T’as la ref ? Les baskets à talon font leur come-back
Les shoes ovnis qui ont connu leur âge d’or dans les années 2010 font leur retour en 2022 plus stylées que jamais et te font prendre de la hauteur comme never.
Les shoes ovnis qui ont connu leur âge d’or dans les années 2010 font leur retour en 2022 plus stylées que jamais et te font prendre de la hauteur comme never.
Souviens-toi… C’était il y a dix ans. On écoutait les Arctic Monkeys et Rihanna sur nos baladeurs MP3, tout le monde succombait à la mèche de côté XXL ou aux leggings à imprimés douteux. Eh oui, le début des années 2010 était une fashion era assez… spéciale. En 2022, les tendances de cette époque font leur come-back. Parmi elles, les chaussures les plus controversées de ces dernières années : les baskets compensées.
Popularisés par le modèle Bekett d’Isabel Marant, ces souliers hybrides chaussent désormais les fans de mode à la recherche de pièces et silhouettes inédites. From leur création to leur retour cette année, on te dit tout sur ces shoes qu’on va bientôt tous.tes s’arracher !
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L’histoire de la basket compensée commence à l’adolescence d’Isabel Marant. À cette époque, la créatrice, obsédée par l’effet “jambes de gazelle”, mettait des morceaux de liège dans ses semelles de baskets. Plusieurs années plus tard, à la tête de sa maison éponyme, elle crée l’incontournable Bekett : une basket compensée d’environ 7 centimètres ornée de gros scratchs permettant de maintenir les chevilles dans ces souliers pour le moins imposants.
Grâce à Beyoncé qui dansait Bekett aux pieds dans le clip de son tube “Love On Top” en 2011, les baskets sont devenues un véritable hit. Rihanna, Alessandra Ambrosio, Gisele Bündchen, Marion Cotillard, Kendall Jenner, Ashley Tisdale… On ne compte plus le nombre de célebs qui ont succombé à ces chaussures et ont ainsi poussé le fashion world à les porter – avant même le succès d’Instagram. En un temps record, la Bekett est devenue l’un des best-sellers d’Isabel Marant et s’est vendue, à ce jour, à plus de 200 000 exemplaires à travers le monde. Petit à petit, ce modèle de sneakers surélevées très controversé (hate it or love it) a commencé à envahir les rayons de fast fashion et chausser des milliers d’adeptes. L’ancêtre de l’ugly shoe façon Gucci ou Balenciaga en somme !
Si bien qu’en 2014, la créatrice se confiait à The Cut : « Je pense qu’elles sont devenues assez éloignées de mon image, même super-vulgaires. Je n’ai donc pas envie d’être identifiée comme la créatrice des baskets compensées. C’est quelque chose que j’ai inventé et qui m’a rendue très heureuse. […] Quand je les ai créées pour la première fois, j’ai su que j’avais fait quelque chose de marquant.”
Cette paire mi-casual mi-chic fait partie d’une longue liste de pièces hybrides qui ont émergé aux débuts des années 2010 comme le jegging, la skort (skirt/short) ou le jweat (jean/sweatpants). Des vêtements loins de faire l’unanimité qui ont marqué une transition entre le sexy des années 2000 et le confort du streetwear au milieu des années 2010, avec une hybridité centrale à la mode, aux milieux et rencontres culturelles.
Aujourd’hui, les baskets compensées font leur come-back après le revival Y2K. Mais la tendance va-t-elle frapper deux fois ?
Des vêtements loins de faire l’unanimité qui ont marqué une transition entre le sexy des années 2000 et le confort du streetwear au milieu des années 2010
“L’envie de les porter ne m’a jamais quittée. Ce sont les choses les plus confortables dont on ne se lasse jamais”, expliquait Isabel Marant à la sortie du reboot de la Bekett, la Balskee. Une décennie plus tard, la basket compensée qui avait écœuré la créatrice tente un retour version 2022. “Je me disais toujours : ‘C’est tellement bête de n’avoir jamais pu retravailler la Bekett.’ L’année dernière, il m’est soudain apparu qu’il suffisait de changer la semelle pour la faire entrer dans un autre monde”, a-t-elle confié au New York Times.
En effet, ce nouveau modèle inspiré des lignes de la précédente chaussure (avec une languette oversize et sa rangée de scratchs) prend encore plus de hauteur ! La Balskee s’élève d’environ 3 centimètres par rapport à sa grande sœur et crée l’illusion avec une semelle chunky type plateforme pour “ne pas compromettre son confort”. Et pour fitter parfaitement avec tes goûts, elle est déjà dispo en cinq coloris.
Aujourd’hui, la basket compensée débarque dans une période de transition exactement comme il y a dix ans. Mais après les multiples confinements, sommes-nous vraiment prêt.e.s à porter des talons aiguilles ou davantage tenté.e.s par un modèle hybride assurant une transition plus douce vers la fête et l’apparat ? C’est le pari que prend Isabel Marant. Mais la tendance va-t-elle réussir son come-back ? Sur les réseaux, la Balskee remporte déjà un franc succès auprès des fashionistas. Christine Quinn, Vanille Verloës, Carla Ginola, MV Tiangue… Les influenceur.se.s ont trouvé une chaussure disruptive qui sème parfois le doute auprès de leurs abonné.e.s qui ont connu la tendance. Car c’est à ça que tient la trend : la Balskee va revivre, certes, mais aux pieds de celleux qui ne l’ont jamais portée. Et toi, de quelle team fais-tu partie ?
@beyonce.fr Beyoncé – Love On Top ❤️ #beyonce #beyhive #fyp #foryou ♬ original sound – Beyoncé (FP)