Tate McRae aime ses fans français !
Dans cette interview exclusive pour NYLON France, Tate se confie sur son évolution, la création de son prochain album, et l’alchimie entre danse et musique qui guide son processus créatif !
Dans cette interview exclusive pour NYLON France, Tate se confie sur son évolution, la création de son prochain album, et l’alchimie entre danse et musique qui guide son processus créatif !
Tate McRae est sans aucun doute l’une des étoiles montantes les plus brillantes de la pop mondiale. À seulement 21 ans, elle a déjà conquis les charts avec des hits comme « You Broke Me First » et « Greedy », tout en captivant des millions de fans grâce à ses performances scéniques électrisantes. Entre danseuse talentueuse, chanteuse et auteure-compositrice, Tate incarne cette nouvelle génération d’artistes multidimensionnels qui repoussent les limites du talent. Chaque étape de sa carrière semble marquer le début d’une nouvelle ère, plus audacieuse et marquée par des visuels soignés et une authenticité désarmante.
Comment vas-tu Tate ? Is It Okay, Are You Okay ?
(Rires) Très malin ! Oui, je vais bien.
Félicitations pour cette chanson incroyable et le clip ! Y a-t-il une signification particulière derrière l’inscription « STAR CHILD » sur ta casquette dans la vidéo ?
Oh, peut-être… on verra. (Sourit)
Comment s’est passée ta collaboration avec Brett Allan sur les visuels et le stylisme ? Peux-tu nous expliquer comment vous travaillez ensemble pour créer ces looks ?
J’ai travaillé avec Brett quelques fois auparavant, notamment pour ma performance aux Billboard Awards et au SNL, mais c’était la première fois qu’on collabore sur un clip. On est tous les deux vraiment têtus et avons des opinions très arrêtées, ce qui rend les choses très intéressantes ! Brett est un visionnaire, un véritable génie. Il me pousse dans des directions où je n’irais pas forcément toute seule, parfois il me met mal dans des situations incongrues, mais c’est toujours gratifiant. C’est un vrai plaisir de travailler avec lui, et je me sens vraiment chanceuse.
Le clip regorge de superbes références. Comment avez-vous décidé de cette direction ?
L’idée originale était de filmer dans les rues de New York, parce qu’on devait tourner là-bas. Je voulais faire une vidéo de danse dans les rues, puis j’ai commencé à voir toutes ces références des années 2000 en ligne. C’était fou parce que je ne connaissais pas beaucoup de ces références avant. Ça m’a donné l’impression de découvrir une ère que je n’avais pas vraiment vécue, et ça a apporté cette vibe nostalgique des années 2000 au clip. Les gens ont vraiment accroché à ça.
À propos de la chorégraphie — tu l’as apprise très rapidement avant de la performer, non ?
Oui, on l’a appris en une heure avant de la faire au Madison Square Garden ! C’était stressant parce qu’on avait peur d’oublier la chorégraphie sur scène. Mais Sean [Bankhead, le chorégraphe] a tout fait fonctionner, et je n’arrive toujours pas à croire à quelle vitesse il a tout organisé !
En parlant du Madison Square Garden, j’ai adoré comment tu as terminé avec « It’s Ok, I’m Ok« au lieu de « Greedy« la veille de sa sortie, et surtout l’interlude que tu as créé pour cela.
C’était un rêve devenu réalité. J’avais imaginé ce moment depuis si longtemps. J’ai dit, « La seule façon pour moi de dévoiler cette chanson, c’est de la filmer au MSG. » Tout le monde était comme, « Ok, voyons comment ça se passe, » et voilà, on l’a fait !
Comment ton état d’esprit a-t-il évolué avec “It’s Ok, I’m Ok” en tant que lead de cette nouvelle era, comparé à “Greedy » en septembre dernier qui a marqué le début de l’era THINK LATER ?
Cela ressemble vraiment au début d’un nouveau chapitre. Une grande partie de mon écriture cette année a été inspirée par la tournée que je viens de terminer. Une fois que tu performes ta musique en live, ça te donne une perspective complètement différente sur la façon dont tu veux que ça sonne, surtout dans un cadre de concert. C’est fou parce que quand j’étais plus jeune, je ne suis pas allée à beaucoup de concerts, donc faire tous ces shows est encore une nouvelle expérience pour moi. Ça a complètement changé la façon dont j’aborde l’enregistrement en studio maintenant.
As-tu enregistré le nouvel album pendant la tournée ?
Oui, beaucoup de morceaux ont été enregistrés cette année. Même sur la route, j’enregistrais dans le bus de tournée chaque fois que je pouvais caser une session ou brancher mon micro.
Comment cela a-t-il influencé ton processus créatif ?
C’est intéressant parce que mon cerveau d’écrivaine est très différent de mon cerveau de danseuse. Par exemple, avec “It’s Ok, I’m Ok”, en tant que danseuse, les visuels et la performance donnent vie à la chanson. Le rythme me donne de l’énergie. En tant qu’auteure, j’aborde les choses d’un endroit plus émotionnel, plus sensible. C’est toujours un défi de réunir ces deux facettes, mais ça me pousse à écrire avec la performance en tête, plutôt que juste à partir d’un espace émotionnel.
Comment te sens-tu en tant que Popstar en tournée ? Est-ce que cela a changé ta manière de danser ou de chanter ?
Être en tournée m’a clairement rendue meilleure danseuse. Une grande partie de la danse repose sur la confiance et sur la manière dont tu veux faire ressentir des choses aux gens, tout comme écrire de la musique. Travailler avec Sean Bankhead et des danseurs incroyables m’a poussée à danser plus grand, à frapper plus fort et à explorer différents mouvements. C’était amusant, et ça a définitivement influencé ma manière de performer et de créer de la musique.
Est-ce que tu penses à la chorégraphie en écrivant des chansons maintenant ?
Définitivement, surtout en vieillissant. Maintenant, je pense toujours à la manière dont une chanson va prendre vie sur scène. C’est difficile de séparer ces deux mondes maintenant.
Que peuvent attendre les fans de ton prochain album ? Est-ce quelque chose de différent de THINK LATER ?
D’un point de vue sonore, ça semble plus riche et plus mature. Je travaille avec des producteurs que j’admire depuis si longtemps, et je pense que la production reflète cela. Il y a beaucoup de variété dans cet album aussi, pas juste une seule ambiance ou un seul son comme “It’s Ok, I’m Ok”. Il y a une large gamme de sons et de textures.
Tu n’as jamais eu de featuring sur tes albums auparavant, ce que j’adore. Est-ce que ça va changer pour cette ère ?
Qui sait ? (Rires) Les featuring sont compliqués parce qu’ils doivent se faire naturellement, et les emplois du temps des artistes sont souvent chaotiques. C’est difficile de réunir tout le monde dans la même pièce au même moment. Donc, on verra bien !
On t’a vue traîner avec des artistes comme Olivia Rodrigo ou The Kid LAROI. On s’est dit qu’une collaboration serait géniale !
Oui, mais le truc avec mes amis, c’est qu’on essaie d’éviter de parler de musique quand on est ensemble. C’est littéralement la seule chose à laquelle on pense tout le temps, donc on essaye de garder nos relations uniquement sur le plan de l’amitié.
Pour finir, quelque chose à dire à tes lecteurs français de NYLON ?
J’adore la France ! Mon concert à Paris a été l’un de mes préférés de la tournée européenne. Le public était incroyable, alors je vous remercie tous énormément. J’espère revenir très bientôt parce que c’était vraiment l’une des meilleures expériences que j’ai eues en Europe !