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Semaine de la haute couture parisienne : everything that went down


Haute couture, hot couture, NYLON te dit tout sur la semaine du savoir-faire et de l’excellence en matière de mode, des podiums à l’envers du décor sans oublier le front row of course.


Cette semaine de la haute couture, rituellement tenue au lendemain du menswear, présente des pièces qui ne seront pas commercialisées et trouvées en boutiques – elles servent de bases pour des commandes passées par une poignée de happy few, pensées pour les tapis rouges et les plus grands évènements. C’est donc l’occasion pour la mode parisienne de montrer ses capacités en termes de savoir-faire, d’artisanat contemporain, de rêve renouvelé, de somptuosité – mais aussi de présenter un spectacle absolu : célébrités to gag for à chaque premier rang, guests, featurings, un théâtre aussi pop que luxueux… et des plus NYLON. Voici ce que ta team pref y a vu.

 

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Chanel

Présentée au centre équestre L’Étrier de Paris, la collection haute couture automne-hiver 2022-23 de Chanel incarne la conversation artistique contemporaine entre Virginie Viard, directrice artistique de la maison, et l’artiste pluridisciplinaire Xavier Veilhan. Une esthétique volontairement graphique et noble était au cœur du défilé et se reflétait aussi bien dans les coupes séduisantes des silhouettes en tweed nourries de fantaisie que dans la scénographie épurée et géométrique du lieu – tandis que Pharrell Williams ouvrait le défilé avec une performance exclusive dévoilée au sein d’un court-métrage réalisé par Xavier Veilhan.

Balenciaga

L’autre créateur qui sait marier pop culture et haute couture, c’est Demna. Qui d’autre pourrait réunir un casting aussi éclectique comprenant des icônes de la pop des années 2000 à aujourd’hui, telles que Nicole Kidman, Dua Lipa and of course Kim Kardashian au sein d’un défilé ? Il s’agissait d’ailleurs du tout premier runway de Kim Kardashian qui défilait sous les yeux de Kris Jenner et sa fille North West qui lui témoignaient leur soutien au premier rang. Une autre célébrité a créé le buzz pendant ce défilé : Christine Quinn, la star controversée de Selling Sunset, qui a fait elle aussi son tout premier défilé de Fashion Week – et son baptême parisien. Le défilé s’est déroulé au sein d’une réplique du salon parisien original de Cristóbal Balenciaga. Dans une ambiance dystopique, la collection offrait des silhouettes futuristes, drapées et déstructurées avec des mannequins défilant dans des robes couvrantes de la tête aux pieds, le visage entièrement dissimulé par des visières, jouant ainsi entre les notions de célébrité et d’anonymat.

 

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Valentino

Tous les chemins mènent à Rome… et particulièrement ceux de Pierpaolo Piccioli chez Valentino. Au lieu de Paris, son défilé de haute couture a exceptionnellement eu lieu sur les marches de la place d’Espagne, dans un cadre romain tout en dolce vita. Piccioli voulait que cette collection soit dévoilée près du palais Mignanelli, le siège de Valentino. “Rome est l’endroit où tout commence. La vie, les gens, nos histoires et nos identités sont ici. Nous appartenons à cette ville autant que cette ville appartient au monde et à Valentino”, explique le créateur à propos de son défilé. Le résultat de ce savant retour aux sources ? Une panoplie de robes et tenues de cocktails volantées aux couleurs pop et acidulées très Barbiecore – une garde-robe tout aussi maximaliste que nonchalante qui dégage une légèreté solaire qu’on ne retrouve qu’à Rome.

Jean-Paul Gaultier x Olivier Rousteing

“Donnez-lui Chanel !”, s’esclaffaient quelques fashionistas à la fin du défilé de la collection Jean Paul Gaultier créée par Olivier Rousteing qui lui a valu une standing ovation du public. La maison française, qui fait désormais appel à une succession de designers pour créer ses collections haute couture, avait cette fois invité la star de Balmain Olivier Rousteing, et sa collection fut un véritable régal pour les yeux – un retour nostalgique mais aussi résolument contemporain sur les traces de Gaultier que tous les aficionados de mode et de pop culture ne pouvaient qu’apprécier. Rousteing a rendu hommage aux codes de la maison Gaultier en les détournant de façon playful sur le rythme des chansons de Mylène Farmer : des imprimés rayés aux motifs de tatouage, des soutiens-gorge en forme de cônes et même un look complet inspiré de l’emblématique bouteille de parfum. Au premier rang de ce défilé garni de célébrités, quelques membres fidèles de la Balmain Army de Rousteing étaient au rendez-vous, dont Kim Kardashian, assise aux côtés de sa fille North West dans des tenues à rayures assorties, la momager Kris Jenner et the one and only Maluma.

 

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Dior

Si Maria Grazia Chiuri puise ses idées dans de nombreux courants féministes et des mouvements locaux, cette saison, elle joint cette approche à une mission politique des plus urgentes. La directrice artistique de Dior s’est effectivement inspirée de l’artiste de Kiev Olesia Trofymenko et plus généralement du folklore ukrainien. Costumes ancestraux et motifs fleuris typiques de la région viennent interroger la nature cyclique de la vie et de la société autant que des tendances.

En découlent des coupes réinventées, des jupes trois quarts associées à des vestes Bar revisitées, des broderies foisonnantes en clin d’œil aux jardins récurrents chez Dior depuis le New Look, de la délicate corseterie… Ce qu’on en retient ? Entre autres la question de l’altérité à l’intérieur de l’Europe.

Fendi

Depuis que Kim Jones a pris la direction artistique de la haute couture de Fendi en 2020, les collections de ta marque préférée italienne sont empreintes d’une simplicité et d’une forme d’aisance et nonchalance. Après tout, Fendi fait partie des rares marques qui sont toujours parvenues à offrir un riche héritage et un savoir-faire artisanal à leurs clientes haute couture, tout en conservant ce sentiment de proximité, de confort et d’accessibilité qui fait la force de la maison. Parmi les looks les plus va-va-voom, on trouve les robes à manches longues à queue de sirène dont les teintes composées de pastels contrastent subtilement avec les patchworks métallisés.

 

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Schiaparelli

Alors que s’ouvre la très attendue expositionShocking ! Les mondes surréalistes d’Elsa Schiaparelli au musée des Arts décoratifs, cette collection remet à jour et télescope les références historiques et actuelles de la maison. Étaient donc invoquées des décennies entières de notes surréalistes et cinématographiques, comme la rencontre entre Hitchcock et Fellini, réactualisée par du baroque, le glam rock en passant par Kate Bush. Un mélange des genres, des registres et des cultures qui aurait rendu Elsa ever so proud.

Vetements

Le trublion de la haute couture a continué d’injecter une culture techno, des questionnements nihilistes et des lignes industrielles dans un vestiaire aujourd’hui essentiel. Jeans déstructurés, vestes XXL, t-shirts à messages type “I’m not doing shit today”, robes à impressions nappes fleuries de grand-mère : c’était la première collection physique en tant que creative director pour Guram Gvasalia, qui réitère une urgence à penser la mode par le prisme de son underworld. Et toi, prêt à clubber en couture ?

 

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RVDK Ronald Van Der Kemp

Avant toute chose, mention spéciale et personnelle aux New Rock et Buffalo aux pieds des mannequins qui ont apporté un effluve de Berghain dans une collection couture doucement contre-culturelle – mais sans rien perdre en élégance. Rencontre des matières, des mondes, des textures, des savoir-faire – et une base upcyclée qui a permis de penser de façon critique à l’usage que l’on fait du chic aujourd’hui. Et dans le cas de Ronald van der Kemp, c’est le moteur de nouveaux voyages et de nouvelles rencontres. Au bout de la nuit ou dans des DM, qui sait.

Viktor & Rolf 

Maîtres de la transformation, Viktor & Rolf ont ouvert avec un défilé tout de costumes pinstripes, au détail près que ceux-ci avaient des épaules si larges qu’elles en devenaient surréalistes, comme une métaphore sur les carrures et la performance induite par le power wear. Coup de théâtre, au milieu du défilé apparaissent Viktor et Rolf eux-mêmes, qui viennent modifier et transformer une robe depuis le podium sur une mannequin, ouvrant sur un volet organique, aux courbes comme des pétales. Une dichotomie poétique qui nous montre qu’on est tous.tes multiples.

 

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Alexandre Vauthier

Pour cette collection haute couture, Alexandre Vauthier a développé des silhouettes de soie et de velours aussi fluides que structurées, à mi-chemin entre une vibe working girl en total look denim délavé (ta céleb fav du moment aka Julia Fox assise au premier rang du défilé a clairement inspiré ce style) et party girl avec des sequins argentés aux éclats bleu roi sur des robes dignes du tapis rouge – un véritable clin d’œil au faste des années Palace. Ce clin d’œil festif très 80’s et Nightclubbing façon Grace Jones était contrebalancé par une approche plus brutaliste : les silhouettes maximalistes de Vauthier contrastaient volontairement avec le minimalisme apparent de la scénographie en béton brut avec un set design dépouillé de tout artifice.

ArdAzAei

Fondée par Bahareh Ardakani, originaire de Téhéran, ArdAzAei est la marque non saisonnière qu’on porte round the year, the globe and the clock. Son premier défilé à Paris, ouvert par l’iconique Erika Lindberg, proposait une hybridation totalement novatrice entre culture perse, minimalisme scandinave et savoir-faire parisien. Sa force ? Une multitude de femmes qui se retrouvent et réinterprètent un regard pluriel sur le luxe.

 

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