujours avec des inspis incroyables. Avec elle, je teste des trucs très contemporains. C’est ma cliente laboratoire.
Tu définirais ce que tu fais avec elle comment ?
Contemporain et architectural. On joue avec les formes, les volumes, les couleurs, les graphismes. C’est très design.
Ton métier demande énormément de patience. Tu sais t’arrêter ou tu peaufines toujours jusqu’au bout ?
Quand ta passion devient ton métier, tu t’arrêtes jamais. Je bosse tout le temps, mais je le vis pas comme une contrainte. J’adore ce que je fais, donc forcément je vais toujours plus loin.
T’as un rapport particulier au temps quand tu crées ?
Oui, je l’oublie complètement. Quand je suis concentrée, j’ai plus aucune notion du temps. Mon copain croit que je vais rentrer dans deux heures… j’en mets quatre.
Avec ton emploi du temps de modèle et de nail artist, ta montre, c’est un accessoire ou un outil vital ?
Un outil vital ! J’ai l’impression d’être en retard tout le temps : à mes rendez-vous, dans ma boîte, dans ma tête. Même si ce n’est pas le cas, je ressens cette pression. Du coup, ma montre m’aide à rester cadrée.
Tu l’as choisie comment ta G-SHOCK ?
En fonction du mood. J’adore les trucs colorés, donc je veux que ma montre suive cette vibe-là aussi. Elle me ressemble.
Tu portes souvent des looks hyper affirmés. Ta montre, elle s’intègre comment dans ton style ?
Pour moi, c’est un bijou utile. Elle s’intègre comme un accessoire mode, mais elle se distingue par sa fonction. C’est la pièce cool ET pratique.
Une pose d’ongles, ça dure combien de temps ?
Environ trois heures. Le diagnostic, la création, les discussions… C’est un vrai moment de vie.
Tu peux voir combien de clients par jour ?
Trois maximum. Mais si j’en prends trois, j’ai plus de temps pour le reste de mon taf, donc j’essaie d’équilibrer.
T’as un sujet de conversation préféré avec tes client·es ?
Les rêves des gens. J’adore leur demander : “Si t’avais tout l’argent du monde, tu ferais quoi ?” Chaque réponse est différente, et ça remet pas mal de choses en perspective.
Et toi, tu réponds quoi à cette question ?
Je pense que je ferais exactement la même chose que je fais maintenant. Juste, je dormirais un peu plus. (Rires)
Quand t’as un moment off, tu coupes tout ou tu recrées quand même ?
Je recrée tout le temps. Même quand je suis en “off”, il faut que j’imagine quelque chose. Depuis que j’ai quitté l’architecture, je suis à fond dans ce que je fais.
T’as un rituel dans la journée pour souffler un peu ?
J’aimerais dire que oui, mais pas vraiment. Si j’ai le temps, j’adore me poser le dimanche après-midi dans mon lit pour organiser ma semaine. C’est mon petit moment à moi.
Est-ce qu’il y a un moment où tu t’es dit “ok, c’est bon, je suis à ma place” ?
Aujourd’hui, oui. Je suis une Parisienne refoulée. Avant, j’étais à Grenoble, mais Paris me correspond beaucoup mieux. J’ai l’impression d’être le lapin dans Alice au pays des merveilles, toujours à courir après le temps. Et ici, c’est une ville où tu peux vraiment affirmer ton style.
Ton métier demande énormément de patience. Tu sais t’arrêter ou tu peaufines toujours jusqu’au bout ?
Quand ta passion devient ton métier, tu t’arrêtes jamais. Je bosse tout le temps, mais je le vis pas comme une contrainte. J’adore ce que je fais, donc forcément je vais toujours plus loin.
Quand tu crées, tu ressens quoi par rapport au temps ? Il ralentit, il disparaît, ou c’est un stress ?
Il disparaît totalement. Je suis à fond, j’oublie complètement l’heure. Mon copain pense que je vais rentrer dans deux heures… j’en mets quatre. Je suis dans ma bulle.
Entre ton activité de modèle, tes clientes, tes projets… ta montre, c’est un accessoire ou un outil vital ?
Un outil indispensable ! J’ai toujours l’impression d’être en retard : à mes rendez-vous, dans ma boîte, dans ma tête. Même si ce n’est pas le cas, je ressens cette pression. Du coup, ma montre m’aide à rester cadrée.
Tu l’as choisie comment ta G-SHOCK ?
En fonction du mood. J’adore les trucs colorés, donc je veux que ma montre suive cette vibe-là aussi. Elle me ressemble.
Tu portes souvent des looks hyper affirmés. Ta montre, elle s’intègre comment dans ton style ?
Pour moi, c’est un bijou utile. Elle s’intègre comme un accessoire mode, mais elle se distingue par sa fonction. C’est la pièce cool ET pratique.
Toi qui cours tout le temps, t’aurais un conseil pour mieux gérer le retard ou au moins culpabiliser un peu moins ?
S’autoriser des pauses. Je suis tout le temps à vouloir enchaîner : ça après ça, et encore ça… Mais en réalité, ajouter juste 15 ou 20 minutes entre chaque truc, ça change tout. Il faut créer du temps pour le temps.
Et pour finir, un conseil pour celles et ceux qui veulent se lancer dans une passion comme la tienne ?
Travailler. Y’a pas de secret. Le talent, c’est bien, mais rien ne remplace les heures, les nuits blanches, la passion. Si je devais donner un seul conseil, ce serait : travaille. (Rires)