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COWBOY CARTER : DÉCOUVRES DIX SECRETS SUR L’ALBUM

Les dix choses à absolument savoir sur le nouvel album de Beyoncé, ACT. II COWBOY CARTER !

Beyoncé a une fois de plus ébloui le monde entier avec la sortie de son dernier album tant attendu, COWBOY CARTER, le deuxième chapître de cette œuvre magistrale en trois actes entamée avec RENAISSANCE. Alors que les fans du monde entier se délectent de cette nouvelle expérience musicale, NYLON t’invite à plonger dans les coulisses de cet album extraordinaire avec dix fun facts qui te surprendront sûrement !

“BLACKBIRD”, une reprise qui prend tout son sens

En plus de la reprise de Dolly Parton, l’album COWBOY CARTER réserve une surprise avec la réinterprétation inattendue de « Blackbird » des Beatles, sortie en 1968 sur The White Album. Bien que semblant être une simple chanson folk, « Blackbird » dissimule un message profond sur les luttes des femmes noires aux États-Unis, inspiré par l’histoire des Neuf de Little Rock, un groupe de neuf élèves afro-américains (six filles et trois garçons) qui après s’être inscrits à la Little Rock Central High School, furent empêchés d’étudier par les autorités de l’Arkansas dans le but de maintenir les lois ségrégationnistes. McCartney a expressément écrit cette chanson pour encourager les femmes noires à persévérer malgré les difficultés, comme il l’a expliqué dans son livre Many Years From Now. Un message poignant qui trouve toute sa signification en ouverture d’un album consacré à la rédemption de Beyoncé dans le paysage de la musique country.

@sanilarena Beyonce does everything with such intention. Finding out that Paul McCartney wrote Blackbird to show support to Black women during the Civil Rights movement and Beyoncé decided to add Black country women to feature on the song 😩 #paulmccartney #beyonce #beyoncecowboycarter #cowboycarter #blackbirdbeatles #blackbirdbeyonce ♬ BLACKBIIRD – Beyoncé & Tanner Adell & Brittney Spencer & Tiera Kennedy & Reyna Roberts

Stevie Wonder joue de l’harmonica sur “JOLENE”

Lors des IHeartRadio Music Awards du 1er avril, Beyoncé a été honorée du “Innovator Award”, une récompense majeure mettant en lumière son influence significative dans l’industrie musicale. Sur scène, c’est Stevie Wonder qui lui a remis ce prix, et après une déclaration commune sur leur art, Beyoncé a exprimé sa gratitude envers la légende de 73 ans pour sa contribution à sa nouvelle version de “Jolene” — validée par la reine de la country Dolly Parton —, en dévoilant que l’artiste a enrichi le morceau en jouant de l’harmonica. Legends collaborate with legends only !

Raye a co-écrit “RIIVERDANCE”

Raye, dont l’album de 2023 a été l’un des plus importants de l’année, a annoncé sur Instagram qu’elle avait co-écrit « RIIVERDANCE ». Ce n’est pas la première fois que les deux artistes collaborent puisque Raye avait déjà écrit « Bigger », la première chanson de la bande originale de The Lion King: The Gift, interprétée par Beyoncé. Raye, qui a remporté plusieurs prix aux BRITS cette année, n’a pas hésité a souligné l’importance et l’influence de Beyoncé dans le monde de la musique en la remerciant;  “Quel honneur de pouvoir contribuer à ma petite échelle à ce magnifique album, et à LA Beyoncé qui continue de tous.tes nous inspirer.” 

 

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COWBOY CARTER devait être l’ACT. I

Beyoncé a travaillé sur cet album pendant plus de cinq ans, et c’est de cet album que le projet du triptyque est né. Malgré cela, alors que tout était prêt, même jusqu’au   RENAISSANCE World Tour qui avait été préparé depuis plusieurs années comme on peut le voir dans le documentaire, la pandémie du Covid est survenue, empêchant les artistes de partir en promo et de tourner. C’est alors qu’elle a pris la décision de repousser la sortie de l’album, expliquant qu' »il y avait trop de lourdeur dans le monde, et qu’il était temps de danser, qu’on méritait de danser”. C’est ainsi que RENAISSANCE a pris la place de COWBOY CARTER, officialisant la premier chapître du triptyque. Malgré cela, Beyoncé souligne que COWBOY CARTER reste à ses yeux la meilleure musique qu’elle ait jamais faite et que le temps pris pour créer cet album a été une véritable chance.

 

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Beyoncé mentionne le snobisme des Grammys

Bien que Beyoncé soit l’artiste la plus primée de l’histoire des Grammy Awards, elle n’a jamais remporté le prix de  “l’Album de l’année”, qui demeure pourtant le plus prestigieux de la soirée. Sur « SWEET ★ HONEY ★ BUCKIIN' », sa collaboration avec Shaboozey et Pharrell Williams, elle aborde ce sujet : « A-O-T-Y, I ain’t win (That’s cool) / I ain’t stuntin’ ’bout them / Take that shit on the chin / Come back and fuck up the pen (Yeah) ». Elle souligne donc qu’elle accorde peu d’importance à ce fait et qu’elle continuera à écrire des chansons qui ont du sens pour elle et pour son public, as she should !

COWBOY CARTER, l’écho de Beyoncé face à son sentiment d’exclusion par le monde de la musique country

Peu avant le lancement de son album, Beyoncé a partagé sur Instagram un aperçu des coulisses de COWBOY CARTER, révélant que la genèse de ce projet remonte à plus de cinq ans. L’inspiration de cet album provient d’une expérience marquante de rejet et d’exclusion ressentie par l’artiste il y a plusieurs années de la scène de la musique country, une période où l’accueil fut loin d’être chaleureux. La BeyHive n’a pas tardé à associer cette révélation à sa participation controversée aux Country Music Awards de 2016. Lors de cet événement, elle a interprété « Daddy Lessons » en compagnie des Dixie Chicks, marquant sa première incursion significative dans le genre de la musique country avec l’album Lemonade. Cette performance, bien qu’ayant attiré une audience record, a suscité un tollé sur les réseaux sociaux et en coulisses, caractérisé par des commentaires racistes et une remise en question de la légitimité de Beyoncé, pourtant Texane de naissance, à s’inscrire dans ce genre musical. Jusqu’à présent, la star n’avait jamais répondu directement à ces critiques. Toutefois, dans « Ameriican Requiem », le morceau qui ouvre l’album, elle aborde cet incident tout en revendiquant ses racines country, avec des paroles qui ne manquent pas de caractère et d’authenticité. Elle exprime, avec une pointe de défi : « On disait de moi que je parlais ‘trop country’, puis vint le rejet, prétendant que je n’étais ‘pas assez country’ », et elle questionne, avec assurance : « Si ça n’est pas country, alors qu’est-ce que c’est ? ».

Dolly Parton a vu son souhait se réaliser avec la reprise de “Jolene” par Queen B

Il y a deux ans, lors d’une interview donné à The Daily Show, interrogée sur son désir bien particulier de voir Beyoncé reprendre son cultissime titre country de 1973 “Jolene”, Dolly avait répondu : “Ne serait-ce pas extraordinaire ?” Puis, après avoir loué les mérites de Beyoncé et de sa musique, elle avait ajouté : “J’adorerais entendre ‘Jolene’ reprise de manière grandiose, un peu comme Whitney a interprété mon ‘I Will Always Love You’, juste par quelqu’un qui sait transformer mes petites chansons en titres puissants.” Eh bien, en 2024, le vœu de Dolly s’est réalisé ! Beyoncé n’a pas seulement repris la chanson mais a également retravaillé les paroles et collaboré avec Dolly Parton, la légende de la country, sur deux autres morceaux de l’album.

@thedailyshow Did Dolly Parton manifest Beyoncé’s « Jolene » cover two years ago? #DailyShow #DollyParton #Beyonce #Jolene ♬ original sound – The Daily Show

« My Rose », une ode à Sir Carter, le fils unique de la reine

Alors que « Protector » est une chanson dédiée à sa plus jeune fille, Rumi Carter, et l’introduit même dès les premières notes, un des trésors cachés de l’album COWBOY CARTER révèle que la chanson qui suit, « My Rose », est en réalité un hommage à Sir Carter, le fils unique de Beyoncé et le jumeau de Rumi. Avec sans doute l’une des mélodies les plus douces de l’album, les paroles de « My Rose » s’apparentent presque à un poème d’amour d’une mère pour son fils, célébrant son amour inconditionnel, acceptant ses imperfections et espérant qu’il s’aime autant qu’elle l’aime. La surprise a été dévoilée dans les copies physiques de l’album, où la chanson, au lieu d’être intitulée « My Rose », portait le titre « Mr. Sir », indiquant ainsi son titre original.

 

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« Levii’s Jeans » : un clin d’œil au parcours mode de Beyoncé

Lorsque la liste des titres de l’album a été dévoilée quelques jours avant sa sortie, le nom « Levii’s Jeans » a immédiatement capté l’attention du web, au point que Levi’s a ajouté un second « i » à son propre logo et modifié sa description en « Anciennement connu sous le nom de Levi’s » sur son compte Instagram officiel. À la première écoute de la chanson, les fans ont commencé à s’interroger sur la relation personnelle de Beyoncé avec la marque — car dans un album de Beyoncé, rien n’est jamais laissé au hasard. Les réseaux sociaux ont rapidement révélé que Levi’s n’était pas seulement l’une des premières marques à soutenir Tina Knowles, la mère de Beyoncé et celle qui habillait le groupe Destiny’s Child à ses débuts, à une époque où peu de marques souhaitaient les habiller, comme Beyoncé l’a elle-même mentionné, mais également la première marque à proposer au groupe un contrat pour une campagne de mode au début des années 2000. And that’s iconic ! 

Sommes-nous à l’aube d’un multivers Beyoncé ?

Rien n’est officiellement confirmé, mais la théorie selon laquelle ce projet dans son intégralité, avec ses trois actes, pourrait bien constituer un multivers conçu par la Queen B, a gagné en crédibilité depuis la sortie de COWBOY CARTER. Je m’explique : avec les teasers de RENAISSANCE — alias le premier acte — et ses visuels encore non publiés, ainsi que les éléments qui l’ont complété lors de la tournée, les fans ont commencé à relier les points pour trouver des réponses aux mystères de cette era. Pourquoi n’avons-nous toujours pas vu les visuels (alors que nous savons qu’ils existent) ? Et comment ces trois albums, qui s’étendent sur différents genres musicaux, peuvent-ils être interprétés comme trois chapitres distincts ? La réponse pourrait être que ces trois univers existent effectivement dans un multivers où ils sont des versions simultanées les unes des autres, mais dans des univers différents. *Petite pause pour laisser ton esprit s’émerveiller de cette logique.*

Et il y a des preuves dans COWBOY CARTER ; la plus évidente est que dans la vidéo des paroles de « Amen », la dernière chanson de l’album, l’arrière-plan est une vidéo statique de la même porte que Beyoncé franchit dans le teaser vidéo de « I’m That Girl » de RENAISSANCE. Il en va de même pour les coiffures et les vêtements, qui semblent se répéter, mais dans des contextes différents. Une autre « preuve » soutenant la théorie du multivers est que les fans voient une connexion entre la production, les rythmes et le style des paroles des dernières chansons de COWBOY CARTER, comme si cela transitionnait doucement vers l’univers dans lequel RENAISSANCE existe. Si tout cela est vrai ou non, seule Beyoncé le sait, mais ce que je sais, c’est que c’est sans doute le projet le plus ambitieux et le plus excitant que Queen B ait jamais sorti à ce jour, et que j’ai hâte d’en découvrir davantage !

@justmsgill Amen on Act 2 goes right into “Im that Girl” from the Renaissance album🙆🏽‍♀️ I think Cowboy Carter was suppose to come out first… then the renaissance album💆🏾‍♀️🤷🏾‍♀️ #justsaying #cowboycarter #renaissance ♬ original sound – Just Ms.Gill
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