La Sincérité au Cœur
Maëlle & Axel dévoilent leurs vérités.
Pull META CAMPANIA COLLECTIVE
Manteau SYSTEM
Maëlle :
Combinaison AMI PARIS
Bagues, bracelets et ras de cou Quatre BOUCHERON
Photographe : Daniel Antropik
Styliste : Nicolas Dureau
Maëlle & Axel dévoilent leurs vérités.
Immerge-toi dans le monde singulier de Maëlle et Axel, où la vingtaine se vit entre explorations créatives et réflexions profondes. À travers leur collaboration avec Boucheron et leur regard intime sur leurs métiers, le duo t’offre une discussion sans filtre sur la quête de l’authenticité, le poids des premières fois et l’art comme allié dans leur cheminement personnel. Un dialogue sincère qui révèle les nuances de leur génération.
Dans l’élégance feutrée des appartements de Boucheron, une rencontre singulière prend forme entre Maëlle, étoile montante de la chanson française, et Axel Auriant, acteur à succès reconnu pour son intensité à l’écran et sur les planches. Dans ce lieu chargé d’histoire et de créativité, le duo évoque sa collaboration avec le joaillier emblématique de la place Vendôme, marquant le vingtième anniversaire de la bague Quatre, une pièce qui défie les conventions par son design unique, véritable symbole d’audace et d’innovation. Au fil des échanges, leur complicité se dessine, unie par un engagement envers la créativité, une recherche profonde de l’authenticité sur scène et au quotidien, et un désir commun de repousser les frontières de leur art. Cette conversation croisée, loin des projecteurs, offre une perspective singulière sur leurs deux parcours, personnels et artistiques, qui ont en commun de mettre en avant la sincérité, devant et derrière les caméras.
Que représente cette collaboration avec Boucheron pour vous ?
Axel : Ma relation avec les bijoux est ancrée dans l’idée de transmission et d’héritage – et Boucheron, c’est une maison avec un véritable héritage. Quand j’ai visité la Maison pour la première fois, on a parlé de toute son histoire, qui est une vraie histoire de famille. J’ai ce lien avec les bijoux, qui sont un peu comme des talismans. Je n’en ai pas beaucoup, mais ceux que j’ai ont une véritable signification personnelle.
Maëlle : Moi, c’est un peu la même chose. Je ne porte pas beaucoup de bijoux, mais ceux que je porte représentent un souvenir, ou bien ils ont une signification qui me donne de la force. J’ai l’impression d’avoir une certaine force quand je mets mes bijoux fétiches ! La collection Quatre de Boucheron a beau être intemporelle, je la trouve jeune et moderne. Collaborer avec Boucheron est un véritable plaisir.
Qu’évoque pour vous la vingtaine ? Et comment la vivez-vous depuis Paris ?
Maëlle : La vingtaine, pour moi, c’est la découverte de soi, la prise de risque. Quand je suis partie de ma Bourgogne natale pour venir vivre à Paris, c’est là que j’ai vraiment grandi, pris des risques, rencontré plein de gens différents. Il y a une efferveascence à Paris, et c’est grâce à cela que j’ai évolué. Paris a été le berceau de mon développement personnel d’une certaine façon.
Axel : Je suis assez d’accord. La vingtaine, c’est un moment ultra-vertigineux où se concentrent beaucoup de premières fois. On se sent vulnérable sur beaucoup de sujets. C’est une période où on apprend à se connaître. Après, il y a le revers de la médaille.
La vingtaine, pour beaucoup, c’est se construire et se perdre dans une représentation de nous-mêmes sur les réseaux sociaux ! La vingtaine, c’est aussi découvrir les valeurs qui nous sont importantes : celles dont on hérite, celles qu’on choisit. C’est une période intense, où on apprend beaucoup sur soi, sur l’amour, sur la façon de s’ouvrir aux autres. C’est une période à cœur ouvert !
Axel Auriant : Chemise META CAMPANIA COLLECTIVE / Pantalon EGONLAB / Veston FURSAC / Bagues et pendentifs Quatre BOUCHERON
Maëlle : Top ANINE BING / Pantalon EGONLAB / Bagues, bracelets, ceinture, boucles d’oreilles et ras de cou Quatre BOUCHERON
Dans votre entretien individuel dans votre fanzine perso, vous avez tous deux souligné l’importance de la sincérité, considérée comme une quête fondamentale de la vingtaine. Qu’entendez-vous par là ?
Axel : Avoir la vingtaine aujourd’hui, c’est avoir accès à plus d’informations, on a donc plus de facilité à remettre en question. Avec les réseaux sociaux, on peut consommer différents points de vue sur des thématiques sociopolitiques, écologiques ou autres. C’est enrichissant, ça développe notre propre vision du monde. L’accès à l’information et à la formation est plus large aujourd’hui, et c’est cool. Ça nous a appris la nuance. Nos parents étaient mis dans des cases, mais aujourd’hui, on réalise qu’on peut être tout ce qu’on veut. C’est libérateur !
Maëlle : Exactement. C’est fabuleux de pouvoir parler de certaines choses dont on ne pouvait pas parler avant. Ça donne de la force, surtout quand on est jeune. Est-ce que vous pensez que la mission de la vingtaine est de découvrir sa propre singularité ?
Maëlle : Je pense qu’on ne se connaît jamais vraiment totalement. On est toujours en construction. Je serai très certainement totalement différente dans un an ou cinq ans… Donc je pense que c’est plus complexe que cela. Quand on a la vingtaine, il s’agit surtout d’apprendre à s’assumer tel qu’on est.
Axel : Oui, s’assumer. Ou du moins découvrir et assumer sa singularité. Je crois qu’en découvrant la mienne, j’avais du mal à l’accepter vis-à-vis de mes camarades. Et peu à peu, on se rend compte de la beauté et de l’importance des singularités de chacun.e.
Et jusqu’à présent dans votre vingtaine, y a-t-il eu des moments qui vous ont particulièrement marqués ? Une histoire d’amour ? Une découverte artistique ?
Maëlle : Moi, j’ai été pour la première fois amoureuse à 19 ans. C’est un bon moyen de se découvrir. On ne se reconnaît pas nécessairement dans l’amour, surtout quand on ne se connaît pas encore vraiment amoureux.se. C’est dans ces moments qu’on comprend ses limites et qu’on se rend compte de qui on est vraiment. Quand j’ai lâché prise sur l’amour, sur ma sexualité aussi, en testant, en faisant mes premières fois, ça m’a construit. Physiquement et mentalement, ça a été un grand pas. La vingtaine, pour moi, c’est beaucoup de premières fois.
Axel : C’est beau ce que tu dis. C’est vrai, on ne se connaît pas vraiment avant d’être amoureux. Les histoires d’amour et d’amitié m’ont beaucoup aidé à me construire. Dans les ruptures, dans la remise en question, on se découvre. Comme tu le dis si bien, tu te découvres amoureux.se et tu te demandes : « Qu’est-ce qu’il se passe ? » C’est une révélation.
Maëlle : Les premières fois, ce sont aussi les premiers deuils, que ce soient des deuils d’amitié, de relations amoureuses, ou les deuils de personnes décédées. La vingtaine, c’est aussi l’âge des choix – et des erreurs. On a tendance à sacraliser les choix, mais en réalité, on a le droit de se tromper.
Axel Auriant : Chemise META CAMPANIA COLLECTIVE / Pantalon EGONLAB / Veste FURSAC / Bagues, ceinture et pendentif Quatre BOUCHERON
Maëlle : Robe ISABEL MARANT / Bagues, bracelets, boucles d’oreilles et pendentifs Quatre BOUCHERON
Au final, quand on parle de l’apprentissage de l’amour de soi à la vingtaine, on évoque aussi la confiance en soi et, revers de la médaille, l’anxiété. Dans vos professions, à quel point la santé mentale est-elle une thématique importante ?
Axel : Au début de ma vingtaine, je ne me suis pas trop mis cette pression de suivre une carrière bien précise. La pression est arrivée un peu après, quand j’avais l’impression qu’à chaque tournage, tout allait être remis en question, que si jamais je jouais mal sur une scène, c’était la fin de tout. Je sacralisais tout ! Quand on a 20 ans, on a l’impression que c’est la fin de notre monde tout le temps. Je me souviens de mon premier chagrin d’amour, j’étais sûr que jamais plus je ne tomberais amoureux. J’avais même accepté une publicité pour du taboulé dans l’espoir qu’elle me voit à la télé et me recontacte ! (Rire.)
Maëlle : J’ai tendance à être très anxieuse, donc la musique est un véritable exutoire. Ces derniers mois, j’étais dans une phase d’anxiété où je faisais de la dissociation. J’avais la sensation d’être devenue folle, parce que je n’étais pas vraiment aiguillée, jusqu’à ce que je tombe sur des gens qui en parlent sur Internet, sur des documentaires. En parler à mon entourage, à mes parents, et voir une psy deux fois par semaine pour mettre des mots sur mes névroses, c’est ce qui m’a fait du bien ! Surtout dans des métiers comme les nôtres, Axel, nous qui sommes sur scène, on se doit d’être les plus sincères possible et du coup, c’est important pour moi de montrer ces névroses-là et de ne pas en avoir honte.
Le fait d’en parler dans des chansons, le fait de vivre aussi des émotions sur scène ou devant la caméra, est-ce une manière de reprendre le pouvoir sur ses troubles mentaux et de se donner de la force ?
Maëlle : Ça m’a permis d’écrire des chansons qui m’ont parfois permis d’aller mieux. Donc, sans cette anxiété, sans cette tristesse qui s’était accumulée, je n’aurais sans doute pas fait cet album-là. Je n’aurais pas dessiné mon album Fil rouge. Je ne serais pas la personne que je suis actuellement.
Axel : Comme le disait Maëlle, si, en tant qu’artiste, on veut se rapprocher d’une forme de sincérité, c’est important d’apprendre à décanter ses émotions, à les identifier du mieux qu’on peut, pour essayer de comprendre ce qui se passe en nous afin de le partager avec les autres. Mais ce n’est pas toujours facile ! La preuve, la première fois que j’ai fait une crise d’angoisse, c’était sur scène – et je n’ai même pas su ce qui se passait ! J’avais l’impression que mon corps était défaillant.
Et puis parfois, même si tu as le cran de prendre la parole, tu te sens impuissant, car quand tu interviens, on te remet souvent à ta place en te disant : « Toi, tu es trop jeune, tu n’as pas assez d’expérience pour parler. » Et tu as envie de dire : « Oui, justement, je suis jeune, et pardon, mais l’avenir, c’est nous. »
Axel Auriant : Pull META CAMPANIA COLLECTIVE / Manteau SYSTEM
Maëlle : Combinaison AMI PARIS / Bagues, bracelets et ras de cou Quatre BOUCHERON
Quels conseils donneriez-vous à des artistes en herbe qui ont la vingtaine ?
Maëlle : Il faut se faire confiance et s’écouter avant tout, même si c’est plus facile à dire qu’à faire. Ne pas m’écouter m’a rendue malheureuse ! Chaque fois, j’ai fini par regretter mes choix car je ne me sentais pas légitime. Aujourd’hui, même si je me vautre, je le vivrais mieux parce que c’est moi qui aurais pris la décision, je n’aurais pas été forcée. C’est le plus important : s’écouter et bien s’entourer pour faire vraiment ce que l’on veut !
Axel : Je n’aurais pas dit mieux !
Axel Auriant : Chemise META CAMPANIA COLLECTIVE / Pantalon EGONLAB / Veste FURSAC / Bagues, ceinture et pendentif Quatre BOUCHERON
Maëlle : Robe ISABEL MARANT / Bagues, bracelets, boucles d’oreilles et pendentifs Quatre BOUCHERON
Entre deux prises de vues lors de leur shooting de cover pour NYLON chez Boucheron, Maëlle et Axel te confient leurs secrets et aspirations !
Avec quel type de look es-tu le plus à l’aise pour jouer la comédie ou chanter sur scène ?
Maëlle : Pour chanter sur scène, j’ai besoin de pouvoir bouger et me sentir puissante et forte. En ce moment, avec ma styliste Samantha, on est en train de me faire une tenue pour ma tournée. Une mini-jupe asymétrique, un corset, de grands gants et des bottes montantes. Tout ça avec des tissus brillants et agréables dans le mouvement.
Axel : Quand je joue, l’idée est d’être à l’aise dans un costume qui n’est pas le mien, en essayant de se l’approprier et de l’oublier complètement.
Qu’aimerais-tu garder de la vibe de tes 20 ans dans 20 ans ?
Maëlle : Mes stickers et la photo de mon mec collés à ma coque de téléphone !
Axel : Cette même quête de liberté et de remise en question. Et d’être fougueux
Ton lieu de promenade favori à Paris ?
Axel : Le quartier de la Place Saint-Spire dans le deuxième arrondissement de Paris. C’est une toute petite place en plein centre de Paris, avec l’Hôtel Edgar qui fait aussi bar et restaurant, dans lequel j’aime me poser été comme hiver. Il y a une belle énergie dans le quartier. Un vrai poumon dans la ville. Bon, et j’ai aussi un petit studio de musique juste à côté et un de mes meilleurs amis qui a le sien un peu plus loin.
Maëlle : Le quartier des Buttes-aux-Cailles, c’est super mignon et calme. Mon meilleur ami et moi, on y va très souvent, c’est notre promenade anti-cafard.
Si Cupidon te confiait son arc pour une journée, qui viserais-tu en premier et pourquoi ?
Axel : Je crois que, vu mon niveau en penalty au collège, il ne vaut mieux pas me laisser viser !
Maëlle : Robert Pattinson ! Mon rêve de devenir Bella dans Twilight va enfin devenir réalité !
Axel Auriant : Chemise META CAMPANIA COLLECTIVE / Pantalon EGONLAB / Veste FURSAC / Bagues, ceinture et pendentif Quatre BOUCHERON
Maëlle : Robe ISABEL MARANT / Bagues, bracelets, boucles d’oreilles et pendentifs Quatre BOUCHERON