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Tom Mercier : Décollage Imminent !

Notre It Boy du mois partage avec nous les secrets de ses réussites et célèbre les moments forts de sa carrière.

Photographe : Claudio Fleitas
Directeur artistique et Styliste : Nicolas Dureau

Après avoir percé sur la scène internationale avec son rôle époustouflant dans le film  Synonymes de Nadav Lapid, Tom Mercier n’a cessé de captiver le public et les critiques par ses interprétations intenses et originales. Sa performance remarquable a rapidement attiré l’œil de Luca Guadagnino, le réalisateur visionnaire derrière des succès tels que Call Me By Your Name et Suspiria, qui l’a choisi pour jouer dans sa mini-série acclamée, We Are Who We Are. En parallèle à sa carrière d’acteur, Mercier a également fait des vagues dans l’industrie de la mode, défilant pour la collection Automne/Hiver 2022-2023 de Prada et jouant dans une campagne publicitaire pour Lanvin. Actuellement à l’affiche du film Le Règne Animal, une œuvre saluée par la critique et nommée douze fois aux Césars, il démontre sa polyvalence et son talent incontestable. Tom Mercier, notre It Boy du mois, a accepté de prendre la pose pour NYLON et de répondre à nos questions pour partager les secrets de ses réussites et célébrer les moments forts de sa carrière.

Chemise et short PRADA
Pieds props issus du film Le Règne Animal

Le film Le Règne Animal de Thomas Cailley est nommé 12 fois aux Césars, c’est le film le plus nommé de l’année. Qu’est-ce que ça te fait de participer à ce succès ?

 

La décision de participer à ce film a été longue à prendre. Au début, j’hésitais beaucoup à accepter ce rôle (Tom Mercier joue le rôle de Fix aux côtés de Romain Duris, Paul Kircher et Adèle Exarchopoulos, ndlr), je le trouvais complexe à incarner. Je n’avais pas vraiment envisagé son succès, surtout étant donné le caractère peu courant de ce genre de films en France. L’idée de m’engager dans ce rôle et de me donner autant m’effrayait. Avant de m’investir dans le projet, j’ai traversé beaucoup de moments de doute. Cependant, avec le recul, je réalise que c’était un défi ambitieux, et les résultats et les nominations confirment que prendre ce risque était la bonne décision, donc je suis très content !

 

Effectivement, c’est rare de voir sortir des films fantastiques français. Est-ce que ça a influencé ton choix pour ce rôle et en es-tu fier ?

 

Pour moi, mais aussi pour la France dans l’ensemble, c’est pratiquement la première fois qu’un projet de cette envergure voit le jour. Personnellement, j’apprécie cette innocence de première matière, qui met tout le monde sur un pied d’égalité. C’était une expérience inédite pour nous tous, un essai pour voir si c’était quelque chose qui pouvait réellement exister en France. J’aime prendre des risques et tenter des choses, même lorsque le résultat est incertain (rires). C’est une manière pour moi d’explorer des projets qui pourraient soit échouer complètement, soit qui vont finalement ouvrir des portes, comme ici, pour le cas des films fantastiques dans l’industrie française. Je trouve cela hyper important !

Top, pantalon et lunettes XANDER ZHOU

Comment fait-on pour se préparer à devenir un oiseau en mutation ? Est-ce que tu as dû suivre un entraînement particulier ? Est-ce que la transformation était compliquée à incarner ?

 

Sur le plan physique, tu as besoin de te préparer un peu à la manière des danseuses de ballet pour des rôles tels que celui du Cygne dans Black Swan, par exemple. Il s’agit de préparer le corps de l’homme qui marche sur terre, mais en réalité, il s’agit de se mouvoir comme quelqu’un qui nage dans l’eau. La compréhension que notre environnement n’est pas solide mais plutôt liquide transforme radicalement notre façon de nous déplacer et de percevoir le monde. Pour ma part, j’ai cherché à fusionner l’aspect de marcher sur terre avec celui de « marcher » dans l’air, en me préparant à voler. Bien que l’homme ait toujours rêvé de voler, que ce soit à travers les avions ou les tableaux de Magritte, ce n’a jamais été mon objectif principal. Cependant, au cours de cette aventure, j’ai fait une rencontre très intéressante. Celle d’un jeune homme qui se métamorphose en loup et m’enseigne l’art de voler. Pour moi, c’est une métaphore sur la collaboration qui permet de découvrir quelque chose de nouveau en soi-même.

 

Quelles directions t’a donné le réalisateur pour interpréter ce personnage, et quelle a été ta part de liberté ?

 

Au début de la collaboration avec Thomas, le réalisateur, il m’a interrogé sur mon intérêt pour la découverte du processus de maquillage, des effets FX, ou encore les costumes que je porterais. Des bras ornés de plumes, pesant chacun plus de cinq kilos, qui sont assez physiques à porter pendant tout un tournage. Thomas souhaitait me présenter la transformation extérieure, mais j’ai préféré chercher à comprendre cela de l’intérieur, à intérioriser tout le maquillage. Interpréter ce rôle a été complexe, car je me trouvais largement couvert. Contrairement à un acteur habituel qui peut s’exprimer à travers son visage, j’ai dû le faire à travers mes mouvements, mes espaces, mes yeux. Cette synchronisation entre le masque, le visage et le maquillage est assez rare, mais le résultat a été une véritable réussite, même si cela me faisait très peur au début. Je n’aime pas du tout me voir maquillé, donc subir quatre heures de maquillage chaque matin a été un défi (rires). Nous avons également travaillé sur le son de la voix avec deux chanteurs, un duo spécialisé dans les chants d’oiseaux. Leur expertise sur les espèces d’oiseaux en France, qu’ils partagent également dans les écoles, a été précieuse. J’ai eu la chance de les rencontrer deux fois pour travailler ma voix, et ils m’ont donné de nombreux conseils, une expérience vraiment enrichissante !

Manteau et jeans LOEWE
Pieds props issus du film Le Règne Animal

Qu’est-ce que tu retiens du tournage et quel secret pourrais-tu nous dévoiler ? Est-ce que tu as une scène préférée dans le film ?

 

J’ai failli refuser le rôle, principalement par crainte d’incarner un oiseau, car j’étais confronté au fait de réussir à voler. Le risque de sauter d’une grande hauteur et de chuter, risquant de me fracturer une jambe, me terrifiait. L’idée de sauter d’endroits situés à plus de vingt mètres de hauteur pendant le tournage, notamment lors des scènes sur les arbres, me faisait vraiment peur. Cette peur était présente en permanence et m’a donné un peu de mal (rires).

 

Tu es notre It Boy du mois. Est-ce que tu as toi-même un It Boy en tête — un modèle, un acteur, un personnage — quelqu’un qui t’inspire dans le travail et la vie de tous les jours ?

 

Quand j’étais jeune, j’ai beaucoup lu le journal de Vaslav Nijinski, un danseur russe qui a beaucoup dansé à Paris aux côtés de son manager et amant Diaghilev. Lire son carnet, rédigé lors de son séjour dans un asile dans les années 1929, était une expérience fascinante. Malgré sa renommée en tant que dieu de la danse, Nijinski a vécu plusieurs années dans un asile, ce qui rendait son récit encore plus intrigant. La façon dont il décrivait sa journée révélait une personne profondément tourmentée, telle un animal vif constamment aux aguets. J’ai trouvé ça tellement inspirant de lire ce livre que ce soit pour moi personnellement ou pour le rôle !

Veste et short PRADA
Lunettes 8IGB
Pieds props issus du film Le Règne Animal

Quel est ton rapport avec la mode ? On t’a vu défiler pour Prada, jouer dans une campagne pour Lanvin… 

 

Au début, avec la sortie de mes premiers films, je commençais à avoir pas mal de shootings pour des magazines. Étant donné que poser était très dur pour moi, j’ai décidé de danser et de bouger constamment pendant les séances photo. À l’époque, Bruno Sialelli de Lanvin a beaucoup apprécié ma façon de danser, ce qui m’a valu l’opportunité de participer à une campagne pour eux, une expérience vraiment chouette. Ensuite, il y a eu Prada. J’ai défilé pour la marque ce qui m’a un peu plus fait peur, mais travailler avec Raf Simons, qui était présent pour chaque personne et nous faisait comprendre que nous n’étions pas simplement des cintres, nous a permis de vraiment collaborer. Je trouve aussi que j’ai eu beaucoup de chance de débuter avec ces deux Maisons, car elles ont des univers qui me plaisent beaucoup !

 

Est-ce que tu as un vêtement ou un accessoire fétiche ?

Les bananes (rires) ! J’aime beaucoup les petits sacs et les bananes, c’est très rare que je sorte de chez moi sans, j’en ai toujours une pour mettre toutes mes affaires !

Chemise et pantalon 3PARADIS
Débardeur OUEST PARIS

Débardeur OUEST PARIS
Pantalon, veste et bottes BALMAIN

Quelle est ta chanson du mois ?

 

J’écoute une chanson qui est en lien avec le film Sans jamais nous connaître, elle s’appelle “Always On My Mind” des Pet Shop Boys !

 

Le film qui t’a marqué récemment ?

 

Je dirais Perfect Days de Wim Wenders qui se passe au Japon et qui est vraiment vraiment bien !

 

Quel est ton parfum favori ?

 

Je porte de l’huile essentielle, de l’Eucalyptus (rires). C’est peu commun, mais ça a vraiment une bonne odeur et c’est bien aussi pour le premier chakra, le Muladhara.

 

Quels sont tes prochains projets ?

 

Pour le moment, je suis assez libre, donc je passe surtout des castings. Mais j’aimerais beaucoup me tourner vers le théâtre là, tout de suite !

Veste et short PRADA
Lunettes 8IGB

Veste COMME DES GARCONS HOMME PLUS

Talent : Tom Mercier chez Caractères

Journaliste : Théo Saussard
Photographe : Claudio Fleitas
Directeur artistique et Styliste : Nicolas Dureau
Vidéaste : Anaïs Boulon
Assistant.e directeur artistique et styliste : Théo Saussard
Directeur de production : Malo Le Mer
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