He’s Got The Power : G-Dragon
Les légendes ne meurent jamais. G-Dragon, -ou Kwon Ji-yong pour les plus puristes-, l’a encore prouvé cette année avec un retour sur le devant de la scène qui fait shake the industry.
Les légendes ne meurent jamais. G-Dragon, -ou Kwon Ji-yong pour les plus puristes-, l’a encore prouvé cette année avec un retour sur le devant de la scène qui fait shake the industry.
Après une absence remarquée, G-Dragon a marqué son grand comeback avec “Power”, un single solo explosif, et une collaboration déjà mythique avec ses frères de BIGBANG, Taeyang et Daesung. Leur performance aux MAMA Awards – rejouant les classiques “Fantastic Baby” et “Bang Bang Bang” – n’était pas seulement nostalgique : c’était un rappel brutal que la K-pop d’aujourd’hui repose sur les fondations qu’ils ont construites.
Mais l’impact de G-Dragon dépasse de loin le cadre musical. Artiste multidimensionnel, il a redéfini les frontières entre musique, mode et culture globale. En sold-out king et trendsetter ultime, il ne suit pas les tendances ; il les crée. Alors, comment cet artiste coréen s’est-il imposé comme l’une des figures les plus influentes de sa génération ?
Avant que la K-pop ne devienne une industrie de plusieurs milliards de dollars, BIGBANG était là, défrichant un terrain encore vierge à l’international. Lancé en 2006 par YG Entertainment, le groupe a rapidement cassé les codes établis par les boys bands traditionnels. Là où d’autres misaient sur des chorégraphies parfaitement synchronisées et des looks lisses, BIGBANG incarnait une énergie brute, presque chaotique, portée par la vision artistique de G-Dragon.
Effectivement, en tant que leader du groupe, Ji-yong n’était pas qu’un simple chanteur. Il composait, écrivait et produisait la majorité des titres du groupe. Que ce soit “Haru Haru”, en 2008, qui est devenu un hymne générationnel, ou “Fantastic Baby”, en 2012, qui a cimenté leur statut de superstars globales. La phrase « Wow, fantastic baby » est devenue un cri emblématique pour tout k-pop stan et la chorégraphie de “Bang Bang Bang” une des plus connues.
Mais au-delà des hits, c’est l’alchimie entre les membres, leur image d’outsiders et leur talent pur qui ont permis à BIGBANG de transcender la simple catégorie de boys band. À chaque performance, ils apportaient une intensité presque dramatique, une énergie qui, même des années après leur apogée,-comme on a pu le voir à la cérémonie des MAMA Awards-, reste incomparable !
Si G-Dragon est surnommé le sold-out king, ce n’est pas pour rien. Tout ce qu’il touche – baskets, vêtements, accessoires – disparaît en quelques heures. Son surnom lui a été attribué après une série de collaborations iconiques avec des marques comme Nike, où ses sneakers PEACEMINUSONE x Air Force 1 ont littéralement cassé Internet, se vendant en quelques minutes.
Là où d’autres stars collaborent, G-Dragon co-crée. Avec PEACEMINUSONE, sa marque personnelle, il a introduit un univers qui lui ressemble : un mélange d’imperfection esthétique et de contrôle minutieux. Le résultat ? Une identité visuelle qui inspire à chaque fois et devient un réel mouvement de style.
Pour son grand comeback, il a introduit son nouveau look, simple en apparence mais immédiatement culte : un foulard noué autour de la tête, surmonté d’une casquette – un style inspiré des communautés hip-hop des années 90. Ce look, adopté et réinventé, illustre une fois de plus la manière dont G-Dragon impose sa vision, aussi décalée qu’intuitive !
Depuis le début de sa carrière, Ji-yong a toujours joué avec la fluidité des genres. Qu’il s’agisse de maquillage, de cheveux longs ou d’accessoires traditionnellement féminins, il a contribué à déconstruire la masculinité toxique dans une société encore largement conservatrice sur ces questions. Aujourd’hui, il pousse cette vision plus loin en intégrant le rose comme couleur dominante de sa wardrobe. Oversized suits, foulards en soie, lunettes rétro : chaque détail joue sur des archétypes féminins tout en restant férocement masculin à sa manière.
Mais son influence ne s’arrête pas là. G-Dragon est également entré dans l’histoire en devenant le premier ambassadeur asiatique d’une grande maison de luxe française. Ce titre, symbolique et révolutionnaire, souligne son impact non seulement dans la mode, mais aussi sur le plan culturel, en redéfinissant les standards de représentation mondiale.
Le résultat ? Une influence non seulement stylistique, mais aussi sociale pour notre baby girl international. G-Dragon ne se contente pas de dicter la mode ; il transforme les mentalités, imposant une vision de la masculinité où l’extravagance et la douceur cohabitent sans contradiction. Et dans une industrie musicale souvent rigide, il ouvre des portes pour les générations futures, prouvant qu’être soi-même peut être l’acte le plus subversif.
Le phénomène de la Hallyu Wave – ou vague coréenne – désigne l’explosion de la culture coréenne sur la scène internationale, englobant la musique, le cinéma ou même la gastronomie et G-Dragon en a été l’un des ambassadeurs.
Dans une industrie où la standardisation est souvent la norme, G-Dragon a introduit une forme d’individualité rare. Il a montré que la K-pop pouvait être plus qu’un produit manufacturé : un espace d’expression artistique authentique. En collaborant avec des artistes occidentaux comme Missy Elliott ou Diplo bien avant que les iconiques BTS ou BLACKPINK ne dominent les charts, il a ouvert la voie pour une génération entière.
Mais sa contribution va au-delà des chiffres de streaming ou des vues YouTube. G-Dragon a rendu la culture coréenne cool, une aspiration pour des millions de jeunes dans le monde entier. Il a brisé les préjugés et redéfini ce que signifie être une star asiatique sur une scène globalisée.
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Accusé de consommation de cannabis en 2011, G-Dragon aurait pu tout perdre dans un pays où la tolérance pour ce genre d’actes est quasi inexistante. Mais Ji-yong n’est pas du genre à se laisser abattre. Là où beaucoup auraient sombré, il a transformé cette polémique en leçon d’endurance, revenant sur le devant de la scène avec une intensité décuplée.
G-Dragon n’est pas une idole parmi tant d’autres ; c’est un architecte. Il a littéralement redéfini la pop coréenne, brisant les murs d’un système qui tendait à formater ses artistes. Chaque retour sur scène, chaque nouvelle collection ou collaboration, semble marquer un nouveau chapitre dans une carrière qui refuse de suivre les trajectoires traditionnelles. Aujourd’hui, il n’est plus simplement une star ; il est une légende vivante.
Et alors que la K-pop atteint des sommets jamais imaginés, il est impossible d’ignorer l’héritage de G-Dragon. En musique, en mode, en culture, il reste cette figure insaisissable qui inspire et magnétise. Si aujourd’hui des groupes incroyables comme SEVENTEEN ou Stray Kids sont acclamés pour composer et produire eux-mêmes leurs chansons, c’est aussi parce que G-Dragon a ouvert la voie, montrant qu’une idol pouvait être un artiste à part entière, maître de sa vision musicale et créative.
En 2024, son retour n’est pas juste un comeback : c’est une leçon en longévité. La démonstration que les légendes ne s’effacent jamais. Et pour ceux qui rêvent de redéfinir les règles, il prouve que le jeu peut être joué à sa façon. Après tout, G-Dragon n’est pas seulement une idole parmi d’autres : il est l’idol des idols.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. La suite de son comeback, très attendue, promet de nouvelles surprises. Et pour marquer ce nouveau chapitre, il a choisi un événement prestigieux : sa première performance live aura lieu en France, au Gala des Pièces Jaunes. Ce retour sur scène, dans un cadre aussi symbolique, ne fait que confirmer son statut de phénomène culturel global.
G-Dragon est prêt à écrire un nouveau chapitre de sa carrière, et le monde entier a les yeux rivés sur lui !