Addison Rae au Zénith : de TikTokeuse à showgirl, une ascension fulgurante
Hier soir à Paris, Addison Rae a transformé le Zénith en capsule temporelle glossy des années 2000.
Hier soir à Paris, Addison Rae a transformé le Zénith en capsule temporelle glossy des années 2000.
Ce premier concert parisien était calibré mais pas formaté. Résultat ? Une heure de show qui file à toute vitesse, mais sans jamais donner l’impression d’être expédié. Addison a served, littéralement. Trois looks camp et élégants pour résumer son univers : du fluo et des bas résilles, une apparition en sous-vêtements strassés (oui, oui, elle n’a pas besoin de plus pour te captiver) et un final princessecore sur Diet Pepsi, avec une robe blanche en tulle et une traîne infinie, comme un couronnement.
Sans surprise, pas d’écran géant, ni de surplus visuel. Le focus était sur Addison et ses danseurs, dont la seule présence suffisait à électriser la salle. Micro collé à la bouche en mode 2000’s — the mic was on — et la sueur aussi.
De plus, les nombreux clins d’œil aux eras de Britney Spears et à la mode trashy chic des années 2007 ont ponctué l’intégralité du show, des esthétiques qui ne sont pas sans rappeler le mouvement actuel des cunty cunta sur les réseaux sociaux. Le moment le plus Britney de la soirée ? L’interprétation de son tube I got it bad, qui semblait tout droit sorti de l’album In The Zone (Britney Spears). Addison Rae joue avec les codes de la pop culture comme avec des accessoires de scène. Elle absorbe les multiples références allant de Britney Spears à Lana Del Rey et les transforme en un show sensuel, camp, visuellement léché mais aussi complètement brat — comme lorsqu’elle performe Von Dutch (featuring culte avec Charli XCX) et plonge la salle dans un chaos parfaitement orchestré.
L’autre surprise, c’est la proximité d’Addison Rae avec son public. Elle parle, elle rit, et fait même monter deux de ses fans sur scène pour crier avec elle sur Von Dutch. Quand arrive High Fashion, en solo, c’est hypnotique : une performance brute, un peu son Track 10 à elle, à la fois cathartique et fragile.
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Chaque morceau en live sonnait comme une confession transformée en fête. Headphones On, à la fois intime et mélancolique, devenait mantra collectif. Ce concert, c’était comme une invitation dans son journal intime, sauf que ce journal danse en résilles et brille sous les projecteurs.
Hier soir, Paris a vu une Addison Rae sensuelle, camp, et hypnotique. Plus qu’un concert, c’était une fête intime partagée avec plusieurs milliers de personnes. Addison Rae n’est plus une promesse ou un rebranding en cours : elle est peut-être bien la nouvelle princesse pop de l’année.