Si tu as suivi Amelia Gray ces dernières années, tu as sûrement été témoin de l’ascension d’une star en devenir. Fille de l’icône du cinéma et de la télé-réalité Lisa Rinna et de l’acteur et auteur Harry Hamlin, Amelia a commencé à briller dès son plus jeune âge, apparaissant aux côtés de ses parents dans des émissions comme The Real Housewives of Beverly Hills et Harry Loves Lisa. Aujourd’hui, tu peux apercevoir la supermodèle — un terme dont elle est honorée — sur les podiums et dans les campagnes de marques comme Vivienne Westwood et Miu Miu. Mais ce n’est pas tout. Pour la première fois de son histoire, la marque française The Kooples a fait appel à Gray, non pas pour participer à une campagne, mais pour infuser toute sa personnalité et son style dans la création du sac « Amelia », qui promet de devenir l’un des it-bags de cet automne. À l’occasion du lancement de l’« Amelia », NYLON a eu la chance de rencontrer Amelia Gray — la vraie ! — pour discuter de cette collaboration, de tout ce qui touche à The Kooples, de son amour pour les ballerines et, bien sûr, des plus grandes leçons apprises de sa mère. À lire sans attendre !
Ta carrière a explosé ces dernières années. Y a-t-il des moments forts dont tu es particulièrement fière jusqu’à présent ?
Je pense que chaque chose que j’ai accomplie est un moment fort. Je donne 100 % dans tout ce que je fais. Peu importe l’ampleur de l’accomplissement, ils sont tous aussi importants pour moi, ce sont tous des étapes. Bien sûr, cette collaboration est un énorme jalon. C’est fou — repenser à mes rêves de petite fille — et se rendre compte que je viens de créer mon propre sac, et pas avec n’importe quelle marque, c’est The Kooples !
Un de mes premiers souvenirs à Paris, c’était à 13 ans, en train de faire du shopping avec ma famille, et on est allé spécifiquement chez The Kooples parce que je pensais que c’était juste… j’étais obsédée par la culture française, et je pensais que c’était la chose la plus française à faire : acheter et porter The Kooples. Alors créer ce sac, c’est vraiment l’un de mes plus grands moments. Mais à chaque fois que je suis sur un podium ou devant une caméra, c’est aussi un jalon pour moi. Ma vie entière est une série d’étapes, et j’en suis très reconnaissante.
Quel est ton souvenir préféré dans ta carrière de mannequin jusqu’à présent ?
J’ai quelques souvenirs marquants. Comme je le disais plus tôt, défiler pour le Mud Show de Balenciaga est un moment clé, juste parce que je l’ai littéralement manifesté ! Je ne l’oublierai jamais. Quand je suis arrivée à Paris, je disais à tout le monde que j’allais faire Balenciaga, même si je n’avais aucune relation avec la marque à l’époque. Trois jours avant le show, alors que je ne m’y attendais plus, j’ai reçu l’appel pour les essayages. C’était très surréaliste.
Un autre moment clé, c’est mon exclusivité pour Miu Miu et travailler avec Mme Prada, c’était un rêve qui se réalisait. Prada est ma marque préférée depuis toujours, alors cette opportunité a eu beaucoup d’importance pour moi.
Parlons de la puissance de la manifestation !
Oui, tu as vu ? Je suis vraiment douée pour ça.
Bon, j’ai une confession à te faire : je suis OBSÉDÉ par ta mère, l’iconique Lisa Rinna…
Moi aussi !
…T’inspires-tu d’elle dans ton travail ? Quelle influence a-t-elle eue sur ta carrière ?
Tout ce que je fais et chaque jour de ma vie, je suis inspirée par ma mère. Son éthique de travail est incroyable ! Je suis tellement chanceuse qu’une femme aussi forte, avec une telle rigueur, m’ait élevée. Chaque fois que j’ai une mauvaise journée, elle me rappelle toujours de garder la tête haute, de me dire qu’on est chanceux. Elle m’a appris à donner 100 % dans tout ce que je fais, et c’est l’une des meilleures choses qu’elle m’a enseignée. L’avoir vue travailler et réaliser ses propres manifestations a été un spectacle magnifique.
Quels sont les aspects les plus difficiles et les plus faciles d’être une international supermodel ?
Waouh ! Supermodel ! (rires) Merci ! Le plus difficile, c’est de rester ancrée et de ne pas oublier d’où tu viens. C’est tellement important. Et puis, être gentille avec tout le monde, ça c’est ma règle numéro un. Mais voyager n’a jamais été facile pour moi. J’ai toujours eu peur de l’avion, et maintenant je passe ma vie dans les airs. C’est une question de gestion du temps, du stress et de l’équilibre entre vie personnelle et travail. Heureusement, ma famille m’aide beaucoup à rester ancrée.
Comment décrirais-tu ton style personnel ?
Mon style personnel est chaotique. Ça dépend vraiment de la journée. Je suis Gémeaux, donc ça change selon mon humeur. J’ai deux personnalités différentes, la garçon manqué et la fille ultra féminine. Mon style est éclectique, chaotique, mais toujours confortable.