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Apple et Mathieu Forget : l’innovation au service de la performance

Mathieu Forget ne danse pas, il flotte. Entre Paris et la Silicon Valley, l’artiste du mouvement a fait vibrer l’Apple Park, transformant le QG d’Apple en décor de performance futuriste. Corps, lumière, technologie : il brouille les frontières entre réel et image, comme une story en apesanteur.

@apple

À Apple Park, Forgetmat prouve qu’on peut faire dialoguer le corps et la machine, la grâce et l’innovation. Rencontre avec un performeur qui fait du mouvement un manifeste.

Comment as-tu vécu le fait de performer à l’Apple Park ?
Performer à l’Apple Park a été une expérience véritablement inoubliable, un moment suspendu dans le temps. C’est une case que j’ai pu cocher sur ma bucket list, mais au-delà de ça, c’est un souvenir qui restera gravé. Créer dans un lieu aussi emblématique que la Silicon Valley, au cœur de ce qui incarne l’innovation mondiale, représentait pour moi un objectif immense. Mon ambition a toujours été d’emmener mon art dans des contextes différents, sous des formes variées d’expression. Pouvoir l’ancrer dans un lieu aussi mythique me conforte dans l’idée que je suis sur la bonne voie et me donne une énergie nouvelle pour aller encore plus loin.

Quelle est ta relation personnelle avec Apple ?
Ma relation avec Apple remonte à très loin. Depuis le premier iPhone, j’ai toujours travaillé avec leurs téléphones et leurs ordinateurs, qui m’accompagnent au quotidien dans mes créations. Ce qui me touche chez Apple, c’est ce mélange unique de minimalisme, d’élégance et d’efficacité dans la manière de raconter des histoires. Cette approche résonne énormément avec mon univers. Dans nos deux mondes, l’idée est de faire simple mais impactant, d’aller à l’essentiel sans superflu, tout en valorisant l’expérience et l’émotion. C’est pour cette raison que je me sens profondément connecté à cette marque. On partage les mêmes valeurs en matière de créativité, d’innovation et de design.

L’architecture d’Apple Park a-t-elle été une source d’inspiration ?
Absolument. L’architecture d’Apple Park a été un véritable terrain de jeu pour moi. Dès le premier regard, j’ai été saisi par ses courbes, ses espaces ouverts, la lumière qui circule de manière presque organique dans le bâtiment. J’adore travailler avec ces éléments : les vides, les lignes, les perspectives et Apple Park rassemblait tout ce qui me passionne. J’ai vu mille possibilités de récits visuels, des histoires à raconter avec mon corps et avec la photographie. Bien sûr, je n’ai pas eu le temps d’explorer toutes les idées qui me sont venues, mais c’était déjà un champ d’expression infiniment riche.

Parmi les nouvelles fonctionnalités présentées, laquelle t’a marqué ?
Je dois avouer que le zoom x8 m’a immédiatement séduit. Pour moi, c’est une nouvelle manière d’explorer des points de vue que je ne pouvais pas capturer auparavant. Cela ouvre des perspectives incroyables pour mes visuels personnels. Et puis, il y a la vidéo en 4K à 120 images par seconde : c’est fascinant. Pouvoir jouer avec le ralenti à ce niveau de fluidité et de netteté offre une nouvelle dimension à la narration visuelle. J’ai déjà des idées de projets où ces outils pourraient transformer ma façon de capter le mouvement.

 

Quelles émotions as-tu voulu transmettre à travers cette performance ?
J’ai voulu partager un sentiment de liberté, de joie et aussi d’exploration de soi. Il y avait cette envie de découverte, comme si je devenais un explorateur qui posait le pied sur un territoire nouveau, prêt à y planter son drapeau à sa manière. Mon objectif était que le public ressente cette énergie, qu’il ait envie à son tour de voyager, de s’inspirer, mais aussi de se réinventer. J’aime l’idée que les gens osent se mettre en scène dans leurs propres photos, qu’ils mélangent le corps, l’imagination et l’art. Pour moi, c’est l’un des exercices les plus ludiques et les plus créatifs que l’on puisse faire.

Comment gères-tu les risques physiques liés à tes performances ?
Avec le temps, j’ai appris à écouter mon corps. Il m’arrive bien sûr d’avoir de petits incidents, mais je n’ai jamais connu de blessures graves, car je respecte toujours mes limites. Je ne force jamais la machine et je ne tente pas de mouvements dangereux ou irréalisables selon le lieu et le moment. J’adapte ma gestuelle à l’espace dans lequel je me trouve et à mon état physique du jour. Je compare souvent cela à une batterie d’iPhone : on commence la journée avec une énergie pleine, et à mesure qu’elle s’écoule, il faut l’économiser et l’utiliser intelligemment. Mon corps est mon outil de travail, je le traite donc avec soin.

Quel a été le moment le plus marquant de cette expérience ?
Sans hésiter, la rencontre avec Tim Cook. Ce moment s’est déroulé de manière très naturelle, presque ludique. Il a accepté de jouer le jeu en me prenant en photo pendant que je le photographiais également, et même en nous immortalisant ensemble. C’était une expérience à la fois simple et unique, que je n’oublierai jamais. Au-delà de l’image, il y avait une humanité sincère dans cet échange.

Quels sont tes projets à venir ?
J’ai une soif constante de découvertes. J’espère pouvoir continuer à explorer de nouveaux univers, voyager dans des pays que je n’ai pas encore visités. L’Asie, la  Namibie ou encore d’autres territoires vastes et inspirants. Chaque nouveau décor est pour moi une invitation à créer autrement. Je travaille également à un projet lié aux Jeux de Los Angeles 2028, qui me tient particulièrement à cœur. Et pourquoi pas, dans un futur proche, organiser une exposition avec Apple autour de ces explorations visuelles. Mon but reste le même : continuer à surprendre, à inspirer et à emmener les gens avec moi dans mes voyages artistiques.

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