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080 Barcelona Fashion is on fire

La mode catalane est en plein essor ! NYLON est parti à la Fashion Week de Barcelone pour dénicher pour toi les jeunes créateur.rice.s de demain et les marques indépendantes espagnoles que tu dois absolument follow !

DOMINNICO – “DILDOM”

Le jeune designer Domingo Rodríguez Lázaro, fondateur et directeur créatif de DOMINNICO, est sans conteste la star de la saison automne-hiver 2024 de 080 Barcelona Fashion. Connu pour ses créations de mode décalées, fétichistes et hautement sexuelles et sexy — et pour avoir designé une collection avec et habillé la seule et unique Rosalia —, Domingo a une fois de plus répondu à nos attentes, à la fois en matière de mode de haut niveau accessible par tous.tes, et à nos fantasmes érotiques. Les références artistiques de sa collection Dildom sont aussi riches qu’éclectiques. Interrogé dans les coulisses de son défilé sur l’inspiration de sa collection imprégnée de références BDSM, il cite le dadaïsme de Marcel Duchamp, l’art conceptuel des frères Jake et Dinos Chapman, l’artiste contemporaine Anna Uddenberg, le designer d’objets Anthony Redmile — et enfin l’âme provocatrice de A Clockwork Orange de Stanley Kubrick et du roman dystopique Brave New World d’Aldous Huxley. 

404 STUDIO – “NO ME QUEDAN LAGRIMAS”

No Me Quedan Lágrimas, la nouvelle collection de 404 Studio présentée à 080 Barcelona Fashion, fait allusion à la célèbre chanson du groupe espagnol Rumba Tres, “Y No Te Quedan Lágrimas”, et s’inspire du mouvement culturel “quinqui”. Dans les années 70 et 80, période de troubles politiques majeurs et d’instabilité sociale en Espagne, le mouvement quinqui faisait office de contre-culture par rapport à la célèbre Movida madrileña dominante. Avec cette collection, Anaïs Vauxcelles, directrice de la création de 404 Studio, a voulu rendre hommage à l’héritage culturel underground de Barcelone et lui donner une dimension plus glamour grâce à l’utilisation de techniques artisanales, de pièces peintes à la main, de fleurs crochetées et de matériaux tels que des cristaux Swarovski brillants ou du mohair soyeux. Le look & feel général de la collection évoque les formes et les coupes de lingerie luxueuse, ce qui ajoute encore plus de glamour et de fraîcheur aux tenues présentées sur le runway. 

PAOLO LEDUC – “FUCK YOUR TAILORING” 

Puisant dans son amour pour le tailoring, le designer franco-espagnol Paolo Leduc propose une collection dandyesque et rock’n’roll. Déformant les silhouettes masculines classiques pour leur donner plus d’attitude et de style, Paolo a déconstruit les patterns de la plupart de ses looks pour un effet subtilement destroy. L’utilisation d’imprimés digitaux trompe-l’œil et la manipulation des tissus viennent couronner le tout ! En interview backstage, il explique que ce sont ses racines espagnoles qui alimentent l’essence plus baroque et excessive de son travail tandis que ses origines françaises lui amènent ce côté plus classique et artisanal. Un savant mix entre graffiti, monde de la nuit, musique punk et cinéma indépendant vient compléter l’inspiration de cette collection qui célèbre l’amour de Paolo pour le rock et l’artisanat. 

VICTOR VON SCHWARZ – “THE AMERICAN DREAM” 

Avec cette collection aux références very americana, le jeune créateur Victor von Schwarz fait allusion au fameux (et fastidieux) American Dream avec une touche résolument catalane. Les looks sont un hommage au destin tout tracé de celleux en quête de success story outre-Atlantique avec des inspirations rétro et subtilement cow-boy, en prenant le denim comme point de référence pour l’associer à des matières plus fines comme des tissus cirés et du tweed. La première partie de la collection s’inspire de l’exode rural que Victor exprime via des looks simples en coton imprimé de fleurs auxquels il appose de la broderie. La seconde partie joue avec des références plus glam’ de robes de soirée façon red carpet coupées dans des tissus plus sophistiqués comme la soie, le tulle et le lamé pour un côté 70’s résolument hollywoodien.

ANEL YAOS – “DEEP” 

Little Mermaid, anyone ? Ce sont les abysses qu’Anel Yaos explore avec sa collection intitulée Deep. Backstage lors de son défilé, le créateur a raconté sa fascination pour les sirènes : “Des êtres sans nom ni forme, des créatures intangibles, des entités, peut-être aussi aquatiques, m’entourent depuis mon enfance. Elles apparaissent en rêve, sous une forme aquatique, comme des sirènes. Sans tomber dans le mysticisme, je les vois comme des âmes qui touchent le fond de la mer, qui se couchent sur des coquillages, des coraux et des étoiles pour remonter plus tard à la surface, à travers la brume, en suivant le courant d’un grand voile d’eau salée.” Dans cet esprit, les looks de la collection reflètent la fluidité des matières légères, telles que la soie, la mousseline et le coton, juxtaposées au velours et au néoprène, dans un jeu fascinant d’imprimés et de couleurs qui s’assemblent harmonieusement. Les superpositions du style d’Anel Yaos sont simplifiées au point de devenir minimalistes, tout en étant indéniablement ancrées dans un univers romantique digne de La Petite Sirène

COMPTE SPAIN – “TRAUMA” 

“Il n’y a pas de fin heureuse à cette histoire. Les traumatismes font partie de nous, et nous devons apprendre à vivre avec eux”, explique le jeune créateur autodidacte Santi Mozas au sujet de ses silhouettes oniriques. Pour cette collection nommée “Trauma”, le fondateur et directeur artistique de Compte Spain réfléchit à la façon dont les cauchemars et les peurs ont impacté sa jeunesse. Les looks du runway sont à cet effet ornés de symboles mystiques qui reflètent les souvenirs traumatiques causés par différentes peurs ou expériences auxquelles tout le monde peut s’identifier. Selon Santi, interviewé en backstage, la collection fait notamment référence au surréalisme magique de l’art pictural et plus particulièrement à la peintre surréaliste espagnole Remedios Varo, dont l’œuvre mêle éléments irréels et scènes du quotidien, floutant ainsi la frontière entre rêve et réalité. Santi cite également le travail de la peintre surréaliste, sculptrice et photographe américaine Margaret Marley Modlin, qui explore l’horreur et le désenchantement. 

NATHALIE CHANDLER – “BREAKS CODES” 

La créatrice belge installée à Barcelone depuis une quinzaine d’années est la petite nouvelle de la scène catalane. Styliste à Paris et à Bruxelles dans une autre vie, Nathalie Chandler a décidé de lancer sa propre marque il y a deux ans et dispose déjà d’un flagship à Passeig de Gràcia, la shopping avenue iconique de Barcelone. Sa collection présentée à 080 Barcelona Fashion s’inspire de la bourgeoisie parisienne des années 90 et de la mode de l’époque, mais de manière déconstruite avec une touche rock et destroy chic. “Ce qui m’importe dans mes collections, c’est de rendre l’exclusivité et la sophistication accessible au quotidien”, explique-t-elle en coulisses de son défilé. “Pour faire dans la longévité et la durabilité, je crée des pièces qui peuvent être portées été comme hiver et qui sont déclinées sous forme de collection capsule en quantité limitée.” 

OUTSIDERS DIVISION – “COFRE DEL TESORO” 

Outsiders Division est une marque indépendante de vêtements créée par David Méndez Alonso, un artiste multidisciplinaire et créateur de mode qui conçoit fièrement des vêtements pour « tous les adultes qui n’ont pas encore grandi”, comme il dit. « Depuis notre studio de Barcelone, nous célébrons l’imagination et l’art en utilisant les émotions comme outil pour créer un monde destiné à notre enfant intérieur », poursuit David. Et son défilé était bien le plus ludique de la saison ! Il a réussi à créer une fantaisie onirique où toutes sortes d’esthétiques naïves et de formes et coupes ludiques se mélangent et s’associent. Une robe dalmatien, des pulls en coton bio, des patchs crochetés, des imprimés léopard et écossais, un groupe d’ours peints à l’huile, des manteaux en fourrure, des semelles colorées sur des chaussures faites main, un chapeau en forme de carotte et un autre avec des antennes jaunes, un portrait de chats et de chiens imprimé sur un costume, des cardigans et des chemises vichy, des maillots de rugby rayés, une prairie verte cousue sur un anorak matelassé… Un vrai univers d’Alice au pays des merveilles version Y2K. We love it !

Tu veux en savoir plus sur la 080 Barcelona Fashion ? Notre chroniqueur Louis Pisano t’emmène en interview backstage et te présente tout ce que tu dois savoir sur la Fashion Week de Barcelone dans la vidéo ci-dessous ! 

 

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