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080 Barcelona Fashion Week : quand la créativité catalane se renouvelle !

À Barcelone, la mode se réinvente sans complexe. Entre créateurs émergents et maisons espagnoles confirmées, la 080 Fashion Week s’impose comme l’un des rendez-vous les plus stimulants du moment, un concentré d’innovation et de liberté créative !

@080bcnfashion

Cette saison, la 080 Barcelona Fashion Week a pris des allures de manifeste, celui d’une génération de créateurs qui refusent de choisir entre la beauté et la disruption. Les shows se succèdent entre visions futuristes, couture expérimentale et flamboyance queer. Derrière cette pluralité de styles, un même fil rouge guide cette 36ème édition : la réinvention. 

 

Nathalie Chandler  

Sur fond de battements mécaniques et de vrombissements de moteur, les silhouettes de Nathalie Chandler s’imposent comme des héroïnes cybernétiques, mi-femmes, mi-robots, tout droit tirées d’un film d’action. Cuir, dentelle, satin : les matières se frottent, s’affrontent et se séduisent. Avec ces blousons motards, ces jupes crayons en cuir et ces montures futuristes, la créatrice célèbre une féminité brute et sensuelle, tout en revisitant les codes des années 2000. Nathalie Chandler convoque ainsi une esthétique de la précision, du pouvoir et du mouvement pour nous transmettre sa vision de l’élégance, à la fois glacée et futuriste.

 

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Lola Casademunt by Maite 

Dans un décor d’urban jungle, Maite tente de faire dialoguer safari et ville frénétique. Sa collection revisite les imprimés, notamment le léopard, dans une version résolument contemporaine. Le vert olive, le doré et les touches fluo rythment un vestiaire audacieux qui convoque franges, paillettes et jeux de transparence. Les accessoires — charms dorés, boucles sculptées en têtes de lion, sacs en osier — ajoutent une touche de bling bling maîtrisé et soulignent justement cette tension entre chic et excentricité. Un défilé vibrant, solaire, qui célèbre une féminité assumée, et où on peut aussi y voir un clin d’œil aux héroïnes chics de vacances qui prennent d’assaut la ville en talons.

 

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Santamarta 

Chez Santamarta, le vêtement devient une architecture vivante. Cette collection explore la façon dont le corps habite l’espace avec des pièces upcyclées, tordues voire recomposées. Les chemises se dédoublent, les fils dépassent, les ourlets se défont. Le cuir brut côtoie les transparences et les nœuds improvisés (faisant parfois office de sacs, de ceintures et de bijoux). Le résultat : une élégance imparfaite, empreinte de mouvement. Chaque pièce semble se construire sous nos yeux, comme bricolé avec une certaine intensité artisanale, et conférant à l’acte de couture une forme de résistance et de radicalité. Une collection minimale mais viscérale.

 

 

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Reparto 

Plongé dans le noir, musique dramatique en fond, lampe torche braquée sur le visage d’un mannequin, le ton est donné dès les premières secondes. Pour ce show, Reparto transforme la peur en matière première. Pièces en tulles, bijoux punks et maquillage brat coded, la marque explore la beauté du chaos et la poésie de l’angoisse. Inspirée des vanités du XVIIe siècle, cette collection fait cohabiter l’angoisse et le glamour, la chute et la renaissance. Une véritable introspection des créateurs mise en scène. On pense à ce bal de fin d’année qui tourne mal, à ces princesses du chaos, désordonnées, fatiguées mais toujours aussi sublimes. Un défilé punk, romantique et touchant.

 

 

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Moises Nieto

Pour célébrer ses quinze ans de création, Moisés Nieto propose une ode à la maturité. Les volumes précis, les pois délicats et les tons roses et beiges composent une partition subtile qui oscille entre émotion et rigueur. On ressent la mémoire du geste, la tendresse du savoir-faire et une sérénité nouvelle pour la maison. Loin du spectaculaire, cette collection marque un retour à soi, une mode du souvenir sans nostalgie.

 

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Doblas 

Cette saison, Doblas parle de tension. Celle qui traverse le vêtement quand la rigueur rencontre l’émotion. Les silhouettes, droites et nettes, s’étirent jusqu’à la rupture : épaules marquées, cols démesurés, coupes précises. Le noir s’impose dans ce vestiaire, bousculé par quelques éclats de couleur et des motifs floraux discrets. Rien n’est laissé au hasard, et pourtant tout semble sur le point de céder. Une collection maîtrisée, où la structure devient un terrain d’expérimentation, entre équilibre et débordement.

 

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Outsiders Division 

Chez Outsiders Division, la mode redevient un jeu. Casquettes à oreilles, broderies naïves, chaussettes colorées : tout respire l’enfance et la liberté. Le vestiaire se moque des âges et des genres, combinant tweed, vichy et fourrure avec un humour revendiqué. Ici, la nostalgie n’est pas régressive, elle est libératrice. On sort du show avec un sourire, et l’envie d’enfiler un chapeau-chat.

 

 

Carlota Barrera 

La créatrice madrilène poursuit son exploration du corps masculin avec une élégance sensuelle. Chemises transparentes, bretelles tombantes, bermudas asymétriques, la vulnérabilité devient un geste esthétique. Inspirée par les logiques de la lingerie, Carlota Barrera joue sur les lisières entre visible et invisible. Une collection douce et précise, où la sensualité s’exprime sans un mot.

 

 

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Dominnico 

Toujours fidèle à son goût pour l’excès, Dominnico transforme la reine Marie-Antoinette en icône queer, un clin d’oeil à l’oeuvre de Sofia Coppola. Entre corsets pastel, perruques XXL, opulence et références pop, le créateur revendique un baroque décalé et radical. Chaque look est un cri de liberté, quelque part entre Versailles et TikTok. Une mode qui ne s’excuse pas d’être spectaculaire : elle en fait un manifeste.

 

 

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Custo Barcelona 

Impossible de parler de la 080 Barcelona Fashion Week sans aborder Custo. Sa collection « Instaglam » réaffirme son ADN coloré et graphique : patchworks géométriques, guipures, dentelles et touches métalliques. Le show célèbre la liberté d’être vu, de briller, de s’exposer. Une mode du plaisir et de l’excentricité, sans filtre ni timidité.

 

 

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Acromatyx 

Un bleu électrique fend le noir, c’est la première silhouette d’Acromatyx. Le reste du défilé déroule un dialogue entre structure et chaos, entre textile froissé et géométrie tranchée. Inspirée par l’art contemporain et les textures d’Aldo Chaparro, la collection traduit la tension entre poids et fluidité. C’est brut, réfléchi, presque mystique. Une mode qui plie sans rompre.

 

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Entre dystopies chromatiques, romantisme punk et révolutions artisanales, la 080 Barcelona Fashion Week confirme que la scène espagnole pense la mode comme un langage à part entière : une succession de récits visuels, de gestes et de matières. Ici, l’élégance n’est pas une posture, c’est un terrain d’expérimentation, qui réaffirme une fois de plus le statut avant-gardiste de la 080 Barcelona Fashion Week !

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